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Ordonnance
sur la navigation dans les eaux suisses
(Ordonnance sur la navigation intérieure, ONI)1

du 8 novembre 1978 (Etat le 18 février 2020)

1 Nouvelle teneur du titre selon le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vigueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

Le Conseil fédéral suisse,

vu l’art. 24b, al. 5 et 6, et l’art. 56 de la loi fédérale du 3 octobre 1975 sur la navigation intérieure (LNI)2,
et en application de la loi fédérale du 6 octobre 1995 sur les entraves techniques au commerce3,4

arrête:

2 RS 747.201

3 RS 946.51

4 Nouvelle teneur selon le ch. I de l’O du 15 janv. 2014, en vigueur depuis le 15 fév. 2014 (RO 2014 261).

1 Dispositions générales

Art. 1 Champ d’application

1 La présente or­don­nance s’ap­plique à la nav­ig­a­tion sur les eaux suisses, y com­pris celles qui sont front­alières.

2 Les dis­pos­i­tions dérog­atoires ou com­plé­mentaires, prises en ap­plic­a­tion de con­ven­tions in­ter­na­tionales, sont réser­vées.

Art. 2 Définitions 5

1 Dans la présente or­don­nance:

a.
Véhicules:
1.
le ter­me «bat­eau» désigne un véhicule ser­vant à la nav­ig­a­tion, un autre corps flot­tant des­tiné au dé­place­ment sur ou sous la sur­face de l’eau ou un en­gin flot­tant,
2.
le ter­me «bat­eau mo­tor­isé» ou «bat­eau à moteur» désigne un bat­eau à propul­sion méca­nique,
3.
le ter­me «con­voi remor­qué» désigne une com­pos­i­tion formée de bat­eaux non propulsés, remor­quée par un bat­eau à moteur au moins. Les com­pos­i­tions formées unique­ment de bat­eaux de plais­ance, de bat­eaux de sport ou de bat­eaux de plais­ance et de bat­eaux de sport ne sont pas con­sidérées comme con­vois remor­qués,
4.
le ter­me «con­voi poussé» désigne une com­pos­i­tion formée de bat­eaux non propulsés réunis en un en­semble ri­gide, poussée par un bat­eau à moteur au moins,
5.
le ter­me «en­gin flot­tant» désigne un corps flot­tant tel que drague, bigue, grue, pour­vu d’in­stall­a­tions per­met­tant d’ex­écuter les travaux sur l’eau,
6.
le ter­me «bat­eau à pas­sagers» désigne un bat­eau util­isé pour le trans­port pro­fes­sion­nel de plus de douze per­sonnes,
7.
le ter­me «bat­eau en ser­vice réguli­er» désigne un bat­eau qui cir­cule pour une en­tre­prise de nav­ig­a­tion de la Con­fédéra­tion ou pour une en­tre­prise au bénéfice d’une con­ces­sion fédérale,
8.
le ter­me «bat­eau à marchand­ises» désigne un bat­eau util­isé pour le trans­port pro­fes­sion­nel de marchand­ises,
9.
le ter­me «bat­eau à voile» désigne un bat­eau con­çu pour la nav­ig­a­tion à voile. Un bat­eau à voile qui nav­igue à moteur, avec ou sans voile, est con­sidéré comme un bat­eau mo­tor­isé au sens des pre­scrip­tions con­cernant la cir­cu­la­tion,
10.
le ter­me «planche à voile» désigne un bat­eau à voile avec une coque fer­mée sans gouver­nail et dotée d’un ou de plusieurs mâts pouv­ant bas­culer et pivoter de 360°,
11.
le ter­me «bat­eau à rames» désigne un bat­eau qui ne peut être mû qu’au moy­en de rames, de maniv­elles, de pédales, de pa­gaies ou d’un sys­tème semblable de trans­mis­sion de la force hu­maine,
12.6
le ter­me «raft»désigne un bat­eau gon­flable, non mo­tor­isé, des­tiné à la nav­ig­a­tion dans des eaux vives et dans le­quel les pas­sagers sont générale­ment as­sis sur des boud­ins lon­git­ud­in­aux,
13.7
le ter­me «bat­eau pneu­matique» désigne un bat­eau gon­flable, com­posé de plusieurs com­par­ti­ments à air sé­parés, avec ou sans partie fixe,
14.
le ter­me «bat­eau de plais­ance» désigne un bat­eau util­isé pour le sport et le délasse­ment; ce n’est pas un bat­eau de sport au sens du ch. 15,
15.8
le ter­me «bat­eau de sport» désigne un bat­eau sou­mis au champ d’ap­plic­a­tion de la dir­ect­ive 2013/53/UE9; est réser­vée la défin­i­tion du ter­me «véhicule naut­ique à moteur» con­formé­ment au ch. 18,
16.10
le ter­me «kite­surf» désigne un bat­eau à voile avec une coque fer­mée, tiré par des en­gins volants non mo­tor­isés (cerfs-volants, voiles et en­gins sim­il­aires). Les en­gins volants sont reliés par un sys­tème de cordes à la per­sonne qui se trouve sur le kite­surf,
17.
le ter­me «bat­eau d’hab­it­a­tion» désigne un bat­eau qui est équipé pour vivre en per­man­ence à son bord, qui est habité et qui reste au même en­droit dur­ant plus de deux mois civils con­sécu­tifs ou qui re­tourne régulière­ment au même lieu d’am­ar­rage dur­ant cet in­ter­valle,
18.11
le ter­me «véhicule naut­ique à moteur» désigne un bat­eau tel que visé à l’art. 3, ch. 3, de la dir­ect­ive 2013/53/UE; les véhicules naut­iques à moteurs sont con­sidérés comme des bat­eaux de plais­ance au sens de la présente or­don­nance (autres ter­mes ay­ant la même sig­ni­fic­a­tion: scoot­ers aquatiques et jet-bikes),
19.
le ter­me «bat­eau de loc­a­tion» désigne un bat­eau que le pro­priétaire prête à des tiers pour une durée déter­minée et, contre rémun­éra­tion, à des per­sonnes con­duis­ant elles-mêmes,
20.12
le ter­me «en­gin de plage» désigne un art­icle de délasse­ment flot­tant, formé d’un com­par­ti­ment à air d’un seul ten­ant et d’un matériau sans por­teurs et non ren­for­cé, des­tiné à la baignade. Les matelas pneu­matiques, les bouées et autres sont con­sidérés comme des en­gins de plage au sens de la présente or­don­nance,
21.13
le ter­me «bat­eau à pa­gaie» désigne un bat­eau mû par la force hu­maine au moy­en d’une ou de plusieurs pa­gaies simples ou doubles. Au sens de la présente or­don­nance, les bat­eaux à pa­gaie for­ment un sous-groupe des bat­eaux à rames,
22.14
le ter­me «bat­eau pri­oritaire» désigne un bat­eau en ser­vice réguli­er ou un autre bat­eau à pas­sagers auquel l’autor­ité com­pétente a ac­cordé le droit de pri­or­ité con­formé­ment à l’art. 14a,
23.15
le ter­me «scoot­er de plongée» désigne un véhicule naut­ique à moteur qui en­traîne une ou plusieurs per­sonnes équipées d’ap­par­eils de plongée sub­aquatique sous la sur­face de l’eau;
b.
Défin­i­tions tech­niques spé­ci­fiques aux bat­eaux:
1.
le ter­me «élé­ment de con­struc­tion» désigne une partie d’un bat­eau de sport, telle qu’elle est men­tion­née à l’an­nexe II de la dir­ect­ive CE
2.
le ter­me «lon­gueur» désigne:
pour les bat­eaux de sport au sens de la let. a, ch. 15, la lon­gueur de la coque LH con­formé­ment à la norme SN EN ISO 866616
17
pour les autres bat­eaux, la lon­gueur de la coque (LH) y com­pris tous les élé­ments struc­turels ou in­té­grés. Font partie de la lon­gueur tous les élé­ments habituelle­ment fixés sur le bat­eau, même s’ils dé­pas­sent la poupe. Les moteurs hors-bord, les trans­mis­sions Z et les élé­ments de con­struc­tion qui peuvent être dé­montés sans être détru­its ou sans em­ploy­er d’outils ne sont pas pris en compte dans le cal­cul de la lon­gueur. Lor­squ’un bat­eau a plusieurs coques, c’est la plus grande des coques mesur­ées qui est déter­min­ante,
3.
le ter­me «largeur» désigne:
pour les bat­eaux de sport ay­ant une seule coque, la largeur BH de celle-ci con­formé­ment à la norme SN EN ISO 866618. En dérog­a­tion à la norme, pour les bat­eaux ay­ant plusieurs coques, il con­vi­ent de mesur­er la largeur sur toutes les coques
pour les autres bat­eaux, la largeur max­i­m­ale de la coque (Bmax) y com­pris tous les élé­ments struc­turels ou in­té­grés du bat­eau. Les élé­ments de con­struc­tion qui peuvent être sé­parés de la coque sans dom­mage ou sans outils ne sont pas déter­min­ants pour la largeur,
4.
le ter­me «bat­eau en sta­tion­nement» désigne un bat­eau qui est dir­ecte­ment ou in­dir­ecte­ment à l’an­cre, am­ar­ré à la rive ou échoué,
5.
le ter­me «bat­eau fais­ant route» ou «bat­eau en cours de route» désigne un bat­eau qui n’est pas dir­ecte­ment ou in­dir­ecte­ment à l’an­cre, ni am­ar­ré à la rive ou échoué,
6.
le ter­me «nu­it» désigne la péri­ode com­prise entre le couch­er et le lever du soleil,
7.
le ter­me «jour» désigne la péri­ode com­prise entre le lever et le couch­er du soleil,
8.19
le ter­me «puis­sance propuls­ive» cor­res­pond à la puis­sance nom­inale visée à l’art. 2, let. j, de l’or­don­nance du 14 oc­tobre 2015 sur les moteurs de bat­eaux (OM­Bat)20,
9.21
le ter­me «étanche» désigne des élé­ments de con­struc­tion, des dis­pos­i­tifs ou des sec­teurs d’un bat­eau qui sont amén­agés de man­ière à em­pêch­er la pénétra­tion de l’eau,
10.22
le ter­me «étanche aux éclaboussures et aux in­tem­péries» désigne les élé­ments de con­struc­tion, les dis­pos­i­tifs ou les sec­teurs d’un bat­eau qui dans les con­di­tions habituelles ne lais­sent pénétrer qu’une quant­ité d’eau in­sig­ni­fi­ante,
11.23
le ter­me «ap­par­eil Sat­nav»désigne un ap­par­eil de nav­ig­a­tion par satel­lite; il in­clut les ap­par­eils fonc­tion­nant avec les sys­tèmes de po­s­i­tion­nement par satel­lite GPS, GLONASS et Ga­lileo;
c.
Tableaux et sig­naux naut­iques:
1.
le ter­me «feu scin­til­lant» désigne un feu ryth­mé à 40 ap­par­i­tions régulières de lu­mière par minute au moins,
2.
le ter­me «feu à éclats» désigne un feu ryth­mé à 20 ap­par­i­tions régulières de lu­mière par minute au max­im­um,
3.
le ter­me «feu à éclats groupés» désigne un feu qui, 20 fois par minute au max­im­um, ap­par­aît suivant un rythme déter­miné;
d.
Défin­i­tions générales:
1.24
le ter­me «mise à dis­pos­i­tion sur le marché» désigne toute ces­sion d’un bat­eau de sport ou d’un élé­ment de con­struc­tion neuf ou us­agé, à titre onéreux ou gra­tu­it, en vue de sa com­mer­cial­isa­tion ou de son us­age en Suisse dans le cadre d’une activ­ité com­mer­ciale,
2.25
le ter­me «trans­portpro­fes­sion­nel» désigne un trans­port de per­sonnes ou de marchand­ises qui re­m­plit par ana­lo­gie les con­di­tions du trans­port pro­fes­sion­nel con­formé­ment à l’art. 2, al. 1, let. b, de la loi du 20 mars 2009 sur le trans­port de voy­ageurs26 et à ses dis­pos­i­tions d’ex­écu­tion,
3.27
le ter­me «nav­ig­a­tion au radar» désigne une course par temps bouché lors de laquelle la vitesse du bat­eau est plus élevée que ce que per­mettent les con­di­tions de vis­ib­il­ité et lors de laquelle le radar est util­isé pour con­duire le véhicule,
4.28
le ter­me «mise sur le marché» désigne la première mise à dis­pos­i­tion d’un produit sur le marché con­formé­ment au ch. 1,
5.29
le ter­me «trans­form­a­tion im­port­ante d’un bat­eau» désigne la trans­form­a­tion d’un bat­eau de sport qui mod­i­fie le mode de propul­sion du bat­eau, sup­pose une modi­fic­a­tion im­port­ante du moteur ou mod­i­fie le bat­eau à un tel point que les ex­i­gences es­sen­ti­elles ap­plic­ables en matière de sé­cur­ité et d’en­viron­nement qui sont définies dans la dir­ect­ive 2013/53/UE et dans la présente or­don­nance peuvent ne pas être re­spectées,
6.30
le ter­me «opérat­eur économique» désigne le fab­ric­ant, le man­dataire, l’im­portateur ou le com­mer­çant,
7.31
le ter­me «man­dataire» désigne toute per­sonne physique ou mor­ale ét­ablie dans l’Uni­on européenne ou en Suisse ay­ant reçu man­dat écrit d’un fab­ric­ant pour agir en son nom aux fins de l’ac­com­p­lisse­ment de tâches déter­minées,
8.32
le ter­me «im­portateur» désigne toute per­sonne physique ou mor­ale ét­ablie en Suisse qui met sur le marché suisse un produit proven­ant de l’étranger,
9.33
le ter­me «im­portateur privé» désigne toute per­sonne physique ou mor­ale ét­ablie en Suisse qui, dans le cadre d’une activ­ité non com­mer­ciale, im­porte en Suisse un produit de l’étranger avec l’in­ten­tion de le mettre en ser­vice pour son util­isa­tion per­son­nelle,
10.34
le ter­me «per­sonnes par­ti­cipant à la con­duite d’un bat­eau» et ses vari­antes gram­mat­icales désigne le con­duc­teur et les per­sonnes qui font partie de l’équipage pre­scrit ou qui ex­er­cent à bord une activ­ité naut­ique sur or­dre du con­duc­teur.

2 Dans la présente or­don­nance, la ter­min­o­lo­gie en rap­port avec les bat­eaux de sport est ré­gie par l’art. 3 de la dir­ect­ive 2013/53/UE; l’équi­val­ence des ter­mes énumérés à l’an­nexe 1 reste réser­vée.35

5 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 2 mai 2007, en vi­gueur depuis le 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

6 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 1er mai 2019, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2020 (RO 20191759).

7 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

8 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 1er mai 2019, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2020 (RO 20191759).

9 Dir­ect­ive 2013/53/UE du Par­le­ment européen et du Con­seil du 20 novembre 2013 re­l­at­ive aux bat­eaux de plais­ance et aux véhicules naut­iques à moteur et ab­ro­geant la dir­ect­ive 94/25/CE, ver­sion du JO L 354 du 28.12.2013, p. 90.

10 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 15 janv. 2014, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2014 (RO 2014 261).

11 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

12 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 15 janv. 2014, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2014 (RO 2014 261).

13 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 1er mai 2019, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2020 (RO 20191759).

14 In­troduit par le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

15 In­troduit par le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

16 La norme SN EN ISO 8666 peut être ob­tenue contre paiement auprès de l’As­so­ci­ation suisse de nor­m­al­isa­tion (SNV), Sulzer­allee 70, 8404Win­ter­thour; www.snv.ch.

17 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 18 juin 2008, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2009 (RO 2008 3221; 2009 3437).

18 La norme SN EN ISO 8666 peut être ob­tenue contre paiement auprès de l’As­so­ci­ation suisse de nor­m­al­isa­tion (SNV), Sulzer­allee 70, 8404Win­ter­thour; www.snv.ch.

19 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 1er mai 2019, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2020 (RO 20191759).

20 RS 747.201.3

21 In­troduit par le ch. I de l’O du 18 juin 2008, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2009 (RO 2008 3221).

22 In­troduit par le ch. I de l’O du 18 juin 2008, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2009 (RO 2008 3221).

23 In­troduit par le ch. I de l’O du 15 janv. 2014, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2014 (RO 2014 261).

24 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

25 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 15 janv. 2014, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2014 (RO 2014 261).

26 RS 745.1

27 In­troduit par le ch. I de l’O du 15 janv. 2014, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2014 (RO 2014 261).

28 In­troduit par le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

29 In­troduit par le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

30 In­troduit par le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

31 In­troduit par le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

32 In­troduit par le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

33 In­troduit par le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

34 In­troduit par le ch. I de l’O du 1er mai 2019, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2020 (RO 20191759).

35 In­troduit par le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

2 Dispositions concernant la circulation

21 Généralités

Art. 3 Conducteur

1 En cours de route, un con­duc­teur doit se trouver sur tout bat­eau nav­i­guant isolé­ment ain­si que sur tout con­voi remor­qué ou poussé.

2 Le con­duc­teur est re­spons­able de l’ob­ser­va­tion de la présente or­don­nance.

Art. 4 Devoirs de l’équipage et des autres personnes se trouvant à bord

1 Les membres de l’équipage ex­écutent les or­dres que leur donne le con­duc­teur dans les lim­ites de sa re­sponsab­il­ité. Ils doivent con­tribuer à l’ob­ser­va­tion de la présente or­don­nance.

2 Toute per­sonne se trouv­ant à bord est tenue de se con­form­er aux or­dres qui lui sont don­nés par le con­duc­teur dans l’in­térêt de la sé­cur­ité de la nav­ig­a­tion et de l’or­dre à bord.

Art. 5 Devoir général de vigilance

Le con­duc­teur s’as­sure que la nav­ig­a­tion sur le plan d’eau est pos­sible sans danger. Il ad­apte la route aux con­di­tions loc­ales et prend toutes les mesur­es de pré­cau­tion que com­mande le devoir de vi­gil­ance, en vue not­am­ment d’éviter:

a.
de mettre en danger ou d’in­com­mod­er des per­sonnes;
b.
de caus­er des dom­mages à d’autres bat­eaux, à la pro­priété d’autrui, aux rives et à la végéta­tion riveraine, ou aux in­stall­a­tions de toute nature se trouv­ant dans l’eau et sur les rives;
c.
de gên­er la nav­ig­a­tion et la pêche;
d.
de pollu­er l’eau ou d’altérer d’une autre man­ière ses pro­priétés.

Art. 6 Conduite en cas de circonstances particulières

Pour dé­tourn­er un danger im­min­ent, le con­duc­teur prend les mesur­es né­ces­saires, même s’il est con­traint de s’écarter de la présente or­don­nance.

Art. 7 Chargement et nombre de personnes

1 La charge ou le nombre de per­sonnes men­tion­nés dans le per­mis de nav­ig­a­tion ne doivent pas être dé­passés. S’il y a des marques d’en­fonce­ment, le bat­eau ne doit pas s’en­fon­cer au-delà de la lim­ite in­férieure de ces marques.

2 La charge doit être dis­posée de man­ière à ne pas mettre en danger la sé­cur­ité du bat­eau ni à gên­er la vis­ib­il­ité né­ces­saire à la con­duite.

3 Lor­sque des en­fants de moins de 12 ans se trouvent à bord et que la place le per­met, 3 en­fants peuvent être comptés pour 2 adultes sur les bat­eaux de plais­ance. Un adulte et 2 en­fants peuvent se trouver à bord d’un bat­eau ad­mis pour le trans­port de 2 per­sonnes.

4 Si le nombre de per­sonnes ou la charge ad­miss­ible n’ont pas été fixés, le bat­eau sera char­gé de man­ière que sa sé­cur­ité ne soit pas com­prom­ise.

Art. 8 Documents

Les doc­u­ments exigés par la présente or­don­nance doivent être pris à bord et être pré­sen­tés à toute réquis­i­tion de l’autor­ité com­pétente.

Art. 9 Protection des signaux de la voie navigable

1 Il est in­ter­dit d’en­lever, de mod­i­fi­er, d’en­dom­mager, de rendre im­pro­pres à leur des­tin­a­tion les sig­naux de la voie nav­ig­able, ou de s’y am­ar­rer.

2 Ce­lui qui en­dom­mage un sig­nal de la voie nav­ig­able doit en aviser sans délai la po­lice.

Art. 10 Protection des eaux

1 Il est in­ter­dit de vers­er ou de lais­s­er s’écouler dans l’eau des sub­stances de nature à pollu­er ou à en altérer les pro­priétés.

2 Si, par suite d’in­ad­vert­ance, de tell­es sub­stances sont tombées ou risquent de tom­ber à l’eau, le con­duc­teur doit aviser sans délai la po­lice s’il n’est pas en mesure d’écarter lui-même le danger ou la pol­lu­tion.

3 Le con­duc­teur qui con­state la présence dans la voie nav­ig­able de car­bur­ant, de lub­ri­fi­ant en quant­ité ap­pré­ciable ou d’autres sub­stances dangereuses pour l’eau est tenu d’aviser la po­lice.

4 Pour les moteurs util­is­ant un mélange de car­bur­ant et de lub­ri­fi­ant, l’huile doit être biodé­grad­able.36

36In­troduit par le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

Art. 11 Protection contre les nuisances

Les émis­sions de bruit, de fumée, de gaz d’échap­pe­ment et d’odeurs ne doivent pas dé­pass­er la lim­ite in­évit­able pour un bat­eau en bon or­dre de marche, util­isé selon les règles.

Art. 12 Accidents et assistance

1 En cas d’ac­ci­dent, le con­duc­teur prend toute mesure né­ces­saire pour la pro­tec­tion ou le sauvetage des per­sonnes se trouv­ant à bord.

2 Après un ac­ci­dent de nav­ig­a­tion, toute per­sonne im­pli­quée doit se tenir à dispo­si­tion afin que puis­sent être ét­ablies son iden­tité, les ca­ra­ctéristiques de son bat­eau et la nature de sa par­ti­cip­a­tion à l’ac­ci­dent. Est con­sidéré comme im­pli­quée dans un ac­ci­dent de nav­ig­a­tion toute per­sonne dont le com­porte­ment peut avoir con­tribué à l’ac­ci­dent.

3 Le con­duc­teur est tenu de prêter as­sist­ance im­mé­di­ate aux per­sonnes ou bat­eaux en danger, dans la mesure com­pat­ible avec la sé­cur­ité de son propre bat­eau. Au be­soin, il de­mande l’aide de tiers.

4 S’il y a des blessés, des morts ou des dis­parus, la po­lice doit être avisée sans délai.

5 En cas de dom­mages matéri­els, l’auteur du dom­mage avise dès que pos­sible le lé­sé.

Art. 13 Bateaux échoués ou coulés

Lor­squ’un bat­eau est échoué ou coulé et qu’il en ré­sulte un danger pour la sé­cur­ité de la nav­ig­a­tion, les sig­naux prévus aux art. 26 et 29 doivent être mon­trés et les mesur­es pro­pres à écarter le danger, prises im­mé­di­ate­ment. S’il n’est pas pos­sible de le faire, la po­lice sera avisée sans délai.

Art. 14 Ordres des autorités

1 Les con­duc­teurs et les sur­veil­lants d’ét­ab­lisse­ments flot­tants doivent se con­form­er aux or­dres que leur donnent les agents des autor­ités com­pétentes aux fins d’as­surer la sé­cur­ité du trafic ou d’écarter les dif­fi­cultés que la nav­ig­a­tion peut pré­senter.

2 Les con­duc­teurs et les sur­veil­lants d’ét­ab­lisse­ments flot­tants doivent égale­ment se con­form­er aux pre­scrip­tions de ca­ra­ctère tem­po­raire émises dans des cas spé­ci­aux, tels que mani­fest­a­tions au sens de l’art. 72, travaux sur l’eau ou sur les rives, ou hautes eaux.

Art. 14a Droit de priorité 37

1 Sur de­mande, l’autor­ité com­pétente peut ac­cord­er le droit de pri­or­ité à un bat­eau à pas­sagers qui n’est pas un bat­eau en ser­vice réguli­er et pour le­quel une autor­isa­tion can­tonale de trans­port­er des voy­ageurs a été oc­troyée con­formé­ment à l’or­don­nance du 4 novembre 2009 sur le trans­port de voy­ageurs38 dans la mesure où la présente or­don­nance le per­met.

2 Le droit de pri­or­ité ne peut être ac­cordé qu’aux con­di­tions suivantes:

a.
le re­quérant en at­teste le be­soin;
b.
le droit de pri­or­ité fa­cilite le flux de cir­cu­la­tion, et
c.
la sé­cur­ité des autres us­agers de la cir­cu­la­tion, not­am­ment celle des bat­eaux en ser­vice réguli­er, n’est pas com­prom­ise.

37 In­troduit par le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

38 RS 745.11

Art. 15 Contrôle

Les con­duc­teurs et les sur­veil­lants d’ét­ab­lisse­ments flot­tants doivent prêter l’ap­pui né­ces­saire aux autor­ités de sur­veil­lance com­pétentes.

22 Signes distinctifs des bateaux

Art. 16 Signes distinctifs 39

1 Les bat­eaux qui sont mis en ex­ploit­a­tion ou qui sta­tionnent sur un plan d’eau ou au-des­sus de ce­lui-ci doivent être pour­vus de signes dis­tinc­tifs at­tribués par l’autor­ité com­pétente, con­formé­ment à l’an­nexe 1a.40

2 Ne sont pas sou­mis à cette dis­pos­i­tion:

a.
les bat­eaux des en­tre­prises de nav­ig­a­tion au bénéfice d’une con­ces­sion fédé­rale;
b.
les bat­eaux dont la lon­gueur est in­férieure à 2,50 m;
c.41
les en­gins de plage et autres bat­eaux semblables;
d.42
les bat­eaux à pa­gaie, les bat­eaux de com­péti­tion à l’aviron, les planches à voile et les kite­sur­fs.43

2bis Ne sont pas non plus sou­mis à cette dis­pos­i­tion les bat­eaux non mo­tor­isés, non util­isés pour le trans­port pro­fes­sion­nel, dont la lon­gueur de la coque ne dé­passe pas 4 m, s’ils nav­iguent en eaux cour­antes, sur un canal, dans la zone riveraine in­térieure ou à une dis­tance max­i­m­ale de 150 m des bat­eaux qui les ac­com­pagnent et qu’ils:

a.
dis­posent d’une déclar­a­tion de con­form­ité telle que visée à l’art. 148j;
b.
sat­is­font à la norme SN EN ISO 6185-1, 2001, Bat­eaux pneu­matiques – Partie 1: Bat­eaux équipés d’un moteur d’une puis­sance max­i­m­ale de 4,5 kW44;
c.
ne sont pas équipés d’un tableau ar­rière fixe ni d’un fond ri­gide;
d.
sont con­stitués de plusieurs com­par­ti­ments à air.45

3Les bat­eaux visés à l’al. 2, let. a, portent un nom qui peut se com­poser de lettres et de chif­fres. Ceux qui sont men­tion­nés aux let. b à d et à l’al. 2bis portent à un en­droit bi­en vis­ible le nom et l’ad­resse du pro­priétaire ou du déten­teur.46

39 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 9 mars 2001, en vi­gueur depuis le 1er mai 2001 (RO 2001 1089).

40Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis 1er janv. 2016 (RO 2015 4351).

41 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 2 mai 2007, en vi­gueur depuis le 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

42 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 2 mai 2007, en vi­gueur depuis le 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

43 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 8 avr. 1998, en vi­gueur depuis le 15 mai 1998 (RO 1998 1476).

44 La norme peut être con­sultée gra­tu­ite­ment ou ob­tenue contre paiement auprès de l’As­so­ci­ation suisse de nor­m­al­isa­tion (SNV), Sulzer­allee 70, 8404Win­ter­thour; www.snv.ch.

45 In­troduit par le ch. I de l’O du 1er mai 2019, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2020 (RO 20191759).

46 In­troduit par le ch. I de l’O du 8 avr. 1998 (RO 1998 1476). Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 1er mai 2019, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2020 (RO 20191759).

Art. 17 Application des signes distinctifs

1Les signes dis­tinc­tifs sont ap­pli­qués sur chaque bord du bat­eau, à un en­droit bi­en vis­ible, en ca­ra­ctères lat­ins et chif­fres ar­abes résist­ant aux in­tem­péries. Le can­ton peut en outre pré­voir un sym­bole naut­ique ou des ar­m­oir­ies. Pour les bat­eaux ay­ant un per­mis de nav­ig­a­tion col­lec­tif, il suf­fit de mettre les signes dis­tinc­tifs à un en­droit bi­en vis­ible.47

2 Les ca­ra­ctères et les chif­fres doivent avoir au moins 8 cm de haut pour les bat­eaux d’une lon­gueur ne dé­passant pas 15 m, au moins 20 cm pour les autres bat­eaux. Leur largeur et l’épais­seur des traits seront ad­aptées à la hauteur. Les ca­ra­ctères et chif­fres doivent être clairs sur fond fon­cé ou fon­cés sur fond clair et bi­en lis­ibles.

3 L’autor­ité com­pétente peut pre­scri­re l’util­isa­tion de plaques de con­trôle con­formé­ment à l’an­nexe 1a.48

47Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 8 avr. 1998, en vi­gueur depuis le 15 mai 1998 (RO 1998 1476).

48 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

23 Signalisation des bateaux

Art. 18 Généralités 49

Les bat­eaux portent, de nu­it et par temps bouché (brouil­lard, ra­fales de neige, etc.) les feux pre­scrits, de jour, les pan­neaux, pa­vil­lons et bal­lons pre­scrits. Les sig­naux sont re­produits à l’an­nexe 2.

49Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

Art. 18a Genres de feux 50

1 Les feux de mât émettent une lu­mière blanche vis­ible de l’av­ant sur un arc d’ho­ri­zon de 225°, soit 112° 30’ sur chaque bord. Les feux de proue sont con­sidérés comme des feux de mât.

2 Les feux de côté sont vert à tri­bord et rouge à bâbord. Ils sont vis­ibles de l’av­ant, sur le bord cor­res­pond­ant, sur un arc d’ho­ri­zon de 112° 30’.

3 Un feu bicolore est un feu qui com­bine les deux feux de côté en un seul fan­al.

4 Un feu de poupe émet une lu­mière blanche vis­ible de l’ar­rière sur un arc d’ho­ri­zon de 135°, soit 67° 30’ de chaque bord.

5 Un feu de mât tri­colore com­bine en un seul fan­al les deux feux de côté et le feu de poupe.

6 Les feux vis­ibles de tous les côtés le sont sur un arc d’ho­ri­zon de 360°.

50In­troduit par le ch. I de l’O du 11 sept. 1991 (RO 1992 219). Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

Art. 18b Positionnement des feux 51

1 Les feux pre­scrits sont placés de man­ière bi­en vis­ible et n’éblouis­sent pas le con­duc­teur. Sauf dis­pos­i­tion con­traire, ils doivent dif­fuser une lu­mière uni­forme et con­tin­ue.

2 Les feux de mât et les feux vis­ibles de tous les côtés doivent en prin­cipe être placés dans l’axe lon­git­ud­in­al cent­ral du bat­eau.

3 La dis­tance min­i­male du feu de mât par rap­port au point d’in­ter­sec­tion de la ligne re­li­ant les feux de côté et de l’axe lon­git­ud­in­al est de 1,0 m.

4 Les feux de mât tri­colores doivent être placés à la pointe du mât ou à prox­im­ité de celle-ci.

5 Les feux de côté doivent être placés à la même hauteur au-des­sus de la ligne de flot­tais­on.

6 Les feux bicolores doivent être placés dans la partie av­ant du bat­eau, en prin­cipe sur l’axe lon­git­ud­in­al cent­ral.52

7 Sur les bat­eaux mo­tor­isés dont la lon­gueur de la coque est in­férieure à 12 m, les feux de mât et les feux vis­ibles de tous les côtés peuvent être dé­placés latérale­ment par rap­port à l’axe lon­git­ud­in­al cent­ral s’il n’est pas pos­sible de les pla­cer sur ce derni­er. Dans ce cas, un feu bicolore doit être placé sur l’axe lon­git­ud­in­al cent­ral du bat­eau ou aus­si près que pos­sible de l’axe lon­git­ud­in­al sur le­quel se situe le feu de mât dé­placé latérale­ment.53

8 Sur tous les bat­eaux, à l’ex­cep­tion des bat­eaux de sport et de plais­ance, le feu de poupe doit être placé sur l’axe lon­git­ud­in­al cent­ral du bat­eau.

9 Sur les bat­eaux de sport et de plais­ance, le feu de poupe doit être placé aus­si près que pos­sible de la poupe.

51 In­troduit par le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

52 Er­rat­um du 18 fév. 2020 (RO 2020 499).

53 Er­rat­um du 15 mars 2016 (RO 2016 919).

Art. 19 Portée et intensité des feux 54

1 Ab­ro­gé

2 Sur les bat­eaux, à l’ex­cep­tion des bat­eaux de sport et de plais­ance, la portée des feux par nu­it sombre et air limp­ide est d’au moins:

Genre du feu

Blanc ou jaune

Rouge ou vert

clair

4 km (env. 2,2 NM)

3 km (env. 1,62 NM)

or­din­aire

2 km (env. 1,1 NM)

1,5 km (env. 0,81 NM)

3 Les portées min­i­males pre­scrites à l’al. 2 sont réputées con­formes lor­sque les feux ont l’in­tens­ité suivante:

Portée min­i­male en kilo­mètres

In­tens­ité en can­delas

4

10,0

3

4,1

2

1,4

1,5

0,7

4 Sur les bat­eaux de sport et de plais­ance dont la lon­gueur de la coque est in­férieure à 12 m, la portée) min­i­male des feux est de:

a.
1 mille naut­ique (env. 1,85 km) pour les feux de côté et les feux bicolores;
b.
2 milles naut­iques (env. 3,70 km) pour les feux de mât, les feux de poupe et les feux blancs vis­ibles de tous les côtés;
c.
1 mille naut­ique pour les fais­ceaux lu­mineux bâbord et tri­bord des feux de mât tri­colores et 2 milles naut­iques pour le fais­ceau lu­mineux de poupe des feux de mât tri­colores.

5 Sur les bat­eaux de sport et de plais­ance dont la lon­gueur de la coque est supérieure ou égale à 12 m mais in­férieure à 20 m, la portée min­i­male des feux est de:

a.
2 milles naut­iques (env. 3,70 km) pour les feux de côté, les feux bicolores, les feux de poupe et pour tous les fais­ceaux lu­mineux des feux de mât tri­colores;
b.
3 milles naut­iques (env. 5,55 km) pour les feux de mât.

6 Sur les bat­eaux de sport et de plais­ance dont la lon­gueur de la coque est supérieure ou égale à 20 m, la portée min­i­male des feux est de:

a.
2 milles naut­iques (env. 3,70 km) pour les feux de côté et les feux de poupe;
b.
5 milles naut­iques (env. 9,25 km) pour les feux de mât.

7 Sur les bat­eaux, à l’ex­cep­tion des bat­eaux de sport et de plais­ance, les feux de mât, les feux de mât tri­colores, les feux de côté et les feux bicolores sont des feux clairs, tandis que les feux de poupe et les feux blancs vis­ibles de tous les côtés sont des feux or­din­aires.

54 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

Art. 20 Panneaux, pavillons et ballons

1 Les pan­neaux, pa­vil­lons et bal­lons pre­scrits sont placés de man­ière à être bi­en vis­ibles. Leurs couleurs doivent être aisé­ment re­con­naiss­ables. Les pan­neaux et pa­vil­lons auront une hauteur et une largeur d’au moins 60 cm. Les bal­lons doivent avoir un diamètre d’au moins 30 cm.

2 Les bal­lons peuvent être re­m­placés par des dis­pos­i­tifs de même ap­par­ence, ex­clu­ant toute con­fu­sion.

Art. 21 Signaux visuels interdits

1 Il est in­ter­dit de port­er des sig­naux visuels autres que ceux qui sont prévus ou de les util­iser dans des con­di­tions autres que celles pre­scrites ou ad­mises.

2 L’Of­fice fédéral des trans­ports (OFT) peut autor­iser d’autres sig­naux visuels dans des buts déter­minés.55

55 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

Art. 22 Feux de secours

1 Lor­sque des feux pre­scrits ces­sent de fonc­tion­ner, ils doivent être re­m­placés sans délai par des feux de secours. Si le feu pre­scrit doit être clair, il peut être re­m­placé par un feu or­din­aire. Une situ­ation con­forme aux pre­scrip­tions sera ré­t­ablie dès que pos­sible.

2 Si les feux de secours ne peuvent être mis en ser­vice et que la sé­cur­ité l’ex­ige, un feu or­din­aire blanc vis­ible sur tout l’ho­ri­zon sera mis en place.

Art. 23 Lumières et projecteurs

Il est in­ter­dit de faire us­age de lu­mières et de pro­jec­teurs:

a.
qui peuvent être con­fon­dus avec les feux prévus;
b.
qui produis­ent un éblouisse­ment et mettent en danger ou gên­ent la nav­iga­tion ou la cir­cu­la­tion à terre.

Art. 24 Bateaux motorisés 56

1 De nu­it et par temps bouché, en cours de route, les bat­eaux mo­tor­isés portent:

a.
un feu de mât;
b.
des feux de côté dis­tincts;
c.
un feu de poupe.

2 Pour les bat­eaux de pêche pro­fes­sion­nelle, les feux suivants sont égale­ment autor­isés:

a.
des feux or­din­aires au lieu de feux clairs;
b.
un feu blanc vis­ible de tous les côtés, placé dans l’axe lon­git­ud­in­al cent­ral du bat­eau, au lieu des feux de mât et de poupe. Le feu peut aus­si être placé sur la partie ar­rière du bat­eau.

3 De nu­it et par temps bouché, en cours de route, les bat­eaux de sport et de plais­ance mo­tor­isés et les bat­eaux à voile nav­i­guant à moteur portent:

a.
des feux de côté dis­tincts, un feu de mât et un feu de poupe;
b.
un feu bicolore, un feu de mât et un feu de poupe;
c.
un feu bicolore et un feu blanc vis­ible de tous les côtés, ou
d.
des feux de côté dis­tincts et un feu blanc vis­ible de tous les côtés.

4 Les bat­eaux à voile nav­i­guant à moteur et qui portent de nu­it et par temps bouché un feu de mât, un feu de poupe et des feux de côté peuvent re­m­pla­cer les feux de côté et le feu de poupe par un feu de mât tri­colore.

5 Un feu blanc vis­ible de tous les côtés est suf­f­is­ant pour:

a.
les bat­eaux dont la puis­sance propuls­ive n’ex­cède pas 6 kW;
b.
les bat­eaux de sport et de plais­ance dont la lon­gueur de la coque n’ex­cède pas 7 m et dont la vitesse n’ex­cède pas 7 nœuds (env. 13 km/h), à con­di­tion que cela soit in­scrit dans le per­mis de nav­ig­a­tion.

56Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

Art. 25 Bateaux non motorisés 57

1 De nu­it et par temps bouché, en cours de route, les bat­eaux non mo­tor­isés portent un feu or­din­aire blanc vis­ible de tous les côtés. Sur les bat­eaux à rames, ce derni­er peut aus­si pren­dre la forme d’un feu à éclats (art. 2, let. c, ch. 2).

2 De nu­it et par temps bouché, les bat­eaux à voile ne nav­i­guant qu’à la voile portent:

a.
des feux de côté dis­tincts et un feu de poupe;
b.
un feu bicolore et un feu de poupe;
c.
un feu tri­colore, ou
d.
un feu blanc vis­ible de tous les côtés.

3 En sus des dis­pos­i­tions de l’al. 2, les bat­eaux à voile ne nav­i­guant qu’à la voile peuvent, de nu­it et par temps bouché, port­er deux feux vis­ibles de tous les côtés su­per­posés ver­ticale­ment, à con­di­tion qu’il ne s’agisse pas de feux de mât tri­colores. Les feux doivent être placés à l’en­droit où ils sont le plus vis­ibles. Le feu supérieur doit être rouge, le feu in­férieur vert. Ces bat­eaux doivent aus­si port­er les feux de côté et le feu de poupe pre­scrits.

57Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

Art. 26 Bateaux en stationnement

1 De nu­it, les bat­eaux en sta­tion­nement, à l’ex­cep­tion de ceux qui sont am­ar­rés à la rive ou sur un lieu de sta­tion­nement autor­isé of­fi­ci­elle­ment, portent un feu or­din­aire blanc, vis­ible de tous les côtés.58

2 Lor­sque la sé­cur­ité de la nav­ig­a­tion l’ex­ige, les en­gins flot­tants doivent être éclai­rés de telle man­ière que leurs con­tours soi­ent re­con­naiss­ables.

58Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

Art. 27 Bateaux prioritaires 59

1 Les bat­eaux pri­oritaires portent:

a.
de nu­it et par temps bouché, en plus des feux exigés à l’art. 24, al. 1, un feu vert clair vis­ible de tous les côtés, placé si pos­sible 1 m plus haut que le feu de mât;
b.
de jour, un bal­lon vert vis­ible de tous les côtés.

2 Les bat­eaux pri­oritaires qui, en rais­on de pas­sages sous des ponts dans leur zone de nav­ig­a­tion, ne peuvent pas port­er la sig­nal­isa­tion visée à l’al. 1 de man­ière vis­ible de tous les côtés, doivent port­er la sig­nal­isa­tion de man­ière vis­ible sur un arc d’ho­ri­zon aus­si grand que pos­sible depuis l’av­ant.

59 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

Art. 28 Protection contre les remous

Les bat­eaux af­fectés à des tâches spé­ciales (mesur­es, recherches hy­dro­lo­giques et ac­tions de sauvetage) qui doivent être protégés contre les rem­ous peuvent port­er, avec l’ac­cord de l’autor­ité com­pétente:

a.60
de nu­it, outre les feux pre­scrits, un feu or­din­aire rouge, vis­ible de tous les côtés, et un feu or­din­aire blanc, vis­ible de tous les côtés et placé en­viron 1 m au-des­sous du premi­er;
b.
de jour, un pa­vil­lon dont la moitié supérieure est rouge, la moitié in­férieure blanche. Ce pa­vil­lon peut être re­m­placé par deux pa­vil­lons su­per­posés, le pa­vil­lon supérieur étant rouge, le pa­vil­lon in­férieur blanc.

60Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

Art. 29 Ancrages dangereux

1 Les bat­eaux dont les an­crages peuvent mettre en danger la nav­ig­a­tion portent:

a.61
de nu­it, deux feux or­din­aires blancs, vis­ibles de tous les côtés et placés l’un au-des­sus de l’autre à un in­ter­valle d’au moins 1 m;
b.
de jour, deux pa­vil­lons blancs su­per­posés.

2 Lor­sque la sé­cur­ité de la nav­ig­a­tion l’ex­ige, chaque an­crage sera sig­nalé de nu­it par des feux or­din­aires blancs, vis­ibles de tous les côtés, et de jour par des flot­teurs jau­nes.62

61Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

62Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

Art. 30 Bateaux des services d’intervention 63

1 Les bat­eaux de l’armée, de la po­lice et de l’ad­min­is­tra­tion des dou­anes peuvent port­er un ou plusieurs feux scin­til­lants bleus, vis­ibles de tous les côtés. Avec l’ac­cord de l’autor­ité com­pétente, les bat­eaux des pompi­ers, de la lutte contre la pol­lu­tion ain­si que des ser­vices de sauvetage et de secours peuvent aus­si port­er de tels feux.64

2 Si un bat­eau de la po­lice ou des ser­vices de sur­veil­lance de la frontière ou de la pêche veut en­trer en com­mu­nic­a­tion avec un autre bat­eau, il montre le pa­vil­lon lettre «K» du Code in­ter­na­tion­al de sig­naux (pa­vil­lon dont la moitié côté hampe est jaune et l’autre moitié bleue).

63 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 1er mai 2019, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2020 (RO 20191759).

64Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 1er mai 2019, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2020 (RO 20191759).

Art. 31 Bateaux des pêcheurs au travail 65

1 Pendant la pose et le relève­ment des filets, les bat­eaux de pêche pro­fes­sion­nelle portent:

a.
de nu­it, un feu or­din­aire jaune vis­ible de tous les côtés;
b.
de jour, un bal­lon jaune.66

2 Les bat­eaux pêchant de jour à la traîne portent un bal­lon blanc.

65Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

66Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

Art. 32 Signalisation lors de plongée subaquatique

1 Lors de plongée sub­aquatique à partir de la rive, un pan­neau re­produis­ant la lettre «A» du Code in­ter­na­tion­al de sig­naux (pa­vil­lon en forme de guid­on à deux pointes dont la moitié côté hampe est blanche et l’autre moitié bleue) doit être his­sé.

2 Lors de plongée sub­aquatique à partir d’un bat­eau, le pan­neau visé à l’al. 1 doit être mis sur le bat­eau et être vis­ible de tous les côtés.67

3 De nu­it et par temps bouché, le pan­neau visé aux al. 1 et 2 doit être éclairé de man­ière ef­ficace.68

67 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 2 mai 2007, en vi­gueur depuis le 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

68 In­troduit par le ch. I de l’O du 2 mai 2007, en vi­gueur depuis le 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

24 Signalisation sonore des bateaux

Art. 33 Généralités

1 Les sig­naux son­ores pre­scrits et ceux ad­mis selon l’an­nexe 3 doivent être émis:

a.69
sur les bat­eaux à moteur, ex­cepté les bat­eaux de plais­ance et les bat­eaux de sport, au moy­en d’avertis­seurs son­ores ac­tion­nés méca­nique­ment ou élec­tri­que­ment;
b.
sur les autres bat­eaux, au moy­en d’un klax­on ou d’une corne ap­pro­priés. Pour les bat­eaux à rames et les bat­eaux à voile jusqu’à 15 m2 de sur­face véli­que, un sif­flet suf­fit.

2 Les sig­naux son­ores doivent être émis sous forme de sons de hauteur con­stante. Un son bref a une durée d’en­viron une seconde, un son pro­longé, une durée d’en­viron quatre secondes. L’in­ter­valle entre deux sons suc­ces­sifs est d’en­viron une se­conde.

3 La volée de cloche a une durée d’en­viron quatre secondes. Elle peut être re­m­placée par des coups frap­pés sur un ob­jet métal­lique.

4 Les bat­eaux de la po­lice en ser­vice ur­gent peuvent faire us­age d’un aver­tis­seur à deux sons al­tern­és ou d’une sirène. Avec l’ac­cord de l’autor­ité com­pétente, les bat­eaux de l’ad­min­is­tra­tion des dou­anes, des pompi­ers, de la lutte contre la pol­lu­tion et des ser­vices de sauvetage peuvent aus­si util­iser de tels ap­par­eils lor­squ’ils se trou­vent en ser­vice ur­gent.70

69 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 9 mars 2001, en vi­gueur depuis le 1er mai 2001 (RO 2001 1089).

70Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

Art. 34 Signaux sonores

Les sig­naux son­ores ci-après ne doivent être émis que lor­sque la sé­cur­ité de la navi­ga­tion et des autres us­agers de la voie nav­ig­able l’ex­ige:

a.
un son pro­longé:

«At­ten­tion» ou «j’avance en ligne droite»;

b.
un son bref:

«Je vi­ens sur tri­bord»;

c.
deux sons brefs:

«Je vi­ens sur bâbord»;

d.
trois sons brefs:

«Je bats en ar­rière»;

e.
quatre sons brefs:

«Je suis in­cap­able de manœuvrer»;

f.
série de sons très brefs:

«Danger d’abor­d­age».

Art. 35 Signaux sonores interdits

1 Il est in­ter­dit d’émettre des sig­naux son­ores autres que ceux qui sont prévus ou de les util­iser dans des con­di­tions autres que celles pre­scrites ou autor­isées.

2 L’OFT71 peut autor­iser, dans des buts déter­minés, d’autres sig­naux son­ores.

71 Nou­velle ex­pres­sion selon le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351). Il a été tenu compte de cette mod. dans tout le texte.

25 Signalisation de la voie navigable

Art. 36 Généralités

1 Sans préju­dice des autres dis­pos­i­tions de la présente or­don­nance, les con­duc­teurs doivent obéir aux pre­scrip­tions et tenir compte des re­com­manda­tions ou in­dic­a­tions qui sont portées à leur con­nais­sance par les sig­naux de la voie nav­ig­able re­produits à l’an­nexe 4.

2 L’autor­ité com­pétente fixe le lieu et le genre des sig­naux à in­staller ou à en­lever.

Art. 37 Signalisation de certains plans d’eau

1 Les plans d’eau in­ter­dits à toute nav­ig­a­tion sont sig­nalés au moy­en de bouées jau­nes de forme sphérique. Cette sig­nal­isa­tion peut être com­plétée par des pan­neaux A.1.

2 Les plans d’eau in­ter­dits à cer­taines catégor­ies de bat­eaux seule­ment sont sig­nalés au moy­en de bouées jaunes de forme sphérique et de pan­neaux in­di­quant la nature de l’in­ter­dic­tion (A.2, A.3 ou A.4).

3 Les plans d’eau et les couloirs de dé­part ouverts au wake­sur­f­ing et au ski naut­ique dans les zones riveraines sont sig­nalés au moy­en de bouées jaunes de forme sphérique et par des pan­neaux E.5 (an­nexe 4, ch. I) placés sur la rive. Les bouées des couloirs de dé­part côté large ont un diamètre double par rap­port aux autres; vu du large, le som­met de la bouée gauche est peint en rouge, ce­lui de la bouée droite en vert.72

4 Les chenaux d’ac­cès aux ports et aux em­bouchures de rivières ou canaux peuvent être sig­nalés, vus du large, à gauche par des bouées rouges de forme cyl­indrique, à droite, par des bouées vertes de forme co­nique, ou en­core par des sig­naux fixes. De nu­it, la sig­nal­isa­tion peut être con­stituée par des feux à éclats rouges à gauche, verts à droite.

5 Les chenaux des rivières et des canaux peuvent être sig­nalés par des pan­neaux A.12 ou D.2.

6 Les plans d’eau ouverts au kite­surf dans les zones riveraines peuvent être sig­nalés par des pan­neaux E.5ter (an­nexe 4, ch. I) placés sur la rive.73

72Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 15 janv. 2014, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2014 (RO 2014 261).

73 In­troduit par le ch. I de l’O du 2 mai 2007 (RO 2007 2275). Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 15 janv. 2014, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2014 (RO 2014 261).

Art. 38 Entrées des ports et débarcadères

1 Les en­trées des ports ouverts au trafic général, de même que celles des rivières et canaux nav­ig­ables sont sig­nalées, de nu­it et par temps bouché, sur le môle de droite vu du large, par un feu vert, sur ce­lui de gauche, par un feu rouge. Un feu de dir­ec­tion jaune peut être placé en sup­plé­ment.

2 Les débar­cadères pour bat­eaux à pas­sagers qui se trouvent en de­hors des ports sont, de nu­it et par temps bouché, sig­nalés en règle générale par un ou plusieurs feux rou­ges. Un feu de dir­ec­tion jaune peut être placé en sup­plé­ment.

3 Après en­tente avec l’autor­ité com­pétente, les ports et débar­cadères autres que ceux men­tion­nés aux al. 1 et 2 peuvent être sig­nalés de la même man­ière.

4 Les feux visés aux al. 1 et 2, à l’ex­cep­tion des feux de dir­ec­tion, peuvent être à éclats ou à éclats groupés.74

5 Les en­droits où il est in­ter­dit de se baign­er (art. 77) peuvent être sig­nalés par le pan­neau A.14 (cf. an­nexe 4).75

74Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

75 In­troduit par le ch. I de l’O du 2 mai 2007, en vi­gueur depuis le 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

Art. 39 Signaux de balisage 76

1 De nu­it ou par temps bouché, les sig­naux son­ores prévus à l’an­nexe 4, ch. II, ou des feux à éclats jaunes peuvent être émis à partir d’in­stall­a­tions fixes.

2 Si la sé­cur­ité de la nav­ig­a­tion l’ex­ige, les ponts, les obstacles à la nav­ig­a­tion et les in­stall­a­tions pour la nav­ig­a­tion doivent être sig­nal­isés aux frais de leurs pro­priétaires par des réflec­teurs radars con­formé­ment à l’an­nexe 4, ch. I, let. G.4.

76Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 15 janv. 2014, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2014 (RO 2014 261).

Art. 40 Signaux d’avis de tempête 77

1 L’avis de fort vent (feu or­ange scin­til­lant à en­viron 40 ap­par­i­tions de lu­mière par minute) at­tire l’at­ten­tion sur le danger de l’ar­rivée de vents dont les ra­fales peuvent at­teindre 25 à 33 nœuds (env. 46 à 61 km/h), sans in­dic­a­tion pré­cise de l’heure. Il est émis aus­si tôt que pos­sible.78

2 L’avis de tem­pête (feu or­ange scin­til­lant à en­viron 90 ap­par­i­tions de lu­mière par minute) at­tire l’at­ten­tion sur le danger de l’ar­rivée de vents dont les ra­fales peuvent dé­pass­er 33 nœuds (env. 61 km/h).79

77 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 15 janv. 2014, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2014 (RO 2014 261).

78 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

79 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 1er mai 2019, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2020 (RO 20191759).

25a Incapacité de conduire et valeurs limites80

80 Introduit par le ch. I de l’O du 15 janv. 2014 (RO 2014 261). Nouvelle teneur selon le ch. I de l’O du 1er mai 2019, en vigueur depuis le 1er janv. 2020 (RO 20191759).

Art. 40a Valeurs limites générales

1 L’in­ca­pa­cité de con­duire due à l’al­cool (état d’ébriété) est dans tous les cas con­sidérée comme avérée lor­squ’une per­sonne par­ti­cipant à la con­duite d’un bat­eau re­m­plit l’un des critères suivants:

a.
elle a un taux d’al­cool dans le sang de 0,50 ‰ ou plus;
b.
elle a un taux d’al­cool dans l’air ex­piré de 0,25 mg/l ou plus;
c.
elle a une quant­ité d’al­cool dans l’or­gan­isme en­traîn­ant le taux d’al­cool dans le sang fixé à la let. a.

2 Est con­sidéré comme qual­i­fié:

a.
un taux d’al­cool dans le sang de 0,80 ‰ ou plus;
b.
un taux d’al­cool dans l’air ex­piré de 0,40 mg/l ou plus.

3 L’in­ca­pa­cité de con­duire due à des stupéfi­ants est con­sidérée comme avérée lor­sque la valeur de l’une des sub­stances mesur­ées dans le sang at­teint ou dé­passe les lim­ites suivantes:

a.
tétrahy­drocan­nabin­ol (can­nabis)1,5 µg/l
b.
morphine libre (héroïne/morphine)15 µg/l
c.
cocaïne15 µg/l
d.
am­phétam­ine15 µg/l
e.
méthamphétam­ine15 µg/l
f.
MDEA (méthylè­ne­di­oxyéthylamphétam­ine)15 µg/l
g.
MDMA (méthylè­ne­di­oxyméthylamphétam­ine)15 µg/l

4 Pour les per­sonnes qui peuvent prouver qu’elles con­som­ment une ou plusieurs sub­stances énumérées à l’al. 3 sur or­don­nance médicale, l’in­ca­pa­cité de con­duire n’est pas con­sidérée comme avérée par la seule détec­tion de ces sub­stances.

5 Font ex­cep­tion à l’in­ter­dic­tion de con­duire en rais­on de l’ef­fet de l’al­cool ou de stupéfi­ants visée aux al. 1 à 4 les per­sonnes qui se trouvent:

a.
sur les bat­eaux visés à l’art. 16, al. 2, let. b à d;
b.
sur les bat­eaux non mo­tor­isés dont la lon­gueur de la coque ne dé­passe pas 4 m et dont les ca­ra­ctéristiques sat­is­font aux con­di­tions de l’art. 16, al. 2bis, let. a à d.

Art. 40abis Valeurs limites particulières

1 Une per­sonne par­ti­cipant à la con­duite d’un bat­eau des­tiné au trans­port pro­fes­sion­nel n’est pas autor­isée à con­duire sous l’ef­fet de l’al­cool lor­squ’elle re­m­plit l’un des critères suivants:

a.
elle a un taux d’al­cool dans le sang de 0,10 ‰ ou plus;
b.
elle a un taux d’al­cool dans l’air ex­piré de 0,05 mg/l;
c.
elle a une quant­ité d’al­cool dans l’or­gan­isme en­traîn­ant le taux d’al­cool dans le sang fixé à la let. a.

2 Les valeurs lim­ites fixées à l’art. 40a, al. 1, sont ap­plic­ables:

a.
aux sa­peurs-pompi­ers de milice ou aux autres ser­vices d’in­ter­ven­tion de milice lors des in­ter­ven­tions ur­gentes et des dé­place­ments y re­latifs;
b.
aux sa­peurs-pompi­ers pro­fes­sion­nels, aux polici­ers, aux dou­aniers, aux membres de la pro­tec­tion civile et du ser­vice de santé lors des in­ter­ven­tions ur­gentes et des dé­place­ments y re­latifs, ain­si qu’aux per­sonnes man­datées par ces or­gan­isa­tions, pour autant qu’elles soi­ent mo­bil­isées à cet ef­fet et qu’elles ne soi­ent ni en ser­vice ni de per­man­ence.

25b Contrôle de la capacité de conduire81

81 Introduit par le ch. I de l’O du 15 janv. 2014, en vigueur depuis le 15 fév. 2014 (RO 2014 261).

Art. 40b Tests préliminaires

1 La po­lice peut util­iser des ap­par­eils de test prélim­in­aire pour déter­miner s’il y a eu con­som­ma­tion d’al­cool.

2 Lor­squ’il ex­iste des in­dices ac­crédit­ant que la per­sonne con­trôlée est in­cap­able de con­duire à cause d’une autre sub­stance que l’al­cool et qu’elle a con­duit un bat­eau dans cet état, par­ti­cipé à la con­duite de ce­lui-ci ou ex­er­cé un ser­vice naut­ique à bord d’un bat­eau, la po­lice peut or­don­ner un test prélim­in­aire per­met­tant de décel­er la présence de stupéfi­ants ou de médic­a­ments, not­am­ment dans les ur­ines, la salive ou la sueur.

3 Les tests prélim­in­aires doivent être ef­fec­tués con­formé­ment aux pre­scrip­tions du fab­ric­ant de l’ap­par­eil.

4 Il y a lieu de ren­on­cer à d’autres mesur­es d’in­vest­ig­a­tion lor­sque le ré­sultat du test prélim­in­aire est nég­atif et que la per­sonne con­trôlée ne présente aucun signe d’in­ca­pa­cité de con­duire.

5 Si le ré­sultat du test prélim­in­aire révèle la présence d’al­cool ou que la po­lice a ren­on­cé à util­iser un ap­par­eil de test prélim­in­aire, elle procède à un con­trôle au moy­en d’un éthylomètre.

Art. 40bbis Contrôle de l’alcool dans l’air expiré 82

1 Le con­trôle de l’al­cool dans l’air ex­piré peut être ef­fec­tué au moy­en:

a.
d’un éthylotest au sens de l’art. 40c;
b.
d’un éthylomètre au sens de l’art. 40cbis.

2 Si une mesure est ef­fec­tuée au moy­en d’un éthylotest, cer­taines valeurs peuvent être re­con­nues par voie de sig­na­ture (art. 40c, al. 5 et 6).

82 In­troduit par le ch. I de l’O du 1er mai 2019, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2020 (RO 20191759).

Art. 40c Contrôle au moyen d’un éthylotest et reconnaissance des valeurs 83

1 Le con­trôle ef­fec­tué au moy­en d’un éthylotest peut avoir lieu:

a.
au plus tôt 20 minutes après la dernière con­som­ma­tion d’al­cool, ou
b.
après que la per­sonne con­trôlée s’est rincé la bouche con­formé­ment aux in­dic­a­tions éven­tuelles du fab­ric­ant de l’ap­par­eil.

2 Les éthylotests doivent sat­is­faire aux ex­i­gences de l’or­don­nance du 15 fév­ri­er 2006 sur les in­stru­ments de mesure84 et aux dis­pos­i­tions d’ex­écu­tion du Dé­parte­ment fédéral de justice et po­lice.

3 Le maniement des éthylotests en vue du con­trôle de l’al­cool dans l’air ex­piré est régi par les pre­scrip­tions que l’Of­fice fédéral des routes a édictées en vertu de l’art. 11, al. 5, de l’or­don­nance du 28 mars 2007 sur le con­trôle de la cir­cu­la­tion routière (OC­CR)85.

4 Il y a lieu d’ef­fec­tuer deux mesur­es. Si leurs ré­sultats di­ver­gent de plus de 0,05 mg/l, il con­vi­ent de procéder à deux nou­velles mesur­es. Si la différence dé­passe de nou­veau 0,05 mg/l et s’il y a des in­dices de con­som­ma­tion d’al­cool, il y a lieu d’or­don­ner un con­trôle ef­fec­tué au moy­en d’un éthylomètre ou une ana­lyse de sang.

5 Si la différence entre les ré­sultats des mesur­es visées à l’al. 4 ne dé­passe pas 0,05 mg/l, c’est le plus faible des deux ré­sultats qui est déter­min­ant. L’état d’ébriété est con­sidéré dans tous les cas comme avéré si les con­di­tions suivantes sont re­m­plies:

a.
pour les bat­eaux mo­tor­isés: la per­sonne con­trôlée a par­ti­cipé à la con­duite d’un bat­eau mo­tor­isé, le plus faible des deux ré­sultats des mesur­es du taux d’al­cool dans le sang est supérieur ou égal à 0,25 mg/l, mais in­férieur à 0,40 mg/l, et la per­sonne en ques­tion re­con­naît cette valeur par sa sig­na­ture;
b.
pour les bat­eaux non mo­tor­isés: la per­sonne con­trôlée a par­ti­cipé à la con­duite d’un bat­eau non mo­tor­isé, le plus faible des deux ré­sultats des mesur­es du taux d’al­cool dans le sang est supérieur ou égal à 0,25 mg/l, mais in­férieur à 0,55 mg/l, et la per­sonne en ques­tion re­con­naît cette valeur par sa sig­na­ture.

6 Pour les per­sonnes par­ti­cipant à la con­duite d’un bat­eau des­tiné au trans­port pro­fes­sion­nel, l’in­ca­pa­cité de con­duire con­formé­ment à l’art. 40abis, al. 1, est réputée ét­ablie si le plus faible des deux ré­sultats des mesur­es cor­res­pond à un taux d’al­cool dans le sang de 0,05 mg/l ou plus, mais de moins de 0,40 mg/l, et que la per­sonne con­cernée re­con­naît cette valeur par sa sig­na­ture.

83 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 1er mai 2019, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2020 (RO 20191759).

84 RS 941.210

85 RS 741.013

Art. 40cbis Contrôle au moyen d’un éthylomètre 86

1 Le con­trôle ef­fec­tué au moy­en d’un éthylomètre peut avoir lieu au plus tôt dix minutes après la dernière con­som­ma­tion d’al­cool.

2 Si l’éthylomètre décèle la présence d’al­cool dans la bouche, il faut at­tendre au moins cinq minutes sup­plé­mentaires pour ef­fec­tuer le con­trôle.

3 Les éthylomètres doivent ré­pon­dre aux ex­i­gences de l’or­don­nance du 15 fév­ri­er 2006 sur les in­stru­ments de mesure87 et aux dis­pos­i­tions d’ex­écu­tion du Dé­parte­ment fédéral de justice et po­lice.

4 Le maniement des éthylomètres en vue du con­trôle de l’al­cool dans l’air ex­piré est régi par les pre­scrip­tions que l’Of­fice fédéral des routes a édictées en vertu de l’art. 11, al. 5, OC­CR88.

86 In­troduit par le ch. I de l’O du 1er mai 2019, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2020 (RO 20191759).

87 RS 941.210

88 RS 741.013

Art. 40d Prise de sang visant à déceler la présence d’alcool 89

1 Il y a lieu d’or­don­ner une prise de sang pour décel­er la présence d’al­cool lor­sque:

a.
le ré­sultat d’un con­trôle au moy­en d’un éthylotest
1.
dé­passe les valeurs qui peuvent être re­con­nues par voie de sig­na­ture con­formé­ment à l’art. 40c, al. 5 et 6, et qu’il n’est pas pos­sible de procéder à un con­trôle au moy­en d’un éthylomètre,
2.
aurait pu être re­con­nu par la per­sonne con­cernée au moy­en de sa sig­na­ture, mais ne l’a pas été et qu’il n’est pas pos­sible de procéder à un con­trôle au moy­en d’un éthylomètre;
b.
le ré­sultat d’un con­trôle de l’al­cool dans l’air ex­piré at­teint 0,15 mg/l ou plus et que la per­sonne con­cernée est soupçon­née d’avoir par­ti­cipé à la con­duite d’un bat­eau en état d’ébriété deux heures ou plus av­ant le con­trôle;
c.
la per­sonne con­cernée s’op­pose ou se dérobe au con­trôle de l’air ex­piré, ou fait en sorte que cette mesure ne puisse at­teindre son but;
d.
la per­sonne con­cernée ex­ige une prise de sang.

2 Une prise de sang peut être or­don­née lor­squ’il ex­iste des in­dices lais­sant présumer une in­ca­pa­cité de con­duire et qu’il n’est pas pos­sible de procéder à un con­trôle de l’al­cool dans l’air ex­piré ou que ce­lui-ci est in­ap­pro­prié pour con­stater l’in­frac­tion.

89 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 1er mai 2019, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2020 (RO 20191759).

Art. 40dbis Prise de sang et récolte des urines pour déceler la présence d’autres substances que l’alcool 90

Une prise de sang doit être or­don­née lor­squ’il ex­iste des in­dices lais­sant présumer une in­ca­pa­cité de con­duire qui n’est pas ou pas unique­ment liée à l’in­flu­ence de l’al­cool et que la per­sonne con­cernée a par­ti­cipé à la con­duite d’un bat­eau. Il est en outre pos­sible d’or­don­ner une ré­colte des ur­ines.

90 In­troduit par le ch. I de l’O du 1er mai 2019, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2020 (RO 20191759).

Art. 40dter Personnes pouvant être soumises aux examens 91

S’il n’est pas pos­sible de déter­miner les per­sonnes qui par­ti­cipaient à la con­duite du bat­eau, toutes celles qui en­trent en ligne de compte peuvent être sou­mises aux ex­a­mens visés aux art. 40b à 40dbis.

91 In­troduit par le ch. I de l’O du 1er mai 2019, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2020 (RO 20191759).

Art. 40e Obligations de la police 92

1 La po­lice est not­am­ment tenue d’in­form­er la per­sonne con­cernée:

a.
qu’une prise de sang sera or­don­née en cas de re­fus de coopérer à un test prélim­in­aire tel que visé à l’art. 40b ou aux con­trôles de l’al­cool dans l’air ex­piré tels que visés aux art. 40c et 40cbis (art. 24b, al. 3, let. b, LNI);
b.
que la re­con­nais­sance du ré­sultat du con­trôle de l’al­cool dans l’air ex­piré selon l’art. 40c en­traîn­era l’in­tro­duc­tion d’une procé­dure ad­min­is­trat­ive et d’une procé­dure pénale;
c.
qu’elle peut ex­i­ger une prise de sang.

2 Si la per­sonne con­cernée re­fuse de se sou­mettre à un ex­a­men prélim­in­aire, à un con­trôle de l’al­cool dans l’air ex­piré, à une prise de sang, à une ré­colte des ur­ines ou à un ex­a­men médic­al, elle doit être in­formée des con­séquences de son re­fus (art. 20b, al. 1, let. d, LNI en re­la­tion avec l’art. 20b, al. 2, et l’art. 41a, al. 1, LNI).

3 Le déroul­e­ment du con­trôle de l’al­cool dans l’air ex­piré, la ré­colte des ur­ines, les con­stata­tions de la po­lice, la re­con­nais­sance du ré­sultat du con­trôle ain­si que le man­dat de procéder à un prélève­ment de sang et à la ré­colte des ur­ines, ou la con­firm­a­tion de ce man­dat, doivent être con­signés dans un rap­port. Les ex­i­gences min­i­males re­l­at­ives à la forme et au con­tenu de ce rap­port sont ré­gies par ana­lo­gie à l’art. 13, al. 3, OC­CR93.

92 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 1er mai 2019, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2020 (RO 20191759).

93 RS 741.013

Art. 40f Prélèvement du sang et récolte des urines

1 Le prélève­ment du sang doit être ef­fec­tué par un mé­de­cin ou par un aux­ili­aire qual­i­fié, désigné par le mé­de­cin et agis­sant sous la re­sponsab­il­ité de ce­lui-ci.

2 La ré­colte des ur­ines se fait par une per­sonne qual­i­fiée; celle-ci ex­erce un con­trôle visuel ap­pro­prié du prélève­ment d’échan­til­lons.

3 Le ré­cipi­ent con­ten­ant le sang ou les ur­ines sera muni d’in­scrip­tions évitant toute con­fu­sion, placé dans un em­ballage con­ven­ant au trans­port, con­ser­vé à basse tem­pérat­ure et ex­pédié pour ana­lyse par le moy­en le plus rap­ide à un labor­atoire re­con­nu con­formé­ment à l’art. 14, al. 3, OC­CR94.

Art. 40g Examen médical

1 Lor­squ’un prélève­ment de sang a été or­don­né, le mé­de­cin man­daté à cet ef­fet ex­am­in­era en outre si le sus­pect présente des in­dices d’in­ca­pa­cité de con­duire qui, en rais­on d’une con­som­ma­tion d’al­cool, de stupéfi­ants ou de médic­a­ments, peuvent être médicale­ment con­statés. Les ex­i­gences min­i­males re­l­at­ives à la forme et au con­tenu du rap­port cor­res­pond­ant sont fixées par ana­lo­gie à l’art. 15. al. 1, OC­CR95.

2 L’autor­ité com­pétente peut libérer le mé­de­cin de l’ob­lig­a­tion de procéder à un ex­a­men si la per­sonne con­cernée ne présente, dans son com­porte­ment, aucun in­dice révélant une autre cause d’in­ca­pa­cité de con­duire que l’al­cool.

Art. 40h Avis d’experts

1 Les ré­sultats de l’ana­lyse du sang et des ur­ines quant à leur portée sur la ca­pa­cité de con­duire sont sou­mis à l’ap­pré­ci­ation d’ex­perts re­con­nus lor­sque:

a.
il est prouvé que le sang con­tient une sub­stance di­minu­ant la ca­pa­cité de con­duire autre que l’al­cool ou une sub­stance visée à l’art. 40a, al. 4;
b.
une per­sonne a con­som­mé sur or­don­nance médicale une sub­stance visée à l’art. 40a, al. 4, mais qu’il ex­iste des in­dices d’in­ca­pa­cité de con­duire.

2 L’ex­pert prend en compte les con­stata­tions de la po­lice, les ré­sultats de l’ex­a­men médic­al et ceux de l’ex­a­men chimique et tox­ic­o­lo­gique, et motive les con­clu­sions qu’il en tire.

3 La re­con­nais­sance d’ex­perts est ré­gie par l’art. 16, al. 3, OC­CR96.

Art. 40i Autre constatation de l’incapacité de conduire

1 Il est égale­ment pos­sible, not­am­ment lor­sque le con­trôle au moy­en de l’éthylo­mètre, le test prélim­in­aire en matière de stupéfi­ants ou de médic­a­ments ou le prélève­ment de sang n’ont pas pu être ef­fec­tués, de con­stater l’ébriété ou l’in­flu­ence d’une sub­stance di­minu­ant la ca­pa­cité de con­duire autre que l’al­cool:

a.
d’après l’état et le com­porte­ment de la per­sonne sus­pectée, ou
b.
par les in­dic­a­tions ob­tenues sur la quant­ité con­som­mée.

2 Les dis­pos­i­tions plus sévères du droit de procé­dure sont réser­vées.

Art. 40j Procédure

Les autres ex­i­gences con­cernant la procé­dure de con­stata­tion de l’in­ca­pa­cité de con­duire sous l’ef­fet de l’al­cool, de stupéfi­ants ou de médic­a­ments sont réglées d’après les dis­pos­i­tions d’ex­écu­tion de l’OC­CR97.

Art. 40k Diplomates et personnes ayant un statut analogue 98

Les per­sonnes ay­ant par­ti­cipé à la con­duite d’un bat­eau qui béné­fi­cient de priv­ilèges ou d’im­munités dip­lo­matiques ou con­su­laires ne peuvent faire l’ob­jet, sans leur con­sente­ment, de tests vis­ant à con­stater l’in­ca­pa­cité de con­duire.

98 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 1er mai 2019, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2020 (RO 20191759).

25c Interdiction d’exercer une activité nautique et saisie du permis99

99 Introduit par le ch. I de l’O du 15 janv. 2014, en vigueur depuis le 15 fév. 2014 (RO 2014 261).

Art. 40l Interdiction de poursuivre le trajet 100

La po­lice in­ter­dit la pour­suite du tra­jet ou la par­ti­cip­a­tion à la con­duite d’un bat­eau si la per­sonne con­trôlée:

a.
n’est pas tit­u­laire du per­mis de con­duire re­quis ou si elle a con­duit mal­gré le re­fus ou le re­trait du per­mis;
b.
par­ti­cipe à la con­duite du bat­eau en se trouv­ant dans un état qui ne lui per­met pas de con­duire en sé­cur­ité un bat­eau pour le­quel le per­mis de con­duire n’est pas né­ces­saire;
c.
présente un taux d’al­cool dans l’air ex­piré de 0,25 mg/l ou plus;
d.
par­ti­cipe à la con­duite d’un bat­eau des­tiné au trans­port pro­fes­sion­nel et présente un taux d’al­cool dans l’air ex­piré de 0,05 mg/l ou plus;
e.
ne re­m­plit pas une con­di­tion con­cernant la ca­pa­cité visuelle ou audit­ive.

100 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 1er mai 2019, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2020 (RO 20191759).

Art. 40m Saisie du permis de conduire

1 La po­lice sais­it le per­mis de con­duire sur-le-champ:101

a.102
si le con­duc­teur d’un bat­eau est mani­festement pris de bois­son ou présente un taux d’al­cool dans l’air ex­piré de 0,40 mg/l ou plus;
b.103
si une per­sonne par­ti­cipant à la con­duite d’un bat­eau util­isé pour le trans­port pro­fes­sion­nel est mani­festement prise de bois­son ou présente un taux d’al­cool dans l’air ex­piré de 0,25 mg/l ou plus;
c.
si une per­sonne est mani­festement in­cap­able de con­duire pour d’autres rais­ons.

2 La sais­ie du per­mis de con­duire des bat­eaux d’une catégor­ie, sous-catégor­ie ou catégor­ie spé­ciale déter­minée en­traîne la sais­ie du per­mis de con­duire pour toutes les catégor­ies, sous-catégor­ies et catégor­ies spé­ciales, jusqu’à ce que le per­mis soit restitué ou que l’autor­ité ad­min­is­trat­ive pour pro­non­cer le re­trait ait ar­rêté sa déci­sion.

101 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 1er mai 2019, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2020 (RO 20191759).

102 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 1er mai 2019, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2020 (RO 20191759).

103 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 1er mai 2019, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2020 (RO 20191759).

Art. 40n Procédure

1 L’or­gane de con­trôle con­firme par écrit la sais­ie du per­mis de con­duire et l’inter­dic­tion d’ex­er­cer un ser­vice naut­ique, en in­di­quant les con­séquences jur­idiques de ces mesur­es.

2 Les per­mis de con­duire sais­is sont trans­mis à l’autor­ité du can­ton de dom­i­cile char­gée des re­traits de per­mis. Le rap­port de po­lice y est joint.

3 Si les mo­tifs qui ont don­né lieu à la sais­ie d’un per­mis ou à l’in­ter­dic­tion d’ex­er­cer un ser­vice naut­ique devi­ennent sans ob­jet, le per­mis est restitué avec per­mis­sion d’ex­er­cer le ser­vice naut­ique.

Art. 40o Diplomates et personnes ayant un statut analogue

1 Les per­sonnes béné­fi­ci­ant de priv­ilèges ou d’im­munités dip­lo­matiques ou con­su­laires qui com­mettent des in­frac­tions en matière de trans­port par voie nav­ig­able peuvent être re­tenues pour une véri­fic­a­tion de l’iden­tité. Elles doivent présenter la carte d’iden­tité délivrée par le Dé­parte­ment fédéral des af­faires étrangères.

2 Ni les papi­ers d’iden­tité ni les per­mis de con­duire ne sont sais­is.

3 La po­lice in­ter­dit la con­duite du bat­eau si la per­sonne est dans un état qui ex­clut une con­duite du bat­eau sans mise en danger des autres us­agers des eaux.

Art. 40obis Retrait du permis à titre préventif 104

Le per­mis de con­duire peut être re­tiré à titre préven­tif en cas de doutes sérieux quant à l’aptitude à la con­duite d’une per­sonne par­ti­cipant à la con­duite d’un bat­eau.

104 In­troduit par le ch. I de l’O du 1er mai 2019, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2020 (RO 20191759).

25d Durée du retrait du permis105

105 Introduit par le ch. I de l’O du 15 janv. 2014, en vigueur depuis le 15 fév. 2014 (RO 2014 261).

Art. 40p

L’autor­ité ad­min­is­trat­ive peut fix­er le re­trait du per­mis de con­duire des bat­eaux aux mois d’av­ril à septembre.

26 Règles de route et de stationnement

Art. 41 Règles générales de comportement

1 Le con­duc­teur règle la vitesse du bat­eau de man­ière à pouvoir, en tout temps, satis­faire aux ob­lig­a­tions qui lui in­combent dans le trafic. Il ex­écute toute ma­noeuvre fran­che­ment et suf­f­is­am­ment tôt.

2 Les change­ments de route et de vitesse ne doivent pas créer de danger d’abor­d­age.

3 ...106

106 Ab­ro­gé par le ch. I de l’O du 15 janv. 2014, avec ef­fet au 15 fév. 2014 (RO 2014 261).

Art. 42 Règles particulières 107

Les bat­eaux dont la lon­gueur est in­férieure à 2,50 m (art. 16, al. 2, let. b), les en­gins de plage et les autres bat­eaux semblables (art. 16, al. 2, let. c) ne peuvent nav­iguer que dans la zone riveraine in­térieure (150 m) ou à une dis­tance max­i­m­ale de 150 m des bat­eaux qui les ac­com­pagnent.

107 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 2 mai 2007, en vi­gueur depuis le 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

Art. 42a Comportement à l’approche de bateaux prioritaires 108

À l’ap­proche d’un bat­eau pri­oritaire, il faut dé­gager les eaux situées sur sa tra­jectoire.

108In­troduit par l’art. 56 ch. 2 de l’O du 14 mars 1994 sur la con­struc­tion de bat­eaux (RO 19941011). Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

Art. 43 Comportement à l’égard des bateaux des autorités de contrôle

Tout bat­eau doit s’écarter de la route des bat­eaux qui montrent le feu bleu scin­til­lant, visé à l’art. 30, al. 1, ou émettent les sig­naux son­ores men­tion­nés à l’art. 33, al. 4. Au be­soin, les em­bar­ca­tions non of­fi­ci­elles ré­duis­ent leur vitesse ou s’ar­rêtent.

Art. 44 Bateaux tenus de s’écarter d’autres bateaux 109

1 En cas de ren­contre et de dé­passe­ment, et sous réserve de l’art. 43:

a.
tout bat­eau s’écarte des bat­eaux pri­oritaires;
b.
tout bat­eau, à l’ex­cep­tion des bat­eaux pri­oritaires, s’écarte des bat­eaux à marchand­ises;
c.
tout bat­eau, à l’ex­cep­tion des bat­eaux pri­oritaires et des bat­eaux à marchand­ises, s’écarte des bat­eaux de pêche pro­fes­sion­nelle port­ant les sig­naux visés à l’art. 31;
d.
tout bat­eau, à l’ex­cep­tion des bat­eaux pri­oritaires, des bat­eaux à marchand­ises et des bat­eaux de pêche pro­fes­sion­nelle port­ant les sig­naux visés à l’art. 31, s’écarte des bat­eaux à voile;
e.
tout bat­eau mo­tor­isé, à l’ex­cep­tion des bat­eaux pri­oritaires, des bat­eaux à marchand­ises et des bat­eaux de pêche pro­fes­sion­nelle port­ant les sig­naux visés à l’art. 31, s’écarte des bat­eaux à rames;
f.
les planches à voile et les kite­sur­fs s’écartent de tous les autres bat­eaux.

2 Les con­vois remor­qués sont con­sidérés comme des bat­eaux pri­oritaires, les con­vois poussés comme des bat­eaux à marchand­ises.

3 Les bat­eaux en ser­vice réguli­er ont tou­jours la pri­or­ité par rap­port aux autres bat­eaux pri­oritaires (art. 2, al. 1, let. a, ch. 22).

109 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

Art. 45 Rencontre de bateaux à moteur entre eux

1 Lor­sque deux bat­eaux à moteur, dont ni l’un ni l’autre n’est tenu de s’écarter selon l’art. 44, suivent des routes qui se crois­ent de telle sorte qu’un danger d’abor­d­age n’est pas ex­clu, le bat­eau qui voit l’autre par tri­bord doit s’écarter.

2 Lor­sque deux bat­eaux à moteur suivent des routes dir­ecte­ment ou à peu près oppo­sées de telle sorte qu’un danger d’abor­d­age n’est pas ex­clu, chacun d’eux doit venir sur tri­bord, de façon à pass­er bâbord sur bâbord. En cas de doute, le con­duc­teur doit ad­mettre qu’une telle situ­ation ex­iste.

3 Dans des cir­con­stances par­ticulières, not­am­ment lors de man­oeuvres d’ac­cost­age, le con­duc­teur peut de­mander à pass­er tri­bord sur tri­bord, pour autant que cela soit pos­sible sans danger. Dans ce cas, il émet «deux sons brefs». L’autre bat­eau doit al­ors ré­pon­dre par le même sig­nal et lais­s­er l’es­pace né­ces­saire à tri­bord.

Art. 46 Dépassement de bateaux à moteur entre eux

1 Lor­squ’il n’est pas pri­oritaire selon l’art. 44, tout bat­eau à moteur qui en rat­trape un autre s’écarte de la route de ce derni­er.

2 Est con­sidéré comme rat­trapant l’autre tout bat­eau qui s’ap­proche d’un autre ba­teau par l’ar­rière, de man­ière qu’il ne pour­rait, de nu­it, aper­ce­voir que le feu de poupe de ce derni­er. En cas de doute, le con­duc­teur doit ad­mettre qu’une telle situa­tion ex­iste.

3 Aucun change­ment ultérieur dans la po­s­i­tion des deux bat­eaux ne peut faire ad­met­tre que le bat­eau rat­trapant l’autre croise la route de ce derni­er, au sens de l’art. 45, ni le libérer de l’ob­lig­a­tion de s’écarter de la route du bat­eau rat­trapé.

Art. 47 Comportement des bateaux à voile entre eux

Lor­sque deux bat­eaux à voile s’ap­prochent l’un de l’autre de telle sorte qu’un dan­ger d’abor­d­age n’est pas ex­clu, l’un d’eux doit s’écarter de la route de l’autre, comme il suit:

a.
quand les bat­eaux reçoivent le vent d’un bord diffèrent, ce­lui qui le reçoit de bâbord s’écarte de la route de l’autre;
b.
quand les bat­eaux reçoivent le vent du même bord, ce­lui qui est au vent s’écarte de la route de ce­lui qui est sous le vent.

Le côté d’où vi­ent le vent doit être con­sidéré comme étant ce­lui du bord op­posé au bord de brass­age de la grande voile.

Art. 48 Comportement des bateaux qui doivent s’écarter d’autres bateaux 110

1 Les bat­eaux tenus de s’écarter d’autres bat­eaux leur lais­sent l’es­pace né­ces­saire pour qu’ils puis­sent pour­suivre leur route et manœuvrer. Ils main­tiennent une dis­tance d’au moins 50 m par rap­port aux con­vois remor­qués ain­si qu’aux bat­eaux de pêche pro­fes­sion­nelle port­ant les sig­naux visés à l’art. 31, al. 1, et une dis­tance de 200 m au moins s’ils crois­ent par l’ar­rière des bat­eaux de pêche pro­fes­sion­nelle port­ant les sig­naux visés à l’art. 31, al. 1.

2 Les dis­tances par rap­port aux bat­eaux pri­oritaires doivent être mesur­ées de sorte que ces derniers ne soi­ent ni gênés dans leur course ni men­acés.

3 Autant que pos­sible:

a.
les bat­eaux de plais­ance et les bat­eaux de sport main­tiennent aus­si les dis­tances in­diquées à l’al. 1 par rap­port aux bat­eaux qui pêchent à la traîne et portent le sig­nal visé à l’art. 31, al. 2;
b.
les bat­eaux à marchand­ises et les con­vois poussés main­tiennent une dis­tance d’au moins 200 m s’ils crois­ent par l’ar­rière des bat­eaux de pêche pro­fes­sion­nelle.

4 En cas de danger d’abor­d­age, les art. 44 à 46 sont ap­plic­ables sans re­stric­tion.

110 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

Art. 49 Comportement à l’égard des plongeurs

Tout bat­eau se tient à une dis­tance d’au moins 50 m des bat­eaux ou em­place­ments à terre sig­nalés con­formé­ment à l’art. 32.

Art. 50 Remous à éviter

Tout bat­eau ré­duit sa vitesse dans une mesure ap­pro­priée et main­tient la dis­tance la plus grande pos­sible par rap­port à des bat­eaux sig­nalés con­formé­ment à l’art. 28.

Art. 51 Bateaux incapables de manoeuvrer

1 Les bat­eaux in­cap­ables de man­oeuvrer bal­an­cent un feu ou un pa­vil­lon rouge lors­que d’autres bat­eaux s’ap­prochent. Ils peuvent aus­si émettre le sig­nal son­ore «quatre sons brefs».

2 Tout autre bat­eau doit s’écarter des bat­eaux in­cap­ables de manœuvrer.

Art. 52 Ports et débarcadères

1 Les bat­eaux qui sortent d’un port ont la pri­or­ité sur ceux qui y en­trent, sauf s’il s’agit de bat­eaux pri­oritaires ou de bat­eaux en détresse. Les bat­eaux pri­oritaires ou en détresse an­non­cent leur en­trée as­sez tôt en émet­tant le sig­nal son­ore «trois sons pro­longés».111

2 Les bat­eaux qui ne veu­lent pas en­trer dans un port ne doivent pas nav­iguer dans ces eaux, ni oc­cu­per l’em­place­ment né­ces­saire aux autres bat­eaux pour y en­trer ou en sortir.

3 La manœuvre des bat­eaux pri­oritaires qui veu­lent ac­cost­er à un débar­cadère ou s’en éloign­er ne doit pas être gênée par d’autres bat­eaux. Il est in­ter­dit d’ac­cost­er aux débar­cadères sig­nalés par le pan­neau A.9, com­plété par le car­touche «Sauf ser­vice réguli­er».112

4 Les bat­eaux de pêche pro­fes­sion­nelle sont libérés de l’ob­lig­a­tion d’ob­serv­er les al. 2 et 3 pendant la pose et le relève­ment des filets si le trafic le per­met et si les bat­eaux pri­oritaires n’en sont pas gênés.113

111 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

112 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

113 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

Art. 53 Navigation dans la zone riveraine

1 À l’ex­cep­tion des bat­eaux en ser­vice réguli­er cir­cu­lant selon l’ho­raire of­fi­ciel, des bat­eaux de po­lice, de l’ad­min­is­tra­tion des dou­anes et des forces de sauvetage, les bat­eaux à moteur ne peuvent:114

a.
par­courir la zone riveraine in­térieure que pour ac­cost­er ou partir, sta­tion­ner ou fran­chir des pas­sages étroits; lors de ces man­oeuvres, ils suiv­ront la voie la plus courte;
b.
nav­iguer à une vitesse supérieure à 10 km/h dans les zones riveraines in­té­rieu­res et ex­térieures.

Est con­sidérée comme zone riveraine in­térieure le plan d’eau s’étend­ant jusqu’à 150 m de la rive, comme zone riveraine ex­térieure le plan d’eau s’étend­ant au-delà de la zone riveraine in­térieure jusqu’à une dis­tance de 300 m, soit de la rive, soit des champs de végéta­tion aquatique situés devant la rive ou des con­struc­tions édi­fiées dans l’eau.

2 L’al. 1, let. a, ne s’ap­plique pas aux:

a.115
aux bat­eaux à propul­sion élec­trique dont la puis­sance du moteur ne dé­passe pas 2 kW;
b.
bat­eaux de pêche pro­fes­sion­nelle au trav­ail;
c.
bat­eaux de pêche à la traîne si l’autor­ité com­pétente a don­né une autor­isa­tion.116

3 Il est in­ter­dit de nav­iguer dans les champs de végéta­tion aquatique tels que ro­seaux, joncs et nénu­phars. En règle générale,117 on ob­servera une dis­tance d’au moins 25 m.118

4 L’autor­ité com­pétente peut lim­iter à la zone riveraine in­térieure la vitesse maxi­male de 10 km/h lor­sque:

a.
des zones riveraines sont proches l’une de l’autre, qu’elles se touchent ou qu’elles se che­vauchent et que la sé­cur­ité du trafic l’ex­ige;
b.
des nuis­ances de la nav­ig­a­tion ou d’autres in­con­véni­ents ne sont pas à crain­dre, not­am­ment là où la rive est ab­rupte et in­hab­itée.

114 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 2 mai 2007, en vi­gueur depuis le 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

115 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

116Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

117RO 1992 506

118Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

Art. 54 Utilisation de skis nautiques ou d’engins analogues

1 Le wake­sur­f­ing et la cir­cu­la­tion à ski naut­ique, au moy­en de planches à voile, de kite­sur­fs, d’en­gins tractés gon­flables ou d’en­gins sim­il­aires, ne sont autor­isés que de jour et par temps clair, au plus tôt dès 8 heures et jusqu’à 21 heures au plus tard.119

2 Le wake­sur­f­ing et l’util­isa­tion de skis naut­iques ou d’en­gins ana­logues est in­ter­dite dans les zones riveraines en de­hors des couloirs de dé­part autor­isés of­fi­ci­elle­ment et des plans d’eau sig­nalés comme plans réser­vés ex­clus­ive­ment à cet us­age.120

2bis ...121

2ter Les autor­ités com­pétentes peuvent re­streindre l’util­isa­tion de kite­sur­fs dans les zones riveraines à des couloirs de dé­part autor­isés of­fi­ci­elle­ment et sig­nalés comme tels.122

3 Le con­duc­teur du bat­eau remor­queur doit être ac­com­pag­né par une per­sonne char­gée du ser­vice de la remorque et de la sur­veil­lance des en­gins et des per­sonnes tractés.123

4 Le bat­eau remor­queur, le skieur naut­ique et les en­gins tractés doivent se tenir à une dis­tance d’au moins 50 m de tout autre bat­eau et des baigneurs. La corde de trac­tion ne doit pas être élastique ni être traînée à vide.124

5 Il est in­ter­dit de remor­quer sim­ul­tané­ment plus de deux skieurs naut­iques ou en­gins.125

6 Est égale­ment in­ter­dit le remor­quage d’en­gins volants (cerfs-volants, para­chutes as­cen­sion­nels et en­gins ana­logues).

7 le bat­eau remor­queur doit pouvoir ac­cueil­lir à son bord toutes les per­sonnes tractées. Le nombre max­im­al de per­sonnes ad­mises sur le bat­eau selon le per­mis de nav­ig­a­tion ne doit pas être dé­passé.126

119 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

120 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 15 janv. 2014, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2014 (RO 2014 261).

121 In­troduit par le ch. I de l’O du 9 mars 2001 (RO 2001 1089). Ab­ro­gé par le ch. I de l’O du 15 janv. 2014, avec ef­fet au 15 fév. 2016 (RO 2014 261).

122 In­troduit par le ch. I de l’O du 15 janv. 2014, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2014 (RO 2014 261).

123 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 2 mai 2007, en vi­gueur depuis le 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

124 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 2 mai 2007, en vi­gueur depuis le 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

125 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 2 mai 2007, en vi­gueur depuis le 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

126 In­troduit par le ch. I de l’O du 2 mai 2007, en vi­gueur depuis le 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

Art. 54a Utilisation de scooters de plongée 127

1 Les scoot­ers de plongée ne peuvent être util­isés que pour se dé­pla­cer sous la sur­face de l’eau. Les dé­place­ments à la sur­face de l’eau ne sont ad­mis qu’à des fins de sauvetage ou, sur de cour­tes dis­tances, lors de la mise à l’eau et de la sortie de l’eau.

2 L’util­isa­tion des scoot­ers de plongée est ex­clus­ive­ment réser­vée aux plongeurs qui:

a.
font partie d’une autor­ité, de la po­lice, de l’armée ou d’un ser­vice de sauvetage;
b.
en font un us­age com­mer­cial, ou
c.
les utilis­ent lors d’activ­ités de recher­che.

127 In­troduit par le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

Art. 55 Navigation par temps bouché 128

1 Par temps bouché (par ex. brouil­lard, neige, forte plu­ie), la vitesse de tous les bat­eaux doit être ad­aptée aux cir­con­stances. Il y a lieu de tenir compte du type et de l’éten­due de l’équipe­ment de nav­ig­a­tion à bord ain­si que de la sig­nal­isa­tion des plans d’eau sur lesquels les bat­eaux cir­cu­lent.

2 Si les cir­con­stances l’ex­i­gent, tout bat­eau est tenu de s’ar­rêter.

3 Les bat­eaux qui ne sat­is­font pas aux ex­i­gences de l’art. 55a, al. 1, et qui sont en train de nav­iguer lors de l’ar­rivée du temps bouché doivent être con­duits aus­si rap­idement que pos­sible à un port ou à prox­im­ité de la rive.

4 Lor­sque le con­duc­teur d’un bat­eau loc­al­ise un autre bat­eau unique­ment à l’aide du radar, il doit déter­miner s’il y a danger de col­li­sion. Si tel est le cas, il est tenu de pren­dre des mesur­es ap­pro­priées pour prévenir la col­li­sion.

5 Une vi­gie doit être placée sur les bat­eaux et con­vois lor­sque la dis­tance entre la ti­mon­er­ie et la proue est supérieure à 15 m. Elle doit être à portée de vue ou d’ouïe du con­duc­teur ou être en re­la­tion avec lui par une in­stall­a­tion per­met­tant la trans­mis­sion de com­mu­nic­a­tions.

6 Lors de la nav­ig­a­tion au radar, on peut ren­on­cer à la vi­gie visée à l’al. 5.

128 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 15 janv. 2014, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2014 (RO 2014 261).

Art. 55a Sortie par temps bouché 129

1 Les bat­eaux qui sortent par temps bouché doivent être équipés des dis­pos­i­tifs per­met­tant d’émettre les sig­naux visuels et son­ores pre­scrits.

2 Les bat­eaux qui sortent par temps bouché en ad­aptant leur vitesse aux con­di­tions de vis­ib­il­ité doivent être équipés d’un com­pas, d’un ap­par­eil Sat­nav, ou d’un radar.130

3 Les bat­eaux nav­ig­ant au radar doivent être équipés au moins:

a.
d’un in­dic­ateur de vitesse de gir­a­tion con­formé­ment à l’art. 133, al. 1;
b.
d’un radar con­formé­ment à l’art. 133, al. 1 à 3;
c.
d’un ap­par­eil Sat­nav con­formé­ment à l’art. 133, al. 4;
d.
d’un ap­par­eil ra­di­otélé­pho­nique con­forme aux pre­scrip­tions du droit re­latif à la télé­com­mu­nic­a­tion; l’util­isa­tion d’in­stall­a­tions de ra­diocom­mu­nic­a­tion mari­time n’est pas ad­mise.

4 Les ap­par­eils qui re­m­p­lis­sent sim­ul­tané­ment plusieurs fonc­tions des ap­par­eils énumérés à l’al. 3 et qui sat­is­font pour chacune de ces fonc­tions aux ex­i­gences de l’art. 133 peuvent être re­con­nus équi­val­ents.

5 Il in­combe au con­duc­teur d’être à même de com­mand­er en tout temps avec sûreté un radar, un ap­par­eil Sat­nav ou un ap­par­eil ra­di­otélé­pho­nique. Au be­soin, il est tenu de suivre une form­a­tion à cet ef­fet.

129 In­troduit par le ch. I de l’O du 15 janv. 2014, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2014 (RO 2014 261).

130 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

Art. 55b Navigation au radar des bateaux prioritaires 131

Les bat­eaux pri­oritaires dont la lon­gueur de la ligne de flot­tais­on dé­passe 20 m et qui cir­cu­lent selon un ho­raire doivent être pour­vus de l’équipe­ment de nav­ig­a­tion visé à l’art. 55a, al. 3, et prêt à l’em­ploi.

131 In­troduit par le ch. I de l’O du 15 janv. 2014 (RO 2014 261). Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

Art. 56 Signaux sonores pendant la marche par temps bouché 132

Par temps bouché, les bat­eaux pri­oritaires émettent les sig­naux son­ores «deux sons pro­longés», les autres bat­eaux «un son pro­longé». Ces sig­naux sont répétés au moins une fois par minute.

132Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

Art. 57 Utilisation de radars 133

1 Lors des courses con­formé­ment à l’art. 55a, al. 2, ef­fec­tuées à l’aide d’un radar, le con­duc­teur du bat­eau doit être suf­f­is­am­ment fa­mil­i­ar­isé avec l’util­isa­tion du radar et avec l’évalu­ation des in­form­a­tions que fournit l’ap­par­eil ou faire ap­pel à un ob­ser­vateur de radar qual­i­fié.

2 Sur un bat­eau nav­i­guant au radar, le con­duc­teur du bat­eau ou l’ob­ser­vateur du radar doit être tit­u­laire d’une pat­ente radar ou d’une autor­isa­tion of­fi­ci­elle de nav­iguer au radar.134

133 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 15 janv. 2014, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2014 (RO 2014 261).

134 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

Art. 57a Utilisation de l’appareil radiotéléphonique sur le canal 16 OUC 135

1 Dur­ant la nav­ig­a­tion au radar, l’ap­par­eil ra­di­otélé­pho­nique doit être en­clenché et prêt à l’em­ploi sur le canal 16 OUC.

2 Ce canal est réser­vé aux mes­sages né­ces­saires pour le ser­vice de sauvetage et pour la sé­cur­ité de la nav­ig­a­tion.

3 L’oc­troi de la con­ces­sion de ra­diocom­mu­nic­a­tion en vue de l’util­isa­tion de l’ap­par­eil ra­di­otélé­pho­nique est régi par l’or­don­nance du 9 mars 2007 sur la ges­tion des fréquences et les con­ces­sions de ra­diocom­mu­nic­a­tion136.

135 In­troduit par le ch. I de l’O du 15 janv. 2014, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2014 (RO 2014 261).

136 RS 784.102.1

Art. 58 Bateaux en détresse

Pour de­mander du secours, un bat­eau en détresse peut util­iser les moy­ens suivants:

a.
agit­er cir­cu­laire­ment un pa­vil­lon rouge, un feu ou tout autre ob­jet ap­pro­prié;
b.
tirer des fusées rouges ou montrer d’autres sig­naux lu­mineux rouges;
c.
émettre une série de sons pro­longés;
d.
émettre par des moy­ens acous­tiques ou op­tiques le sig­nal com­posé du groupe · · ·– – – · · · (SOS) du Code Morse;
e.
émettre des volées de cloche;
f.
faire des mouve­ments lents et répétés de haut en bas des bras éten­dus de cha­que côté.

Art. 59 Stationnement

1 Les bat­eaux choisis­sent leur lieu de sta­tion­nement de man­ière à ne pas gên­er la nav­ig­a­tion. Il est in­ter­dit de sta­tion­ner dans les champs de végéta­tion aquatique tels que roseaux, joncs et nénu­phars. En règle générale,137 on ob­servera une dis­tance d’au moins 25 m.138

2 Les bat­eaux en sta­tion­nement doivent être an­crés ou am­ar­rés de façon suf­fi­sam­ment solide, compte tenu de rem­ous et de l’ef­fet de suc­cion causés par les bat­eaux fais­ant route. Ils doivent pouvoir suivre les vari­ations du niveau de l’eau.

3 L’an­crage est in­ter­dit au voisin­age des en­gins de pêche pro­fes­sion­nelle qui sont sig­nalés.

4 Les bat­eaux ne peuvent rest­er plus de 24 heures an­crés ou am­ar­rés à l’ex­térieur des lieux de sta­tion­nement autor­isés, que si une per­sonne se trouve à bord. Cette dispo­si­tion n’est pas ap­plic­able aux en­gins flot­tants.139

137RO 1992 506

138Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

139In­troduit par le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

27 Dispositions particulières pour les rivières et canaux

Art. 60 Champ d’application 140

Le présent chapitre s’ap­plique à la nav­ig­a­tion sur les rivières et canaux nav­ig­ables ain­si que sur les plans d’eau qui leur sont as­similés et sig­nalés comme tels par l’autor­ité com­pétente.

140Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

Art. 61 Définition

Dans le présent chapitre, le ter­me «amont» désigne la dir­ec­tion vers la source, le ter­me «aval» la dir­ec­tion op­posée.

Art. 62 Dispositions dont l’application est exclue

Ne sont pas ap­plic­ables sur les rivières et canaux les art. 44 (bat­eaux tenus de s’écarter d’autres bat­eaux), 45, al. 1 (ren­contre), 46 (dé­passe­ment), 47 (com­porte­ment des bat­eaux à voile entre eux), 52, al. 1 (ports) ain­si que 53, al. 1 et 2 (nav­ig­a­tion dans la zone riveraine).

Art. 63 Rencontre et dépassement

1 La ren­contre ou le dé­passe­ment ne sont autor­isés que lor­sque le chen­al présente une largeur suf­f­is­ante pour que le pas­sage puisse s’ef­fec­tuer sans danger.

2 En cas de ren­contre, les bat­eaux doivent tenir leur droite. Si cela n’est pas pos­sible, ils peuvent de­mander de pass­er sur leur gauche, à con­di­tion d’émettre à temps «deux sons brefs». L’autre bat­eau ré­pond par le même sig­nal et laisse l’es­pace né­ces­saire sur sa droite.

3 En dérog­a­tion à l’al. 2, les autres bat­eaux s’écartent de ceux qui mon­tent à la gaffe en se ten­ant au bord du chen­al.

4 Les bat­eaux à voile ne peuvent louvoy­er contre le vent que si les autres bat­eaux n’en sont pas gênés.

5 Lor­sque le chen­al ne présente pas une largeur suf­f­is­ante pour que la ren­contre puisse avoir lieu sans danger, le bat­eau mont­ant doit at­tendre à l’aval du pas­sage étroit jusqu’à ce que le bat­eau des­cend­ant l’ait fran­chi. Si la ren­contre dans un pas­sage étroit est in­évit­able, les con­duc­teurs doivent pren­dre toute mesure pour écarter ou ré­duire le danger.

Art. 64 Passage sous les ponts

1 La ren­contre et le dé­passe­ment sont in­ter­dits sous les ponts et à leur prox­im­ité im­mé­di­ate. En cas de danger de ren­contre à prox­im­ité d’un pont ou sous un pont, le bat­eau mont­ant doit at­tendre à l’aval du pont que le bat­eau des­cend­ant l’ait fran­chi. Si la sé­cur­ité de la nav­ig­a­tion l’ex­ige, les bat­eaux doivent an­non­cer à temps par «un son pro­longé» qu’ils s’ap­prochent d’un pont.

2 La ren­contre à prox­im­ité d’un pont ou sous un pont est autor­isée lor­sque le chen­al présente une largeur suf­f­is­ante ou qu’il ex­iste des pas­sages sé­parés.

Art. 65 Franchissement des écluses et des rampes de passage

Les con­duc­teurs doivent se con­form­er aux or­dres qui leurs sont don­nés par le per­son­nel des écluses et des rampes de pas­sage en vue d’as­surer la sé­cur­ité de la navi­ga­tion.

Art. 66 Bateaux prioritaires 141

En dérog­a­tion aux art. 63, al. 3 et 5, et 64, al. 1, les bat­eaux pri­oritaires ont tou­jours la pri­or­ité.

141Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

Art. 67 Traversée

1 À l’ex­cep­tion des bat­eaux à rames, les bat­eaux qui tra­versent une rivière ou un canal s’écartent des bat­eaux des­cend­ants et mont­ants.

2 La dis­tance à ob­serv­er par les bat­eaux qui tra­versent, à l’égard des bat­eaux pri­oritaires, des bat­eaux à marchand­ises et des con­vois, est de 200 m au moins s’il s’agit de bat­eaux des­cend­ants, de 100 m au moins s’il s’agit de bat­eaux mont­ants.142

142 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

Art. 68 Virage

Les bat­eaux ne peuvent virer que lor­sque cela est pos­sible sans danger pour le trafic et si d’autres ne sont pas ob­ligés de mod­i­fi­er brusque­ment leur route ou leur vitesse.

Art. 69 Utilisation de skis nautiques ou d’engins analogues

L’util­isa­tion de skis naut­iques ou d’en­gins ana­logues n’est autor­isée que sur les par­cours qui sont sig­nalés sur les deux rives par des pan­neaux E.5.

Art. 70 Stationnement interdit

Le sta­tion­nement est in­ter­dit dans les pas­sages étroits, dans les chenaux, ain­si qu’à prox­im­ité des ponts et sous les ponts.

Art. 71 Signalisation visuelle des engins flottants, des bateaux au travail et des bateaux échoués ou coulés

1 Les en­gins flot­tants et les bat­eaux d’où sont ef­fec­tués des travaux dans l’eau, ain­si que les bat­eaux échoués ou coulés portent:

a.
De nu­it:
1.
du ou des côtés où le pas­sage peut s’ef­fec­tuer, un feu or­din­aire rouge et, à 1 m plus bas en­viron, un feu or­din­aire blanc;
2.
du ou des côtés où le pas­sage ne peut pas s’ef­fec­tuer, un feu or­din­aire rouge placé à la même hauteur que le feu rouge prévu sur l’autre côté.
b.
De jour:
1.
du ou des côtés où le pas­sage peut s’ef­fec­tuer, un pa­vil­lon dont la moi­tié supérieure est rouge et la moitié in­férieure blanche ou deux pa­vil­lons su­per­posés, le supérieur étant rouge et l’in­férieur blanc;
2.
du ou des côtés où le pas­sage ne peut pas s’ef­fec­tuer, un pa­vil­lon rouge placé à la même hauteur que le pa­vil­lon rouge et blanc ou le pa­vil­lon rouge prévu sur l’autre côté.

2 Ces sig­naux doivent être placés à une hauteur telle qu’ils soi­ent vis­ibles de tous les côtés. Si les sig­naux prévus ne peuvent être mis sur un bat­eau coulé, en rais­on de sa po­s­i­tion, ils sont placés d’une autre man­ière ap­pro­priée.

28 Dispositions complémentaires

281 Manifestations et transports soumis à autorisation

Art. 72 Manifestations nautiques

1 Les courses de vitesse, les fêtes naut­iques et toute autre mani­fest­a­tion pouv­ant con­duire à des con­cen­tra­tions de bat­eaux ou gên­er la nav­ig­a­tion sont sou­mises à l’autor­isa­tion de l’autor­ité com­pétente.

2 L’autor­isa­tion est ac­cordée seule­ment:

a.143
s’il n’y a pas lieu de craindre des at­teintes im­port­antes au déroul­e­ment nor­mal de la nav­ig­a­tion, à la qual­ité de l’eau, à l’ex­er­cice de la pêche ou à l’en­viron­nement, ou s’il est pos­sible de les prévenir en met­tant des con­di­tions à la tenue de la mani­fest­a­tion et si la sé­cur­ité des per­sonnes con­cernées est garantie;
b.
si l’as­sur­ance re­sponsab­il­ité civile pre­scrite a été con­clue.

3 En autor­is­ant une mani­fest­a­tion naut­ique, l’autor­ité com­pétente peut per­mettre des dérog­a­tions à cer­taines dis­pos­i­tions de la présente or­don­nance si la sé­cur­ité de la nav­ig­a­tion n’en est pas af­fectée.

143 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 2 mai 2007, en vi­gueur depuis le 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

Art. 73 Transports spéciaux

Les trans­ports au moy­en de bat­eaux ou de con­vois qui ne peuvent sat­is­faire aux pre­scrip­tions con­cernant la cir­cu­la­tion, ain­si que les trans­ports d’ét­ab­lisse­ments flot­tants et de bat­eaux ou corps flot­tants sans per­mis de nav­ig­a­tion sont sou­mis à autor­isa­tion de l’autor­ité com­pétente.

Art. 74 Transport de personnes sur des bateaux à marchandises

1 Une autor­isa­tion de l’autor­ité com­pétente est né­ces­saire pour le trans­port de per­sonnes sur des bat­eaux à marchand­ises.

2 L’autor­isa­tion ne peut être ac­cordée que si:

a.
les dis­pos­i­tions de droit fédéral con­cernant le trans­port pro­fes­sion­nel de per­sonnes ne sont pas trans­gressées;
b.
les con­di­tions né­ces­saires pour as­surer la sé­cur­ité des per­sonnes sont rem­plies;
c.
les dis­pos­i­tions sur la pro­tec­tion des eaux peuvent être re­spectées;
d.
l’as­sur­ance re­sponsab­il­ité civile pre­scrite a été con­clue;
e.144
le con­duc­teur est déten­teur d’un per­mis de con­duire de la catégor­ie B. Ce derni­er doit in­clure la sous-catégor­ie né­ces­saire pour trans­port­er le nombre de per­sonnes de­mandé sur le bat­eau à marchand­ises con­cerné.

144In­troduite par le ch. I de l’O du 11 sept. 1991 (RO 1992 219). Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 2 mai 2007, en vi­gueur depuis le 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

Art. 75 Transport de marchandises pouvant polluer l’eau 145

1 Le trans­port de marchand­ises pouv­ant pollu­er l’eau est in­ter­dit. Sont con­sidérées comme pouv­ant pollu­er l’eau les marchand­ises:

a.
qui sont con­sidérées comme dangereuses con­formé­ment au RID146, ou
b.
qui sont sus­cept­ibles d’en­traîn­er des modi­fic­a­tions nuis­ibles des pro­priétés physiques ou chimiques de l’eau ou de port­er at­teinte aux or­gan­ismes vivants qui s’y trouvent, en par­ticuli­er les com­bust­ibles et les car­bur­ants li­quides ain­si que les produits chimiques li­quides, solides et gazeux.

2 Cette in­ter­dic­tion ne s’ap­plique pas aux trans­ports suivants:

a.
sur des bat­eaux: trans­port de quant­ités lim­itées con­formé­ment au chap. 7.6 du RID, dans des lo­c­aux non ac­cess­ibles au pub­lic ou en tant que ba­gage à main ou en tant que ba­gage con­formé­ment au chap. 7.7 du RID;
b.
sur des bacs: trans­port de véhicules à moteur et de leurs remorques ou d’autres moy­ens de trans­port con­formé­ment à l’or­don­nance du 29 novembre 2002 re­l­at­ive au trans­port des marchand­ises dangereuses par route (SDR)147 sur les lignes:
1.
Hor­gen–Mei­len,
2.
Beck­en­ried–Ger­sau.

3 Les chap. 1.3 et 1.4 du RID sont ap­plic­ables par ana­lo­gie aux en­tre­prises de nav­ig­a­tion qui trans­portent des marchand­ises pouv­ant pollu­er l’eau.

4 La partie 4 du RID sur l’util­isa­tion des em­ballages et des citernes doit être re­spectée pour le trans­port par bac de marchand­ises pouv­ant pollu­er l’eau.

145 Nou­velle ten­eur selon le ch. II 3 de l’an­nexe 3 à l’O du 31 oct. 2013 sur le trans­port de marchand­ises dangereuses par chemin de fer et par in­stall­a­tion à câbles, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2013 (RO 20126541).

146 Le RID (ap­pen­dice C à la Con­ven­tion du 9 mai 1980 re­l­at­ive aux trans­ports in­ter­na­tionaux fer­rovi­aires; COTIF; RS 0.742.403.12) n’est pas pub­lié au RO. Des ex­em­plaires tirés à part in­clu­ant les modi­fic­a­tions peuvent être com­mandés à l’Of­fice fédéral des con­struc­tions et de la lo­gistique, Vente des pub­lic­a­tions fédérales, 3003 Berne, ou dir­ecte­ment à l’Or­gan­isa­tion in­tergouverne­mentale pour les trans­ports in­ter­na­tionaux fer­rovi­aires (OTIF), www.otif.org.

147 RS 741.621

282 Conduite des pêcheurs et des plongeurs subaquatiques

Art. 76 Pêche

1 Les filets de pêche, les nasses et autres en­gins de pêche:

a.
pouv­ant gên­er la nav­ig­a­tion doivent être sig­nalés par des corps flot­tants dont une moitié est rouge, l’autre moitié blanche;
b.
qui ne gên­ent pas la nav­ig­a­tion ne doivent être sig­nalés que par des corps flot­tants qui ne peuvent être con­fon­dus avec les sig­naux de nav­ig­a­tion.

2 Les filets de pêche, les nasses et autres en­gins de pêche ne doivent pas gên­er la nav­ig­a­tion aux en­droits suivants:

a.
sur la tra­jectoire des bat­eaux pri­oritaires à prox­im­ité des en­trées de ports et de débar­cadères des bat­eaux à pas­sagers;
b.
aux pas­sages étroits d’une voie nav­ig­able.148

148 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

Art. 77 Baignade et plongée 149

1 La baignade est in­ter­dite dans un ray­on de 100 m au­tour des en­trées des ports et des débar­cadères des bat­eaux à pas­sagers situés en de­hors des plans d’eau autor­isés par les autor­ités et sig­nalés comme tels. Il en va de même pour les autres en­trées de port si la nav­ig­a­tion s’en trouve en­travée.

2 Il est in­ter­dit d’ap­procher des bat­eaux en marche ou de s’y ac­crocher sans y être autor­isé.

3 La plongée sub­aquatique sport­ive est in­ter­dite:

a.150
sur la tra­jectoire des bat­eaux en ser­vice réguli­er;
b.
dans les pas­sages étroits;
c.
aux en­trées des ports et à prox­im­ité;
d.
à prox­im­ité des places d’am­ar­rage of­fi­ci­elle­ment autor­isées;
e.
dans un ray­on de 100 m au­tour des débar­cadères autor­isés par les autor­ités pour les bat­eaux en ser­vice réguli­er.

149 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 2 mai 2007, en vi­gueur depuis le 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

150 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

29 Déclarations de la police151

151 Introduit par le ch. I de l’O du 15 janv. 2014, en vigueur depuis le 15 fév. 2014 (RO 2014 261).

Art. 77a Dénonciations

La po­lice com­mu­nique les dénon­ci­ations de déten­teurs de per­mis de con­duire des bat­eaux pour in­frac­tion à des pre­scrip­tions sur la nav­ig­a­tion à l’autor­ité com­pétente dans le do­maine de la nav­ig­a­tion in­térieure du can­ton dans le­quel la per­sonne dénon­cée est dom­i­ciliée.

Art. 77b Soupçon d’inaptitude à la conduite

Si la po­lice est in­formée de faits, par ex­emple de graves mal­ad­ies ou de tox­icomanie, pouv­ant en­traîn­er un re­fus ou un re­trait du per­mis de con­duire, elle en avise l’autor­ité com­pétente en matière de nav­ig­a­tion qui a ét­abli le per­mis.

Art. 77c Bateaux défectueux

La po­lice sig­nale à l’autor­ité d’im­ma­tric­u­la­tion les bat­eaux ay­ant subi des dom­mages im­port­ants lors d’ac­ci­dents ou présent­ant des dé­fec­tu­os­ités graves lors de con­trôles.

Art. 77d Diplomates et personnes ayant un statut analogue

1 La po­lice sig­nale im­mé­di­ate­ment au Dé­parte­ment fédéral des af­faires étrangères les in­frac­tions con­statées qui sont le fait de con­duc­teurs béné­fi­ci­ant de priv­ilèges ou d’im­munités dip­lo­matiques ou con­su­laires. Il en va de même lor­sque l’in­ter­dic­tion de con­duire a dû être pro­non­cée en vertu de l’art. 40o.

2 Cette com­mu­nic­a­tion in­dique le véhicule et l’iden­tité du con­duc­teur.

3 Dispositions d’admission

31 Conducteurs

Art. 78 Généralités

1 Un per­mis est né­ces­saire pour con­duire un bat­eau dont:

a.
la puis­sance propuls­ive dé­passe 6 kW;
b.
la sur­face vélique, cal­culée selon l’an­nexe 12, est de plus de 15 m2.

2 Le con­duc­teur d’un bat­eau mo­tor­isé doit être âgé de 14 ans au moins.

311 Permis de conduire

Art. 79 Catégories de permis 152

1 Le per­mis de con­duire est délivré pour les catégor­ies suivantes:

catégor­ie A:
bat­eaux mo­tor­isés ne fais­ant pas partie des catégor­ies B et C
catégor­ie B:
bat­eaux à pas­sagers
catégor­ie C:
bat­eaux à marchand­ises mo­tor­isés, pous­seurs et remor­queurs
catégor­ie D:
bat­eaux à voile
catégor­ie E:
bat­eaux ay­ant une con­struc­tion par­ticulière

1bis Les per­mis de la catégor­ie B sont di­visés en sous-catégor­ies. Les dis­pos­i­tions de l’art. 45 de l’or­don­nance du 14 mars 1994 sur la con­struc­tion des bat­eaux153 et les dis­pos­i­tions d’ex­écu­tion du DE­TEC154 sont ap­plic­ables.155

2 Équi­val­ences in­scrites dans le per­mis de con­duire:

a.156
le per­mis de con­duire de la catégor­ie B, y com­pris toutes ses sous-catégor­ies, est val­able pour la con­duite de bat­eaux de la catégor­ie A. Lor­sque le per­mis de la catégor­ie B est ét­abli pour la con­duite de bat­eaux de plus de 60 per­sonnes, il est égale­ment val­able pour la con­duite de bat­eaux de la catégor­ie C;
b.
le per­mis de con­duire de la catégor­ie C est val­able pour la con­duite de bat­eaux de la catégor­ie A.

3 Les con­duc­teurs de bat­eaux ad­mis au trans­port pro­fes­sion­nel de douze voy­ageurs au plus con­formé­ment à l’in­dic­a­tion dans le per­mis de nav­ig­a­tion doivent être au bénéfice d’un per­mis de la catégor­ie A, D ou E, selon le mode de propul­sion du bat­eau. En cas de doute, l’autor­ité com­pétente déter­mine la catégor­ie de per­mis né­ces­saire.157

4 Le tit­u­laire d’un per­mis de con­duire des catégor­ies A, B ou C est autor­isé à con­duire des bat­eaux à voile mo­tor­isés ay­ant une sur­face vélique de plus de 15 m2, pour autant qu’il nav­igue unique­ment à moteur.

5 Le tit­u­laire d’un per­mis de con­duire de la catégor­ie D est autor­isé à con­duire des bat­eaux à voile mo­tor­isés ay­ant une puis­sance propuls­ive de plus de 6 kW, pour autant qu’il nav­igue unique­ment à la voile.

152Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

153 RS 747.201.7

154 Nou­velle ex­pres­sion selon le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351). Il a été tenu compte de cette mod. dans tout le texte.

155 In­troduit par le ch. I de l’O du 2 mai 2007, en vi­gueur depuis le 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

156 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 2 mai 2007, en vi­gueur depuis le 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

157 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 15 janv. 2014, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2014 (RO 2014 261).

Art. 79a Champ d’application des patentes radar et des autorisations de naviguer au radar 158

1 La pat­ente radar of­fi­ci­elle est val­able en Suisse y com­pris sur les eaux front­alières, dans la mesure où les con­ven­tions in­ter­na­tionales ou les dis­pos­i­tions fondées sur celles-ci re­l­at­ives à la nav­ig­a­tion sur ces eaux ne con­tiennent pas d’autres pre­scrip­tions ap­plic­ables aux con­duc­teurs de bat­eaux.

2 L’autor­isa­tion of­fi­ci­elle de nav­iguer au radar est val­able unique­ment sur les eaux pour lesquelles le con­duc­teur a passé l’ex­a­men, dans la mesure où les con­ven­tions in­ter­na­tionales ou les dis­pos­i­tions fondées sur celles-ci re­l­at­ives à la nav­ig­a­tion sur ces eaux ne con­tiennent pas d’autres pre­scrip­tions ap­plic­ables aux con­duc­teurs de bat­eaux.

158 In­troduit par le ch. I de l’O du 15 janv. 2014 (RO 2014 261). Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

Art. 80 Obligations et restrictions

1 Le per­mis de con­duire peut être as­sorti d’ob­lig­a­tions (port de lun­ettes, etc.).

2 La valid­ité du per­mis de la catégor­ie A peut être lim­itée aux bat­eaux à voile avec moteur, celle du per­mis de la catégor­ie E à un genre déter­miné de bat­eaux.

Art. 81 Validité territoriale 159

1 Les per­mis de con­duire des catégor­ies A, C, D et E sont val­ables sur toutes les eaux ouvertes à la nav­ig­a­tion. Ils sont égale­ment val­ables sur les eaux frontière, dans la mesure où des ac­cords in­ter­na­tionaux ou des pre­scrip­tions fondées sur ces der­niers et con­cernant la nav­ig­a­tion sur ces eaux n’im­posent pas des con­di­tions plus sé­vères quant à l’ad­mis­sion des con­duc­teurs de bat­eaux.

2 Le per­mis de con­duire de la catégor­ie B n’est val­able que sur les eaux pour les­quelles le con­duc­teur du bat­eau a subi un ex­a­men.

3 La valid­ité ter­rit­oriale doit être notée dans le per­mis de con­duire lor­squ’elle est lim­itée ou qu’un ac­cord in­ter­na­tion­al ou des pre­scrip­tions fondées sur un tel ac­cord et con­cernant le droit de con­duire des bat­eaux sur un plan d’eau déter­miné im­posent une in­scrip­tion ad hoc.

159Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

Art. 82 Conditions générales

1 L’âge min­im­um pour ob­tenir un per­mis est de:

a.
14 ans pour la con­duite des bat­eaux de la catégor­ie D;
b.
18 ans pour la con­duite des bat­eaux de la catégor­ie A;
c.160
20 ans pour la con­duite des bat­eaux des catégor­ies C et E.

1bis L’âge min­im­um pour ob­tenir un per­mis de la catégor­ie B, y com­pris ses sous-catégor­ies, est fixé en fonc­tion des dis­pos­i­tions de l’art. 43 de l’or­don­nance du 14 mars 1994 sur la con­struc­tion des bat­eaux161 et des dis­pos­i­tions d’ex­écu­tion du DE­TEC.162

1ter En dérog­a­tion aux dis­pos­i­tions de l’al. 1, let. b, l’âge min­im­al pour ob­tenir un per­mis de con­duire des bat­eaux de la catégor­ie A est fixé à 16 ans pour les membres de la fa­mille de pêch­eurs pro­fes­sion­nels ap­port­ant leur aide à l’ex­ploit­a­tion ain­si que pour les ap­prentis tit­u­laires d’un con­trat d’ap­pren­tis­sage val­able de pêch­eur pro­fes­sion­nel, con­struc­teur de bat­eaux ou agent d’en­tre­tien de bat­eaux. Les per­mis de con­duire ne peuvent être util­isés qu’en rap­port avec les activ­ités pro­fes­sion­nelles dur­ant le temps de trav­ail. L’autor­ité qui délivre le per­mis l’in­dique dans le per­mis.163

2 Le can­did­at au per­mis de con­duire doit:

a.164
être men­tale­ment et physique­ment apte à con­duire un bat­eau, en par­ticuli­er avoir une vue et une ouïe suf­f­is­antes, et ne pas présenter, au vu de son com­porte­ment an­térieur, des dé­fauts de ca­ra­ctère lais­sant présumer qu’il n’est pas cap­able d’as­sumer la re­sponsab­il­ité in­com­bant à un con­duc­teur;
b.
avoir réussi l’ex­a­men pre­scrit.

2bis La vue et l’ouïe sont con­sidérées comme suf­f­is­antes lor­sque les ex­i­gences min­i­males visées à l’an­nexe 1 de l’or­don­nance du 27 oc­tobre 1976 réglant l’ad­mis­sion à la cir­cu­la­tion routière (OAC)165 sont re­m­plies comme suit:

a.166
pour la vue: ex­i­gences du 1er groupe;
b.
pour l’ouïe: ex­i­gences du 2e groupe.167

2ter Les ex­i­gences ap­plic­ables au test d’acuité visuelle et sa durée de valid­ité sont ré­gies par l’art. 9, al. 1 et 3, OAC.168

3 Si l’aptitude men­tale ou physique est mise en doute, un cer­ti­ficat médic­al peut être exigé. Un tel cer­ti­ficat est ob­lig­atoire pour les can­did­ats aux per­mis des catégor­ies B et C, ain­si que pour tous ceux qui sont âgés de plus de 65 ans.

4 Les déten­teurs d’un per­mis de con­duire de la catégor­ie B ou C doivent se sou­mettre à un ex­a­men médic­al tous les cinq ans jusqu’à l’âge de 50 ans ré­vol­us, tous les trois ans entre l’âge de 51 ans et de 75 ans ré­vol­us puis tous les deux ans passé cet âge. Les déten­teurs d’un per­mis de con­duire de toutes les autres catégor­ies doivent se sou­mettre à un ex­a­men médic­al tous les deux ans à partir de 75 ans ré­vol­us.169

4bis L’ex­a­men médic­al doit être ef­fec­tué sous la re­sponsab­il­ité d’un mé­de­cin selon l’art. 5abis OAC:
a.
par un mé­de­cin de niveau 2 pour les déten­teurs d’un per­mis de con­duire de la catégor­ie B ou C;
b.
par un mé­de­cin de niveau 1 pour les déten­teurs d’un per­mis de con­duire de toutes les autres catégor­ies.170

5 Les can­did­ats au per­mis des catégor­ies B et C ain­si que les tit­u­laires de ces per­mis doivent sat­is­faire aux ex­i­gences médicales min­i­males pour le groupe 2 qui fig­urent à l’an­nexe 1 de l’or­don­nance du 27 oc­tobre 1976 réglant l’ad­mis­sion des per­sonnes et des véhicules à la cir­cu­la­tion routière171.172

6 ...173

160 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 2 mai 2007, en vi­gueur depuis le 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

161 RS 747.201.7

162 In­troduit par le ch. I de l’O du 2 mai 2007, en vi­gueur depuis le 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

163 In­troduit par le ch. I de l’O du 2 mai 2007, en vi­gueur depuis le 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

164 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

165 RS 741.51

166 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 1er mai 2019, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2020 (RO 20191759).

167 In­troduit par le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

168 In­troduit par le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

169In­troduit par le ch. I de l’O du 11 sept. 1991 (RO 1992 219). Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 1er mai 2019, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2020 (RO 20191759).

170 In­troduit par le ch. I de l’O du 1er mai 2019, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2020 (RO 20191759).

171 RS 741.51

172In­troduit par le ch. I de l’O du 11 sept. 1991 (RO 1992 219). Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 15 janv. 2014, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2014 (RO 2014 261).

173 In­troduit par le ch. I de l’O du 2 mai 2007 (RO 2007 2275). Ab­ro­gé par le ch. I de l’O du 15 janv. 2014, avec ef­fet au 15 fév. 2014 (RO 2014 261).

Art. 83 Conditions particulières 174

1 ...175

2 Le can­did­at au per­mis de con­duire de la catégor­ie C doit ét­ab­lir qu’il a une prati­que de la nav­ig­a­tion de 150 jours. S’il est tit­u­laire d’un per­mis de la catégor­ie B pour bat­eaux de moins de 60 per­sonnes, 10 jours sont suf­f­is­ants.

3 Le temps de nav­ig­a­tion doit avoir été ac­com­pli à bord d’un bat­eau de la même catégor­ie que celle pour laquelle le per­mis de con­duire sera val­able. Le nombre de jours doit être prouvé au moy­en d’un livre de bord ou d’un autre doc­u­ment (par ex­emple at­test­a­tion de l’em­ployeur ou du déten­teur du bat­eau). Est con­sidéré comme temps de nav­ig­a­tion le temps dur­ant le­quel le can­did­at se trouve sur un ba­teau en ser­vice et se fa­mil­i­ar­ise avec les tâches de con­duc­teur. Un jour est porté en compte lor­sque le temps d’in­struc­tion ou de nav­ig­a­tion ef­fec­tué ce jour-là à bord d’un bat­eau a duré au moins 5 heures.

4 Les con­duc­teurs de bat­eaux à pas­sagers sont sou­mis aux dis­pos­i­tions de l’or­don­nance du 14 mars 1994 sur la con­struc­tion des bat­eaux176 et aux dis­pos­i­tions d’ex­écu­tion du DE­TEC.177

174Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

175 Ab­ro­gé par le ch. I de l’O du 2 mai 2007, avec ef­fet au 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

176 RS 747.201.7

177 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 2 mai 2007, en vi­gueur depuis le 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

Art. 84 Établissement du permis

1 Le per­mis de con­duire doit être ét­abli selon les mod­èles de l’an­nexe 5. Le DE­TEC y fixe la forme et le con­tenu du per­mis de con­duire.178

2 Lor­sque la Con­fédéra­tion n’est pas com­pétente, le per­mis de con­duire, la pat­ente radar et l’autor­isa­tion of­fi­ci­elle de nav­iguer au radar sont ét­ab­lis par le can­ton dans le­quel le can­did­at est dom­i­cilié ou sé­journe de man­ière per­man­ente. S’il n’est pas pos­sible d’ob­tenir des per­mis, des pat­entes radar ou des autor­isa­tions of­fi­ci­elles de nav­iguer au radar dans le can­ton de dom­i­cile ou de sé­jour, c’est ce­lui du lieu où sta­tionne le bat­eau qui est com­pétent. À dé­faut, le per­mis, la pat­ente radar ou l’autor­isa­tion of­fi­ci­elle de nav­iguer au radar sont ét­ab­lis par le can­ton choisi par le can­did­at.179

2bis Au sens de la présente or­don­nance, toute per­sonne physique peut être tit­u­laire d’un per­mis de con­duire au plus.180

3 Lor­sque le tit­u­laire d’un per­mis de con­duire, délivré par une autor­ité can­tonale, prend dom­i­cile dans un autre can­ton, il doit échanger son per­mis, dans les 14 jours, contre un per­mis ét­abli par le can­ton de son nou­veau dom­i­cile.

4 En cas de perte du per­mis de con­duire, l’autor­ité com­pétente délivre, sur de­mande, un du­plicata désigné comme tel. S’il ret­rouve le doc­u­ment ori­gin­al, le tit­u­laire doit restituer spon­tané­ment le du­plicata à l’autor­ité qui l’a ét­abli.

178 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 18 juin 2008, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2009 (RO 2008 3221).

179Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 15 janv. 2014, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2014 (RO 2014 261).

180 In­troduit par le ch. I de l’O du 15 janv. 2014 (RO 2014 261). Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

Art. 85 Modifications et compléments

1 Seule l’autor­ité com­pétente peut ap­port­er des modi­fic­a­tions et com­plé­ments au per­mis de con­duire.

2 Le tit­u­laire est tenu d’an­non­cer, dans les 14 jours, à l’autor­ité com­pétente, en lui présent­ant le doc­u­ment tout fait qui né­ces­site une modi­fic­a­tion ou un com­plé­ment du per­mis de con­duire ou qui en­traîne le re­m­place­ment.

312 Examen

Art. 86 Généralités 181

1 Le can­did­at au per­mis de con­duire doit prouver son aptitude lors d’un ex­a­men théorique et pratique con­formé­ment à l’an­nexe 19. Il est ex­am­iné par des ex­perts désignés par l’autor­ité com­pétente.

2 Sur de­mande fondée et avec le con­sente­ment de l’autor­ité can­tonale com­pé­tente définie à l’art. 84, al. 2, l’ex­a­men peut être subi dans un autre can­ton.

3 L’ad­mis­sion à l’ex­a­men et l’ampleur des ex­a­mens théorique et pratique pour les per­mis de la catégor­ie B, y com­pris ses sous-catégor­ies, sont ré­gies par les art. 43 et 45 de l’or­don­nance du 14 mars 1994 sur la con­struc­tion des bat­eaux182 et les dis­pos­i­tions d’ex­écu­tion du DE­TEC.183

3bis et 3ter...184

4 Ne dev­ront se sou­mettre qu’à un ex­a­men pratique:

a.
les can­did­ats au per­mis de con­duire des catégor­ies D ou E, s’ils sont tit­u­lai­res d’un per­mis de la catégor­ie A, B ou C;
b.
les can­did­ats au per­mis de con­duire de la catégor­ie A, s’ils sont tit­u­laires d’un per­mis de la catégor­ie D;
c.
les can­did­ats au per­mis de con­duire des catégor­ies A ou D, s’ils sont tit­u­lai­res d’un per­mis de la catégor­ie E.

5 En dérog­a­tion à l’al. 1, les per­sonnes ay­ant les qual­i­fic­a­tions ci-après tell­es que visées par le règle­ment du 2 juin 2010 re­latif au per­son­nel de la nav­ig­a­tion sur le Rhin185 qui ac­quièrent un per­mis de con­duire de la catégor­ie A ne doivent pass­er qu’un ex­a­men théorique:

a.
les mate­lots au sens de l’art. 3.02, ch. 3;
b.
les maîtres-mate­lots au sens de l’art. 3.02, ch. 4;
c.
les ti­moniers au sens de l’art. 3.02, ch. 5.186

181Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

182 RS 747.201.7

183 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 2 mai 2007, en vi­gueur depuis le 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

184 In­troduits par le ch. I de l’O du 9 mars 2001 (RO 2001 1089). Ab­ro­gés par le ch. I de l’O du 2 mai 2007, avec ef­fet au 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

185 RS 747.224.121. Ce règle­ment n’est pas pub­lié au RO (RO 2010 3403, 2011 36533655, 2012 7037155, 2013 743, 2015 36723612363, 2016 2599, 2017 669, 699). Con­sulta­tion gra­tu­ite: Of­fice fédéral des trans­ports, Müh­lestrasse 6, 3063It­ti­gen. Téléchargement: www.oft.ad­min.ch > Droit > Autres bases lé­gales et pre­scrip­tions > Con­ven­tions in­ter­na­tionales > Règle­ment re­latif au per­son­nel de la nav­ig­a­tion sur le Rhin ou www.ccr-zkr.org > Doc­u­ments > Règle­ments de la CCNR (en français et en al­le­mand). Com­mande de tirés à part: Of­fice fédéral des con­struc­tions et de la lo­gistique, Vente des pub­lic­a­tions fédérales, 3003 Berne.

186 In­troduit par le ch. I de l’O du 1er mai 2019, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2020 (RO 20191759).

Art. 87 Examen théorique en vue de l’obtention du permis de conduire 187188

1 L’ex­a­men théorique a pour but d’ét­ab­lir si le can­did­at con­naît les règles et les bases de la nav­ig­a­tion.189

1bis Les autor­ités can­tonales com­pétentes rédi­gent les ques­tions posées à l’ex­a­men théorique. Elles peuvent déléguer cette tâche à des tiers. Pour les ex­a­mens en vue de l’ob­ten­tion des per­mis des catégor­ies A et D, il y a lieu de pub­li­er un ques­tion­naire-mod­èle as­sorti de com­mentaires et du sys­tème d’évalu­ation.190

2 Une nou­velle épreuve théorique est exigée lor­sque le can­did­at ne réus­sit pas l’ex­a­men pratique dans les 24 mois qui suivent la réus­site de l’épreuve théorique.191

187Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

188 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 15 janv. 2014, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2014 (RO 2014 261).

189 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 2 mai 2007, en vi­gueur depuis le 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

190 In­troduit par le ch. I de l’O du 1er mai 2019, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2020 (RO 20191759).

191 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

Art. 88 Examen pratique en vue de l’obtention du permis de conduire 192

1 L’ex­a­men pratique a pour but d’ét­ab­lir si le can­did­at est cap­able de con­duire un bat­eau de man­ière sûre, con­formé­ment aux règles de cir­cu­la­tion et dans des cir­cons­tances par­ticulières.

2 L’ex­a­men pratique a lieu sur un bat­eau de la catégor­ie pour laquelle le can­did­at veut ob­tenir le per­mis.

3 L’ex­a­men pratique de la catégor­ie D ne peut se déroul­er que lor­sque le vent at­teint au moins la force 2 sur l’échelle de Beaufort.193

4 L’ex­a­men pratique ne peut avoir lieu que lor­sque l’épreuve théorique a été réus­sie.194

192 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 15 janv. 2014, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2014 (RO 2014 261).

193In­troduit par le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

194In­troduit par le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

Art. 88a Obtention de la patente radar et de l’autorisation officielle de naviguer au radar 195

1 Quiconque souhaite ob­tenir une pat­ente radar ou une autor­isa­tion of­fi­ci­elle de nav­iguer au radar doit at­test­er de sa qual­i­fic­a­tion lors d’un ex­a­men théorique et d’un ex­a­men pratique. L’ex­a­men pratique ne peut avoir lieu que lor­sque l’ex­a­men théorique a été réussi.

2 Sont ad­mises à l’ex­a­men en vue de l’ob­ten­tion de la pat­ente radar unique­ment les per­sonnes qui ont ac­com­pli un cours de form­a­tion ad hoc. Des or­gan­isa­tions re­con­nues par l’OFT donnent des cours de form­a­tion et font pass­er les ex­a­mens en vue de l’ob­ten­tion de la pat­ente radar. L’OFT fixe les ex­i­gences en matière d’or­gan­isa­tion, de con­tenu de la form­a­tion et des ex­a­mens dans une dir­ect­ive.

3 Sont ad­mises à l’ex­a­men en vue de l’ob­ten­tion de l’autor­isa­tion of­fi­ci­elle de nav­iguer au radar unique­ment les per­sonnes qui ont ac­com­pli un cours de form­a­tion ad hoc. Ce cours doit être suivi auprès d’une en­tre­prise ap­pro­priée, sous la dir­ec­tion d’un in­struc­teur tit­u­laire de la pat­ente radar. L’ex­a­men est mené par l’in­struc­teur de l’en­tre­prise.

4 Les ex­a­mens donnent lieu à un procès-verbal à présenter à l’autor­ité com­pétente pour l’ét­ab­lisse­ment de la pat­ente radar ou de l’autor­isa­tion of­fi­ci­elle de nav­iguer au radar. La pat­ente et l’autor­isa­tion sont oc­troyées par une in­scrip­tion dans le per­mis de con­duire.

195 In­troduit par le ch. I de l’O du 15 janv. 2014, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2014 (RO 2014 261).

Art. 89 Répétition de l’examen

1 Quiconque échoue à l’ex­a­men théorique ou pratique en vue de l’ob­ten­tion du per­mis de con­duire, de la pat­ente radar ou d’une autor­isa­tion of­fi­ci­elle de nav­iguer au radar a la pos­sib­il­ité de le répéter. La répéti­tion porte sur l’en­semble de la matière pour l’ex­a­men théorique; en ce qui con­cerne l’ex­a­men pratique, elle peut être lim­itée à la partie pour laquelle le can­did­at a échoué.196

2 L’ex­a­men pratique peut être répété après un délai d’un mois au plus tôt. Cette dis­po­s­i­tion ne s’ap­plique pas aux ex­a­mens des con­duc­teurs de bat­eaux milit­aires.197

196 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 15 janv. 2014, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2014 (RO 2014 261).

197Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

313 Documents étrangers et internationaux

Art. 90 Établissement des documents 198

1 Les tit­u­laires de per­mis de con­duire suisses des catégor­ies A, B, C et D peuvent, sur de­mande, ob­tenir de l’autor­ité qui a délivré le per­mis na­tion­al un cer­ti­ficat in­ter­na­tion­al de con­duc­teur de bat­eau de plais­ance ét­abli selon les mod­èles 1 et 2 de l’an­nexe 6. Le cer­ti­ficat n’est pas re­con­nu en tant que per­mis val­able sur les eaux suisses.

1bis Le champ de valid­ité du cer­ti­ficat in­ter­na­tion­al ét­abli sur la base des per­mis de con­duire selon l’al. 1 doit être lim­ité aux voies d’eau nav­ig­ables in­térieures.199

2 Le cer­ti­ficat in­ter­na­tion­al ét­abli en Suisse est val­able aus­si longtemps que son déten­teur est en mesure de présenter un per­mis de con­duire des bat­eaux suisse val­able, mais au plus dix ans à compt­er de son ét­ab­lisse­ment.

198 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 2 mai 2007, en vi­gueur depuis le 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

199 In­troduit par le ch. I de l’O du 18 juin 2008, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2009 (RO 2008 3221).

Art. 91 Reconnaissance des documents 200

1 Ce­lui qui sé­journe tem­po­raire­ment en Suisse est autor­isé à con­duire un bat­eau suisse de la catégor­ie pour laquelle il est en mesure de présenter l’un des doc­u­ments suivants:

a.
un per­mis de con­duire na­tion­al;
b.
un cer­ti­ficat in­ter­na­tion­al délivré sur la base de la résolu­tion no 40 de la Com­mis­sion économique pour l’Europe des Na­tions Unies.

2 Il est autor­isé à con­duire son bat­eau étranger s’il ressort de l’un des doc­u­ments visés à l’al. 1 qu’il est autor­isé à con­duire ce bat­eau dans son pays.

3 Pour autant qu’ils aient at­teint l’âge min­im­um fixé à l’art. 82, les tit­u­laires de per­mis béné­fi­cient des dis­pos­i­tions visées aux al. 1 et 2.201

4 Le cer­ti­ficat in­ter­na­tion­al doit être ét­abli selon les mod­èles 1 ou 2 de l’an­nexe 6.

5 Les pat­entes du Rhin val­ables et d’ori­gine suisse tell­es que visées au § 6.04 du règle­ment du 2 juin 2010 re­latif au per­son­nel de la nav­ig­a­tion sur le Rhin202 et qui donnent droit à la con­duite de bat­eaux mo­tor­isés sont re­con­nues comme suit en tant que per­mis des catégor­ies A et C au sens de la présente or­don­nance:

a.
la grande pat­ente, la petite pat­ente, la pat­ente de sport et la pat­ente de l’ad­min­is­tra­tion en tant que per­mis de la catégor­ie A;
b.
la grande pat­ente aus­si en tant que per­mis de la catégor­ie C.203

6 Les pat­entes du Rhin supérieur val­ables et d’ori­gine suisse tell­es que visées par le règle­ment du 19 av­ril 2002 re­latif à la déliv­rance des pat­entes du Rhin supérieur204 sont re­con­nues comme suit en tant que per­mis des catégor­ies A et C au sens de la présente or­don­nance:

a.
la grande pat­ente du Rhin supérieur, la petite pat­ente du Rhin supérieur, la pat­ente de sport du Rhin supérieur et la pat­ente de l’ad­min­is­tra­tion du Rhin supérieur en tant que per­mis de la catégor­ie A;
b.
la grande pat­ente du Rhin supérieur aus­si en tant que per­mis de la catégor­ie C.205

200 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 2 mai 2007, en vi­gueur depuis le 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

201 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 15 janv. 2014, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2014 (RO 2014 261).

202 www.oft.ad­min.ch> Droit > Autres bases lé­gales et pre­scrip­tions > Con­ven­tions in­ter­na­tionales > Règle­ment re­latif au per­son­nel de la nav­ig­a­tion sur le Rhin.

203 In­troduit par le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

204 RS 747.224.221

205 In­troduit par le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

Art. 91a Obtention du permis de conduire suisse 206

1Doivent être tit­u­laires d’un per­mis de con­duire suisse:

a.
les per­sonnes dom­i­ciliées en Suisse depuis plus de douze mois;
b.
les per­sonnes qui, à titre pro­fes­sion­nel, con­duis­ent des bat­eaux im­ma­tric­ulés en Suisse, des catégor­ies B, C et E.

2Les tit­u­laires d’un per­mis in­ter­na­tion­al ou étranger val­able ob­tiennent, sans ex­a­men théorique ou pratique, le per­mis de con­duire suisse de leur can­ton de dom­i­cile. Le per­mis doit provenir d’un État qui im­pose les mêmes ex­i­gences que la Suisse en ma­tière de form­a­tion et d’ex­a­men et qui ac­corde la ré­cipro­cité aux déten­teurs de per­mis de con­duire suisses.

3 L’OFT tient une liste de ces États. Il déter­mine les catégo­ries de per­mis in­ter­na­tion­al ou étranger qui peuvent être con­ver­ties en une catégor­ie sim­il­aire du per­mis suisse et pré­cise si le champ d’ap­plic­a­tion doit être re­streint.

4 Lors de l’ob­ten­tion du per­mis suisse, le can­did­at doit sat­is­faire aux con­di­tions mé­dicales fig­ur­ant à l’art. 82. Au mo­ment de l’ob­ten­tion du per­mis suisse, le candi­dat doit en outre ré­pon­dre aux critères d’âge min­im­um pour la catégor­ie con­sidérée, qui sont fixés au même art­icle.

5 Le per­mis suisse n’est délivré qu’aux per­sonnes qui, au mo­ment de l’ob­ten­tion du per­mis in­ter­na­tion­al ou étranger, avaient leur dom­i­cile dans l’État où l’ex­a­men a été subi. Les per­mis ob­tenus à l’étranger par des per­sonnes dom­i­ciliées en Suisse peu­vent aus­si être re­con­nus pour autant qu’ils ont été ob­tenus lors d’un sé­jour d’au moins douze mois con­sécu­tifs dans l’État qui les a délivrés.

6 ...207

206 In­troduit par le ch. I de l’O du 8 avr. 1998, en vi­gueur depuis le 15 mai 1998 (RO 1998 1476).

207 Ab­ro­gé par le ch. I de l’O du 15 janv. 2014, avec ef­fet au 15 fév. 2014 (RO 2014 261).

Art. 91b Reconnaissance d’autres certificats d’aptitude à la conduite au radar 208

1 Sur de­mande du tit­u­laire d’un cer­ti­ficat étranger d’aptitude à la con­duite au radar, l’autor­ité com­pétente peut lui délivrer sans ex­a­men une pat­ente radar au sens de la présente or­don­nance, à con­di­tion que le tit­u­laire de la pat­ente at­teste qu’il a suivi une form­a­tion et réussi un ex­a­men théorique et pratique auprès d’une or­gan­isa­tion ou ad­min­is­tra­tion re­con­nue dans le pays où la pat­ente a été ét­ablie et que la form­a­tion, l’ex­a­men et l’or­gan­isa­tion sat­is­font à des ex­i­gences au moins équi­val­entes à celles de la dir­ect­ive de l’OFT (art. 88a, al. 2).

2 L’OFT tient une liste des cer­ti­ficats étrangers d’aptitude à la con­duite au radar qui peuvent être con­vertis en pat­entes au sens de la présente or­don­nance.

3 Les pat­entes radar ét­ablies par une autor­ité suisse en vertu d’autres act­es norm­atifs ré­gis­sant la nav­ig­a­tion sont équi­val­entes aux pat­entes radar au sens de la présente or­don­nance.

4 Les pat­entes radar of­fi­ci­elles visées à l’al. 3 font l’ob­jet d’une men­tion in­scrite dans le per­mis de con­duire suisse moy­en­nant le code prévu à cet ef­fet.

208 In­troduit par le ch. I de l’O du 15 janv. 2014 (RO 2014 261). Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

32 Bateaux

321 Permis de navigation

Art. 92 Permis de bateaux soumis à des signes distinctifs 209

Les bat­eaux qui doivent être pour­vus de signes dis­tinc­tifs (art. 16) ain­si que les bat­eaux des en­tre­prises au bénéfice d’une con­ces­sion fédérale né­ces­sit­ent un per­mis de nav­ig­a­tion.

209Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 9 mars 2001, en vi­gueur depuis le 1er mai 2001 (RO 2001 1089).

Art. 93 Genres et catégories de permis

1 Les per­mis de nav­ig­a­tion seront ét­ab­lis pour:

a.
l’ad­mis­sion nor­male de bat­eaux;
b.210
l’ad­mis­sion de bat­eaux n’ay­ant pas fait l’ob­jet d’un place­ment sous ré­gime dou­ani­er;
c.
l’ad­mis­sion de bat­eaux d’en­tre­prises de la con­struc­tion navale ain­si que du com­merce de bat­eaux et de moteurs mar­ins (per­mis de nav­ig­a­tion col­lec­tif).211

2 Les per­mis pour l’ad­mis­sion nor­male et ceux pour l’ad­mis­sion de bat­eaux n’ay­ant pas fait l’ob­jet d’un place­ment sous ré­gime dou­ani­er se ré­par­tis­sent en per­mis pour:212

a.
bat­eaux mo­tor­isés (bat­eau à moteur, bat­eau à va­peur, etc.);
b.
bat­eaux non mo­tor­isés (bat­eau à rames, pédalo, barge, etc.);
c.
bat­eaux à voile (dériveur, bat­eau lesté, avec in­dic­a­tion de la classe);
d.
en­gins flot­tants (drague, bigue, grue, etc.);
e.
bat­eaux de con­struc­tion par­ticulière (bat­eau à coussins d’air, bat­eau à ailes port­antes, sous-mar­in, etc.).

210 Nou­velle ten­eur selon le ch. 37 de l’an­nexe 4 à l’O du 1er nov. 2006 sur les dou­anes, en vi­gueur depuis le 1er mai 2007 (RO 20071469).

211Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

212 Nou­velle ten­eur selon le ch. 37 de l’an­nexe 4 à l’O du 1er nov. 2006 sur les dou­anes, en vi­gueur depuis le 1er mai 2007 (RO 20071469).

Art. 94 Conditions et restrictions

1 Le per­mis de nav­ig­a­tion peut être as­sorti de con­di­tions.

2 Le per­mis peut être lim­ité à cer­tains plans d’eau ou sec­teurs.

3 Le déten­teur d’un bat­eau qui loue ce derni­er (leas­ing) peut de­mander à l’autor­ité d’ad­mis­sion, par un for­mu­laire of­fi­ciel, que le change­ment de déten­teur soit sou­mis à l’autor­isa­tion de la so­ciété de leas­ing. L’autor­ité d’ad­mis­sion in­scrit cette re­stric­tion dans le per­mis de nav­ig­a­tion et, pendant toute la durée de l’in­scrip­tion, con­serve l’ori­gin­al du for­mu­laire ou une copie pouv­ant être re­produite d’une autre man­ière.213

213 In­troduit par le ch. I de l’O du 9 mars 2001, en vi­gueur depuis le 1er mai 2001 (RO 2001 1089).

Art. 95 Validité territoriale 214

1 Sous réserve de l’art. 94, al. 2, le per­mis de nav­ig­a­tion est val­able dans tou­tes les eaux ouvertes à la nav­ig­a­tion, y com­pris les eaux limitrophes.215

2 Il n’est cepend­ant pas val­able:

a.
sur le lac de Con­stance, le lac In­férieur et le Rhin jusqu’à Schaff­house, pour les bat­eaux de plais­ance et les bat­eaux de sport mo­tor­isés util­is­ant un mélange de car­bur­ant et de lub­ri­fi­ant et dont la puis­sance dé­passe 7,4 kW;
b.
sur le Rhin, en aval du pont rou­ti­er de Rhein­felden jusqu’à «Mit­tlere Rhein­brücke» à Bâle, pour les bat­eaux dont le dé­place­ment est égal ou supérieur à 100 m3, ain­si que pour ceux d’une lon­gueur de 20 m ou dav­ant­age.216

3 Les per­mis de bat­eaux n’ay­ant pas fait l’ob­jet d’un place­ment sous ré­gime dou­ani­er ne sont val­ables que pour la durée de l’autor­isa­tion dou­an­ière.217

214Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

215Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

216 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 9 mars 2001, en vi­gueur depuis le 1er mai 2001 (RO 2001 1089).

217 Nou­velle ten­eur selon le ch. 37 de l’an­nexe 4 à l’O du 1er nov. 2006 sur les dou­anes, en vi­gueur depuis le 1er mai 2007 (RO 20071469).

Art. 96 Conditions d’octroi

1 Le per­mis de nav­ig­a­tion est délivré si:

a.
le bat­eau est con­forme aux pre­scrip­tions re­l­at­ives à la con­struc­tion;
b.218
l’at­test­a­tion de l’as­sur­ance-re­sponsab­il­ité civile telle que visée aux art. 153 et 155 est fournie;
c.219
l’ori­gine suisse, le dé­d­ou­ane­ment ou l’ex­onéra­tion du bat­eau sont ét­ab­lis;
d.
le bat­eau a été in­specté.

1bis La con­form­ité des bat­eaux de sport aux pre­scrip­tions re­l­at­ives à la con­struc­tion est ét­ablie lor­squ’ils dis­posent d’une déclar­a­tion de con­form­ité telle que visée à l’art. 148j et d’une at­test­a­tion du ré­sultat de l’in­spec­tion of­fi­ci­elle visée à l’art. 100, al. 2.220

2 Les bat­eaux que leur mode de con­struc­tion ou d’ex­ploit­a­tion des­tine av­ant tout à l’hab­it­a­tion (par ex­emple, mais­ons ou hab­it­a­tions flot­tantes) et les véhicules am­phi­bies ne sont pas ad­mis.

3 Le DE­TEC édicte les dis­pos­i­tions né­ces­saires pour autor­iser les bat­eaux dont la con­struc­tion ou le moteur est in­habituel ou nou­veau.221

4 L’Ad­min­is­tra­tion fédérale des dou­anes ren­sei­gne les autor­ités d’ad­mis­sion sur les catégor­ies de bat­eaux pour lesquelles il n’est pas né­ces­saire d’ob­tenir une auto­risa­tion ou d’ap­port­er la preuve du place­ment sous ré­gime dou­ani­er. Aucune autor­isa­tion n’est né­ces­saire pour l’oc­troi d’un per­mis de nav­ig­a­tion col­lec­tif.222

5 Lor­sque l’autor­ité d’ad­mis­sion est con­frontée à un per­mis de nav­ig­a­tion qui con­tient l’in­scrip­tion visée à l’art. 94, al. 3, elle re­fuse:

a.
l’an­nu­la­tion du per­mis de nav­ig­a­tion;
b.
l’ét­ab­lisse­ment d’un per­mis de nav­ig­a­tion au nom du nou­veau déten­teur;
c.
la ra­di­ation de l’in­scrip­tion.223

6 Le re­fus selon l’al. 5 est ca­duc lor­squ’il ex­iste une ap­prob­a­tion écrite de la so­ciété de leas­ing ou un juge­ment ex­écutoire sur les rap­ports de pro­priété.224

7 Un bat­eau est con­sidéré comme un ef­fet de démén­age­ment lor­squ’il est mis sur le marché en Suisse par une per­sonne physique qui quitte son dom­i­cile à l’étranger pour s’ét­ab­lir en Suisse. La copie de la déclar­a­tion «traite­ment en dou­ane des ef­fets de démén­age­ment» (for­mu­laire 18.44) mu­nie du timbre du bur­eau de dou­ane en ét­ablit la preuve. Ce doc­u­ment doit montrer que l’im­port­a­tion du bat­eau dé­coule d’un trans­fert de dom­i­cile depuis l’étranger vers le ter­ritoire dou­ani­er suisse. Le bat­eau doit avoir été util­isé au moins six mois à l’étranger par la per­sonne s’éta­blis­sant en Suisse. L’im­port­a­tion du bat­eau doit coïn­cider avec le trans­fert de dom­i­cile. Le pro­priétaire du bat­eau est tenu d’at­test­er le re­spect des présentes dis­pos­i­tions.225

218 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

219 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 1er mai 2019, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2020 (RO 20191759).

220 In­troduit par le ch. I de l’O du 2 mai 2007 (RO 2007 2275). Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

221In­troduit par le ch. I de l’O du 11 sept. 1991 (RO 1992 219). Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 8 avr. 1998, en vi­gueur depuis le 15 mai 1998 (RO 1998 1476)

222In­troduit par le ch. I de l’O du 11 sept. 1991 (RO 1992 219). Nou­velle ten­eur selon le ch. 37 de l’an­nexe 4 à l’O du 1er nov. 2006 sur les dou­anes, en vi­gueur depuis le 1er mai 2007 (RO 20071469).

223 In­troduit par le ch. I de l’O du 9 mars 2001, en vi­gueur depuis le 1er mai 2001 (RO 2001 1089).

224 In­troduit par le ch. I de l’O du 9 mars 2001, en vi­gueur depuis le 1er mai 2001 (RO 2001 1089).

225 In­troduit par le ch. I de l’O du 2 mai 2007, en vi­gueur depuis le 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

Art. 96a Permis de navigation collectif 226

1 Les per­mis de nav­ig­a­tion col­lec­tifs sont délivrés aux per­sonnes ou en­tre­prises qui:

a.
con­struis­ent dans leur en­tre­prise, régulière­ment et de façon pro­fes­sion­nelle, des bat­eaux ou des moteurs mar­ins, en font le com­merce, les ré­par­ent, les trans­for­ment ou ex­écutent des travaux sim­il­aires;
b.
sont en mesure de prouver qu’une per­sonne trav­ail­lant dans l’en­tre­prise pos­sède les con­nais­sances et les ac­quis pro­fes­sion­nels né­ces­saires à la con­duite de bat­eaux non in­spectés;
c.227
ont con­clu une as­sur­ance-re­sponsab­il­ité civile (couver­ture min­i­male deux mil­lions de francs par ac­ci­dent) pour les dom­mages causés aux per­sonnes et aux bi­ens par des bat­eaux au bénéfice d’un per­mis de nav­ig­a­tion col­lec­tif.

2 Sont autor­isés à con­duire un bat­eau avec un per­mis de nav­ig­a­tion col­lec­tif:

a.
le pro­priétaire de l’en­tre­prise et ses em­ployés;
b.
les membres de la fa­mille du pro­priétaire ou du chef de l’en­tre­prise, pour autant qu’ils fas­sent mén­age com­mun avec ce­lui-ci;
c.228
les ex­perts de l’autor­ité d’ad­mis­sion et de l’or­gane d’ho­mo­log­a­tion.

Ils doivent être en pos­ses­sion du per­mis de con­duire né­ces­saire.

3 Le per­mis de nav­ig­a­tion col­lec­tif ne peut être util­isé que:

a.
pour les courses de dépan­nage et de remor­quage;
b.
pour les courses de trans­fert ou d’es­sai ef­fec­tués en rap­port avec l’ex­pert­ise des types, les in­spec­tions of­fi­ci­elles et le com­merce de bat­eaux, ain­si que pour les ré­par­a­tions, les trans­form­a­tions et les autres travaux réal­isés sur des ba­teaux;
c.229
pour d’autres courses gra­tu­ites si le bat­eau a fait l’ob­jet d’un place­ment sous ré­gime dou­ani­er.

4 Au même titre que tout déten­teur, le tit­u­laire du per­mis de nav­ig­a­tion col­lec­tif est re­spons­able du par­fait état de marche du bat­eau et de la présence de l’équipe­ment pre­scrit.

226In­troduit par le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

227 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 8 avr. 1998, en vi­gueur depuis le 15 mai 1998 (RO 1998 1476)

228 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 9 mars 2001, en vi­gueur depuis le 1er mai 2001 (RO 2001 1089).

229 Nou­velle ten­eur selon le ch. 37 de l’an­nexe 4 à l’O du 1er nov. 2006 sur les dou­anes, en vi­gueur depuis le 1er mai 2007 (RO 20071469).

Art. 97 Établissement du permis

1 Le per­mis de nav­ig­a­tion est ét­abli selon le mod­èle 1 ou 2 de l’an­nexe 7. Le DE­TEC en fixe la forme et le con­tenu à l’an­nexe 7.230

2 Lor­sque la Con­fédéra­tion n’est pas com­pétente, le per­mis de nav­ig­a­tion est ét­abli par le can­ton dans le­quel le bat­eau a son lieu de sta­tion­nement. Le lieu de sta­tion­ne­ment est, en règle générale, le lieu où le bat­eau sta­tionne avec l’autor­isa­tion de l’autor­ité. Lor­squ’un tel lieu fait dé­faut, c’est le lieu où le bat­eau est util­isé prin­ci­pale­ment qui est déter­min­ant. Si ni l’une ni l’autre de ces con­di­tions n’est re­m­plie, est con­sidéré comme lieu de sta­tion­nement ce­lui où le bat­eau se trouve habi­tuelle­ment av­ant et après l’util­isa­tion.

3 Lor­sque le lieu de sta­tion­nement d’un bat­eau est trans­féré dans un autre can­ton, ou en cas de change­ment de pro­priétaire ou de déten­teur, un nou­veau per­mis doit être ét­abli.

4 En cas de perte de per­mis de nav­ig­a­tion, l’autor­ité com­pétente délivre, sur de­mande, un du­plicata désigné comme tel. S’il ret­rouve le doc­u­ment ori­gin­al, le titu­laire doit restituer spon­tané­ment le du­plicata à l’autor­ité qui l’a ét­abli.

5 Le per­mis de nav­ig­a­tion col­lec­tif est délivré par le can­ton où se trouve le siège so­cial de l’en­tre­prise; il est ét­abli au nom de l’en­tre­prise ou de son dir­ec­teur res­pon­sable.231

6 Lor­sque plusieurs per­sonnes sont déten­teurs d’un bat­eau, elles désignent aux auto­rités d’ad­mis­sion le re­présent­ant re­spons­able qui est in­scrit dans le per­mis de navi­ga­tion en tant que déten­teur.232

230 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 1er mai 2019, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2020 (RO 20191759).

231In­troduit par le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

232 In­troduit par le ch. I de l’O du 9 mars 2001, en vi­gueur depuis le 1er mai 2001 (RO 2001 1089).

Art. 98 Modification et compléments

1 Seule l’autor­ité com­pétente peut ap­port­er des modi­fic­a­tions et com­plé­ments aux per­mis de nav­ig­a­tion.

2 Le tit­u­laire est tenu d’an­non­cer, dans les 14 jours, à l’autor­ité com­pétente, en lui présent­ant le doc­u­ment, tout fait qui né­ces­site une modi­fic­a­tion ou un com­plé­ment au per­mis de nav­ig­a­tion ou qui en en­traîne le re­m­place­ment.

322 Inspection

Art. 99 Généralités 233

1 En règle générale, le bat­eau sera mis à l’eau et présenté lège à l’in­spec­tion. Il doit être propre et ac­cess­ible dans toutes ses parties es­sen­ti­elles.234

2 Les per­sonnes char­gées de la présent­a­tion du bat­eau doivent ac­cord­er béné­vole­ment l’aide né­ces­saire lors de l’in­spec­tion et fournir gra­tu­ite­ment le matéri­el néces­saire.

3 Lor­sque la sé­cur­ité ou la pro­tec­tion de l’en­viron­nement l’ex­i­gent, l’autor­ité com­pétente peut de­mander que les com­par­ti­ments fer­més soi­ent ren­dus ac­cess­ibles.

233Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

234 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 8 avr. 1998, en vi­gueur depuis le 15 mai 1998 (RO 1998 1476)

Art. 100 Inspection officielle d’admission 235

1 Av­ant l’ét­ab­lisse­ment du premi­er per­mis de nav­ig­a­tion, chaque bat­eau doit subir une in­spec­tion of­fi­ci­elle. Celle-ci a pour but d’ét­ab­lir si le bat­eau est con­forme aux pre­scrip­tions re­l­at­ives à la con­struc­tion. Pour les bat­eaux à voile, il y a lieu de déter­miner la sur­face vélique selon l’an­nexe 12.

2 Lors de l’in­spec­tion of­fi­ci­elle des bat­eaux de sport, on ex­am­in­era selon le pro­gramme de l’an­nexe 32 si les dis­pos­i­tions des art. 107, al. 1 et 2, 108 et 109a sont re­spectées. Les dis­pos­i­tions des art. 18a, 18b, 19, 24 et 25 sont ex­ceptées de la véri­fic­a­tion du re­spect des pre­scrip­tions de cir­cu­la­tion visées à l’art. 107, al. 1.236

3 Tous les bat­eaux homo­logués en Suisse sont dis­pensés de l’in­spec­tion of­fi­ci­elle.237

4 Pour les bat­eaux men­tion­nés à l’al. 3, il y a lieu d’ét­ab­lir le procès-verbal d’ad­mis­sion selon l’an­nexe 33. Ce doc­u­ment et les procès-verbaux visés à l’an­nexe 32 doivent être con­ser­vés par l’autor­ité pendant 25 ans à partir de l’éta­blis­se­ment du premi­er per­mis de nav­ig­a­tion, cela sous forme de l’ori­gin­al ou d’une copie pouv­ant être re­produite d’une autre man­ière.

5 L’in­spec­tion des bat­eaux mo­tor­isés et homo­logués en Suisse dont la puis­sance totale des moteurs de propul­sion dé­passe 40 kW et pour lesquels un procès-verbal de mesure des émis­sions son­ores n’a pas été ét­abli se lim­ite aux émis­sions son­ores mesur­ées selon l’an­nexe 10.238

235 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 9 mars 2001, en vi­gueur depuis le 1er mai 2001 (RO 2001 1089).

236 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

237 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 2 mai 2007, en vi­gueur depuis le 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

238 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 2 mai 2007, en vi­gueur depuis le 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

Art. 100a Établissement du procès-verbal d’admission 239

1 Sur de­mande et pour le premi­er oc­troi d’un per­mis de nav­ig­a­tion de bat­eaux de sport ou de plais­ance, l’autor­ité peut déléguer l’ét­ab­lisse­ment du procès-verbal d’ad­mis­sion visé à l’an­nexe 33 à des per­sonnes ou à des en­tre­prises à con­di­tion que celles-ci soi­ent tit­u­laires d’un per­mis de nav­ig­a­tion col­lec­tif et en mesure d’ef­fec­tuer un trav­ail de con­trôle et de véri­fic­a­tion ir­ré­proch­able.240

2 La per­sonne ou l’en­tre­prise ha­bil­itée doit con­firmer sur le procès-verbal d’ad­mis­sion qu’elle a con­trôlé les points selon le pro­gramme de con­trôle des bat­eaux de sport ou de plais­ance et que les doc­u­ments et procès-verbaux re­quis sont dispon­ibles. L’autor­ité procède à des sond­ages. Elle peut re­tirer l’autor­isa­tion en cas de dé­fauts graves ou répétés.241

3 Les in­stall­a­tions et dis­pos­i­tifs élec­triques des bat­eaux, à l’ex­cep­tion des bat­eaux de sport pour lesquels la déclar­a­tion de con­form­ité visée à l’art. 148j a été ét­ablie, sont sou­mis au con­trôle de l’In­spec­tion fédérale des in­stall­a­tions élec­triques à cour­ant fort.242

4 Les in­stall­a­tions à gaz li­quéfié des bat­eaux, à l’ex­cep­tion des bat­eaux de sport pour lesquels la déclar­a­tion de con­form­ité visée à l’art. 148j a été ét­ablie, doivent être con­trôlées par des spé­cial­istes tels que visés par la dir­ect­ive édictée par la Com­mis­sion fédérale de co­ordin­a­tion pour la sé­cur­ité du trav­ail (CFST) sur la base de l’art. 129, al. 6.243

5 Une at­test­a­tion des véri­fic­a­tions et des con­trôles prévus aux al. 3 et 4 sera présentée à l’autor­ité.

239 In­troduit par le ch. I de l’O du 9 mars 2001, en vi­gueur depuis le 1er mai 2001 (RO 2001 1089).

240 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 2 mai 2007, en vi­gueur depuis le 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

241 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 2 mai 2007, en vi­gueur depuis le 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

242 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 1er mai 2019, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2020 (RO 20191759).

243 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 1er mai 2019, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2020 (RO 20191759).

Art. 101 Inspection périodique

1 Les bat­eaux ad­mis sont sou­mis à des in­spec­tions sub­séquentes, or­gan­isées à in­ter­valles réguli­ers. Les délais sont:

a.
de six ans pour les bat­eaux non mo­tor­isés;
b.
de deux ans pour les bat­eaux de loc­a­tion;
c.
de trois ans pour les rafts, les bat­eaux à marchand­ises et les autres bat­eaux.244

2 Dans des cas par­ticuli­ers ain­si que pour cer­taines in­stall­a­tions, l’autor­ité com­pé­tente peut fix­er d’autres délais.245

3 Les délais pour la véri­fic­a­tion ultérieure d’in­stall­a­tions à gaz li­quéfié montées sur des bat­eaux im­ma­tric­ulés sont ré­gis par la CFST sur la base de l’art. 129, al. 6.246

4 Les délais pour l’in­spec­tion péri­od­ique des in­stall­a­tions élec­triques des bat­eaux im­ma­tric­ulés sont ré­gis par les pre­scrip­tions fédérales sur les in­stall­a­tions à cour­ant fort et à cour­ant faible.247

4bis Les ex­tinc­teurs et les in­stall­a­tions d’ex­tinc­tion doivent être con­trôlés péri­od­ique­ment et en­tre­tenus dans les délais in­diqués par le fab­ric­ant. Ces délais ne doivent pas dé­pass­er trois ans.248

5 L’in­spec­tion péri­od­ique des bat­eaux de plais­ance et de sport a lieu dans l’eau. L’autor­ité com­pétente peut ex­i­ger que l’in­spec­tion de ces bat­eaux ait lieu à sec.249

6 Pour tous les autres bat­eaux, l’autor­ité com­pétente dé­cide si l’in­spec­tion péri­od­ique a lieu sur le bat­eau à sec ou dans l’eau.250

244 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 2 mai 2007, en vi­gueur depuis le 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

245Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

246 In­troduit par le ch. I de l’O du 9 mars 2001 (RO 2001 1089). Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 1er mai 2019, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2020 (RO 20191759).

247 In­troduit par le ch. I de l’O du 9 mars 2001, en vi­gueur depuis le 1er mai 2001 (RO 2001 1089).

248 In­troduit par le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

249 In­troduit par le ch. I de l’O du 15 janv. 2014, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2014 (RO 2014 261).

250 In­troduit par le ch. I de l’O du 15 janv. 2014, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2014 (RO 2014 261).

Art. 102 Inspection spéciale 251

Après toute modi­fic­a­tion ou re­mise en état im­port­ante qui touche à la résist­ance de la coque, à des ca­ra­ctéristiques de con­struc­tion men­tion­nées dans le per­mis de navi­ga­tion, à la sta­bil­ité ou à la sé­cur­ité, le pro­priétaire ou déten­teur est tenu de présenter le bat­eau à une nou­velle in­spec­tion av­ant la re­mise en ser­vice.

251Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

Art. 103 Inspection d’office

Lor­squ’il y a lieu de douter qu’un bat­eau ré­ponde aux pre­scrip­tions, l’autor­ité com­pétente peut or­don­ner une in­spec­tion d’of­fice.

Art. 104 Mesures en cas de défectuosités

Lor­sque des dé­fec­tu­os­ités sont con­statées, l’autor­ité com­pétente peut re­streindre ou in­ter­dire l’util­isa­tion du bat­eau, saisir le per­mis de nav­ig­a­tion ou re­tirer le bat­eau de la cir­cu­la­tion jusqu’à ce qu’il soit ét­abli que les dé­fec­tu­os­ités ont été élim­inées.

323 Bateaux étrangers

Art. 105 Obligation d’avoir des signes distinctifs et une autorisation

1 L’ob­lig­a­tion de port­er des signes dis­tinc­tifs con­formé­ment à l’art. 16 s’ap­plique sans re­stric­tions aux bat­eaux qui ont leur lieu d’at­tache à l’étranger.252

2 Une autor­isa­tion est né­ces­saire pour la mise en ser­vice ou le sta­tion­nement sur les eaux pub­liques de bat­eaux qui ont leur lieu d’at­tache à l’étranger. Elle est délivrée par le can­ton sur le ter­ritoire duquel le bat­eau étranger est mis à l’eau ou sta­tion­né pour la première fois après le pas­sage de la frontière.253

3 L’autor­isa­tion est val­able à partir de la date d’ét­ab­lisse­ment jusqu’à la fin du mois sui­vant, dans toutes les eaux ouvertes à la nav­ig­a­tion.254 De­meurent réser­vées les re­stric­tions de ca­ra­ctère général en vi­gueur sur cer­tains plans d’eau en ap­plic­a­tion du droit can­ton­al ou in­ter­can­t­on­al. L’autor­isa­tion ne peut être ren­ou­velée dur­ant l’an­née civile.

4 L’autor­ité com­pétente peut autor­iser des ex­cep­tions aux dis­pos­i­tions des al. 1 et 2 pour les bat­eaux qui prennent part à des mani­fest­a­tions naut­iques.

252 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 9 mars 2001, en vi­gueur depuis le 1er mai 2001 (RO 2001 1089).

253 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 9 mars 2001, en vi­gueur depuis le 1er mai 2001 (RO 2001 1089).

254Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

Art. 106 Conditions et établissement de l’autorisation

1 L’autor­isa­tion pour les bat­eaux ay­ant leur lieu d’at­tache à l’étranger est ac­cordée si:255

a.
le bat­eau est con­stru­it et équipé de man­ière que les pre­scrip­tions de cir­cula­tion puis­sent être ob­ser­vées;
b.256
aucune pol­lu­tion des eaux ou émis­sion im­port­ante n’est à craindre;
c.257
le pro­priétaire ou déten­teur peut présenter un per­mis de con­duire na­tion­al ou un cer­ti­ficat in­ter­na­tion­al de con­duc­teur de bat­eau de plais­ance ou de bat­eau de sport tel que visé à l’art. 91, al. 1, let. b.
d.258
l’at­test­a­tion d’as­sur­ance-re­sponsab­il­ité civile pre­scrite ou une po­lice d’assu­rance-re­sponsab­il­ité civile ac­com­pag­née d’une quit­tance at­test­ant que la prime an­nuelle a été payée sont fournies; elles doivent garantir la couver­ture mini­male exigée en Suisse ou cer­ti­fi­er que le pro­priétaire ou déten­teur a ver­sé à l’autor­ité une prime d’as­sur­ance col­lect­ive;
e.259
le pro­priétaire ou déten­teur peut ét­ab­lir qu’il a son dom­i­cile à l’étranger.
2 L’autor­isa­tion est ét­ablie selon le mod­èle 1 de l’an­nexe 7.260

255 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 9 mars 2001, en vi­gueur depuis le 1er mai 2001 (RO 2001 1089).

256Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

257 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 2 mai 2007, en vi­gueur depuis le 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

258Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

259Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

260 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 2 mai 2007, en vi­gueur depuis le 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

4 Dispositions sur la construction

41 Dispositions communes

411 Généralités

Art. 107 Principe

1 Les bat­eaux doivent être con­stru­its, équipés et en­tre­tenus selon les règles de l’art, de man­ière que:

a.
les pre­scrip­tions de cir­cu­la­tion puis­sent être ob­ser­vées;
b.
la sé­cur­ité des per­sonnes à bord soit garantie;
c.
les pro­priétés de l’eau ne puis­sent être altérées.

2 Peuvent seuls être util­isés des matéri­aux de con­struc­tion ap­pro­priés. Les pro­priétés de matéri­aux nou­veaux dont on ig­nore s’ils sont ap­pro­priés, doivent être dé­mon­trées.

3 L’autor­ité com­pétente peut ex­i­ger la clas­si­fic­a­tion de bat­eaux de con­struc­tion par­ticulière (bat­eau à coussins d’air, bat­eau à ailes port­antes, sous-mar­in, etc.) par une so­ciété de clas­si­fic­a­tion re­con­nue.261

261In­troduit par le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

Art. 107a Dispositions non applicables 262

1 Les art. 110 à 120, 121, al. 1 à 4, et 122 à 129 ne s’ap­pli­quent pas aux bat­eaux de sport au sens de l’art. 2, al. 1, let. a, ch. 15.263

2 L’art. 125 (in­stall­a­tions élec­triques) ne s’ap­plique pas aux bat­eaux de plais­ance dont la ten­sion n’ex­cède pas 24 V.

3 L’art. 132 (équipe­ment min­im­al), al. 2, ne s’ap­plique pas aux bat­eaux de sport ou de plais­ance mo­tor­isés dont la puis­sance est in­férieure à 30 kW, ni aux bat­eaux qui ne portent que le feu blanc vis­ible de tous les côtés prévu par l’art. 25, al. 1, ou par l’art. 25, al. 2, let. d.264

4 ...265

5 et 6 ...266

262 In­troduit par le ch. I de l’O du 9 mars 2001, en vi­gueur depuis le 1er mai 2001 (RO 2001 1089).

263 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

264 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

265 Ab­ro­gé par le ch. I de l’O du 2 mai 2007, avec ef­fet au 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

266 Ab­ro­gés par le ch. I de l’O du 15 janv. 2014, avec ef­fet au 15 fév. 2014 (RO 2014 261).

Art. 108 Protection des eaux

1 Les bat­eaux pour­vus de lo­c­aux de sé­jour, d’in­stall­a­tions pour la cuisine ou d’in­stal­la­tions sanitaires doivent être mu­nis de ré­cipi­ents pouv­ant être vidés à terre, des­tinés à re­cueil­lir les matières fécales, les eaux usées et les déchets.

2 Le bor­dé ex­térieur d’un bat­eau ne doit pas con­stituer en même temps l’une des parois d’un ré­cipi­ent con­ten­ant des sub­stances dangereuses pour l’eau.

3 Des ré­cipi­ents de récupéra­tion seront in­stallés sous les moteurs fixes et agrég­ats semblables, à moins que d’autres mesur­es ne garan­tis­sent qu’aucune sub­stance dan­gereuse pour l’eau ne peut s’écouler et se répandre dans l’eau.

4 ...267

267Ab­ro­gé par le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, avec ef­fet au 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

Art. 109 Émissions sonores d’exploitation 268

Des dis­pos­i­tions ap­pro­priées doivent être prises contre les émis­sions son­ores d’ex­ploit­a­tion ex­cess­ives.

268 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

Art. 109a Émissions sonores d’exploitation admissibles 269

1 Le niveau max­im­al de pres­sion acous­tique des bat­eaux de sport à un seul moteur de propul­sion, dont la puis­sance nom­inale est de 10 kW au plus, ne doit pas dé­pass­er 67 dB(A).

2 Pour les bat­eaux de sport à plusieurs moteurs, dont la puis­sance nom­inale d’un moteur est de 10 kW au plus, la valeur-lim­ite peut être aug­mentée de 3 dB(A).

3 Le niveau max­im­al de pres­sion acous­tique des bat­eaux, à l’ex­cep­tion de ce­lui des bat­eaux visés aux al. 1 et 2, ne doit pas dé­pass­er 72 dB(A).

269 In­troduit par le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

Art. 109b Attestation du respect des émissions sonores d’exploitation admissibles 270

1 Le re­spect du niveau max­im­al de pres­sion acous­tique doit être at­testé dans une déclar­a­tion de con­form­ité telle que visée à l’art. 148j pour:

a.
les bat­eaux de sport visés à l’art. 109a, al. 1 et 2;
b.
les bat­eaux de sport à un seul moteur de propul­sion, dont la puis­sance nom­inale ne dé­passe pas 40 kW.

2 Pour les bat­eaux de sport qui ne sont pas ré­gis par l’al. 1 et pour tous les autres bat­eaux, le re­spect du niveau max­im­al de pres­sion acous­tique est at­testé par la mesure des émis­sions son­ores d’ex­ploit­a­tion con­formé­ment à l’an­nexe 10. Au be­soin, l’OFT édicte une cir­cu­laire qui pré­cise les pre­scrip­tions con­cernant les mesur­es visées à l’an­nexe 10.271

3 Pour les bat­eaux de sport devant faire l’ob­jet d’une mesure des émis­sions son­ores d’ex­ploit­a­tion telle que visée à l’al. 2, l’autor­ité com­pétente peut re­con­naître les déclar­a­tions de con­form­ité visées à l’art. 148jcomme at­test­a­tion du re­spect du niveau max­im­al de pres­sion acous­tique, s’il en ressort que le niveau max­im­al de pres­sion acous­tique du bat­eau de sport en ques­tion ne dé­passe pas 72 dB(A).

4 Pour les bat­eaux dont la puis­sance glob­ale de tous les moteurs de propul­sion ne dé­passe pas 40 kW, à l’ex­cep­tion des bat­eaux de sport, l’autor­ité com­pétente peut ren­on­cer à la mesure du niveau max­im­al de pres­sion acous­tique visée à l’al. 2. Si l’autor­ité com­pétente présup­pose qu’un bat­eau ne re­specte pas la valeur-lim­ite men­tion­née à l’art. 109a, al. 3, elle peut or­don­ner la mesure des émis­sions son­ores d’ex­ploi­ta­tion con­formé­ment à l’an­nexe 10.

270 In­troduit par le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

271 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 1er mai 2019, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2020 (RO 20191759).

Art. 110 Charge

1 La charge ad­miss­ible est fixée selon le genre du bat­eau, compte tenu de la sta­bil­ité, du franc-bord, de la flot­tab­il­ité en cas d’en­vahisse­ment et de la place dispon­ible. Lor­sque la charge ad­miss­ible a été fixée par le con­struc­teur, elle ne doit pas être aug­mentée.272

2 Le poids d’une per­sonne, ba­gages com­pris, est compté pour 75 kg.

272Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

Art. 111 Marques de construction 273

1 Les marques suivantes doivent être ap­posées à un en­droit bi­en vis­ible:

a.
sur la coque: la marque et le type ou le nom du con­struc­teur, ain­si que le numé­ro in­di­viduel de la coque;
b.274
sur le moteur: la marque et le type ou le nom du con­struc­teur, ain­si que la puis­sance propuls­ive en kW et le numéro du moteur.

2 Les numéros de la coque et du moteur doivent être in­délé­biles.

3 Si la puis­sance propuls­ive n’est pas in­diquée sur le moteur, elle doit être at­testée par le con­struc­teur ou son re­présent­ant.275

273Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

274 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 8 avr. 1998, en vi­gueur depuis le 15 mai 1998 (RO 1998 1476)

275 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 8 avr. 1998, en vi­gueur depuis le 15 mai 1998 (RO 1998 1476)

Art. 112 Locaux d’habitation et de séjour

Les lo­c­aux d’hab­it­a­tion et de sé­jour doivent être amén­agés et di­men­sion­nés de man­ière à garantir la sé­cur­ité et la santé des per­sonnes qui les utilis­ent. Ils doivent être aérés de man­ière suf­f­is­ante, of­frir un ac­cès dir­ect depuis le pont et être pour­vus de fenêtres, de hub­lots et de claires-voies.

412 Franc-bord et stabilité

Art. 113 Franc-bord

1 Les bat­eaux doivent présenter en pleine charge un franc-bord suf­f­is­ant.

2 Le franc-bord est mesuré du plan du plus grand en­fonce­ment au point le plus bas de l’arête supérieure de la coque ou, si celle-ci com­porte des ouver­tures, jusqu’à leur point le plus bas.

Art. 114 Stabilité

1 Les bat­eaux doivent, char­gés et en par­fait état, présenter une sta­bil­ité suf­f­is­ante, compte tenu du genre d’util­isa­tion pour le­quel ils sont prévus.

2 Des preuves de la sta­bil­ité peuvent être exigées dans des cas par­ticuli­ers.

413 Coque

Art. 115 Principe

La coque doit être con­stru­ite de man­ière à pouvoir rés­ister aux sol­li­cit­a­tions aux­quelles elle peut être ex­posée dans des con­di­tions nor­males. Des mesur­es appro­priées seront prises contre les vi­bra­tions.

Art. 116 Hublots et raccordements à la coque

1 Les cadres des hub­lots doivent être fixés au bor­dé ex­térieur de man­ière à as­surer l’étanchéité.

2 Les con­duites rac­cordées au-des­sous du plan du plus grand en­fonce­ment doivent être pour­vues de vannes fa­cile­ment ac­cess­ibles et posées, si pos­sible, dir­ecte­ment sur le bor­dé ex­térieur. Cette dis­pos­i­tion ne s’ap­plique pas:

a.
aux tuyaux d’échap­pe­ment et dalots des cock­pits autovideurs, lor­squ’ils sont par­ticulière­ment solides;
b.
aux con­duites d’eau de re­froid­isse­ment des moteurs «Z-drive».276

276Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

Art. 117 Cloisons

Si la flot­tab­il­ité en cas d’en­vahisse­ment est pre­scrite et qu’elle est garantie par des clois­ons, celles-ci doivent être totale­ment étanches.277 Les trous d’homme et les ori­fices pour le pas­sage des com­mandes du gouver­nail, des lignes d’arbres, des câbles élec­triques, etc. seront ren­dus étanches.

277Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

Art. 118 Sorties de secours

Des sorties de secours per­met­tant d’ac­céder sans obstacle de l’in­térieur à l’ex­térieur seront amén­agées, dans la mesure où la sé­cur­ité des per­sonnes à bord l’ex­ige. Les di­men­sions de ces sorties seront d’au moins 50 x 40 cm.

Art. 119 Planchers et revêtements 278

1 Les planch­ers ne fais­ant pas partie de com­par­ti­ments étanches doivent être aména­gés de man­ière à per­mettre l’ac­cès à toutes les parties es­sen­ti­elles de la coque.

2 Les re­vête­ments doivent être amovibles.

278Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

Art. 120 Installations et engins d’épuisement

1 Les bat­eaux doivent être équipés d’in­stall­a­tions ou d’en­gins d’épuise­ment suf­fi­sants. Les pompes seront auto-as­pir­antes.

2 Sur les bat­eaux pour­vus de clois­ons étanches, chaque com­par­ti­ment doit pouvoir être vidé. Sont ex­ceptés les com­par­ti­ments de moindre im­port­ance ain­si que les cais­sons à air et autres amén­age­ments semblables.279

279Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

414 Installations des machines

Art. 121 Généralités 280

1 La puis­sance de l’ap­par­eil de propul­sion doit être cal­culée de man­ière que, dans des con­di­tions nor­males, la man­oeuv­rab­il­ité des bat­eaux et des con­vois soit garantie. De plus, les règles suivantes sont ap­plic­ables:

a.
les bat­eaux qui nav­iguent sur des rivières et qui ne peuvent pas virer doivent pouvoir s’ar­rêter cap à l’aval;
b.
les bat­eaux équipés de moteurs de plus de 6 kW doivent pouvoir faire mar­che ar­rière;
c.
sur les bat­eaux de plais­ance équipés d’une in­stall­a­tion de gouverne à dis­tance, les moteurs doivent pouvoir être com­mandés à partir du poste du ti­moni­er; pour les moteurs dont la puis­sance ne dé­passe pas 6 kW, il suf­fit que la passer­elle de com­mande soit équipée d’un dis­pos­i­tif d’ar­rêt.

2 Les moteurs fixes qui ne sont pas in­stallés dans un com­par­ti­ment pour ma­chines seront couverts de man­ière ap­pro­priée et bi­en aérés. Lor­sque des mo­teurs util­is­ant un car­bur­ant volat­il sont in­stallés sous le pont ou sous un ca­pot fer­mé, il faut pré­voir une in­stall­a­tion de vent­il­a­tion protégée contre les ex­plo­sions.

3 ...281

4 Les moteurs à com­bus­tion util­isés pour la propul­sion des bat­eaux et leurs sys­tèmes d’échap­pe­ment doivent être con­stru­its et en­tre­tenus de man­ière à ré­pon­dre aux pre­scrip­tions de l’or­don­nance du 14 oc­tobre 2015 sur les moteurs de bat­eaux282.283

5 Les bat­eaux visés à l’art. 16, al. 2, let. b, c et d, ain­si que les en­gins pneu­matiques et les en­gins semblables de di­ver­tisse­ment et de plage ne peuvent être équipés d’un moteur. Sont ex­ceptés les scoot­ers de plongée dont la lon­gueur est in­férieure à 2,50 m.284

280Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

281 Ab­ro­gé par le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, avec ef­fet au 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

282 RS747.201.3

283 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

284 In­troduit par le ch. I de l’O du 8 avr. 1998 (RO 1998 1476). Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

Art. 122 Tuyaux d’échappement

Les tuyaux d’échap­pe­ment doivent être étanches aux gaz. Ils seront in­stallés et, si né­ces­saire, isolés ou re­froid­is de man­ière à ex­clure les dangers d’in­cen­die et les at­teintes à la santé.

Art. 123 Installations pour le combustible 285

1 Les in­stall­a­tions pour le com­bust­ible doivent être fab­riquées avec des matéri­aux ap­pro­priés.

2 Les réser­voirs à car­bur­ant doivent per­mettre un con­trôle visuel; ils doivent être fixés solidement et, si né­ces­saire, pour­vus de chi­canes. Leurs rac­cor­de­ments doivent être ac­cess­ibles.286

3 Les réser­voirs fixes doivent être pour­vus d’une aéra­tion.287 Les pas­sages de con­duites au tra­vers de la coque seront étanches.

3bis ...288

3ter ...289

3quater Les con­duites de re­m­plis­sage et d’aéra­tion des réser­voirs doivent être cons­tru­ites et posées dans le bat­eau de man­ière que le com­bust­ible ne puisse pas s’écouler si le bat­eau est util­isé con­formé­ment aux dis­pos­i­tions en la matière.290

4 La tuyaut­er­ie d’al­i­ment­a­tion doit être pour­vue, à un en­droit fa­cile­ment ac­cess­ible, d’une vanne ou d’un robin­et.

5 Les com­par­ti­ments et ca­pots ren­fer­mant des réser­voirs à car­bur­ant seront aérés ef­fi­cace­ment.291

6 De plus, pour les in­stall­a­tions util­is­ant des com­bust­ibles volat­ils:

a.
les ré­cipi­ents pour le com­bust­ible doivent être protégés par des parois ig­nifu­ges lor­squ’ils sont placés à prox­im­ité de moteurs;
b.
les con­duites de re­m­plis­sage doivent être amenées au pont ou hors-bord;
c.
les con­duites d’aéra­tion doivent être amenées au pont ou hors-bord aus­si haut que pos­sible et pour­vues d’un dis­pos­i­tif pare-flammes;
d.
les con­duites doivent être rac­cordées au haut des ré­cipi­ents;
e.
les vannes men­tion­nées à l’al. 4 doivent être placées à l’ex­térieur du com­par­ti­ment des ma­chines ou pouvoir être ac­tion­nées de l’ex­térieur. Sont ad­mises les com­mandes manuelles ou auto­matiques, celles qui fonc­tionnent à l’aide d’un in­ter­rupteur ain­si que les com­mandes élec­tro­mag­nétiques ac­tion­nées par la clé de con­tact.

7L’util­isa­tion des robin­ets puis­ards mu­nis d’un sys­tème de re­foule­ment des gaz doit être pos­sible.292

285Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

286 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 8 avr. 1998, en vi­gueur depuis le 15 mai 1998 (RO 1998 1476)

287 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 8 avr. 1998, en vi­gueur depuis le 15 mai 1998 (RO 1998 1476)

288 In­troduit par le ch. 16.2 de l’O du 13 déc. 1993 sur les pre­scrip­tions re­l­at­ives aux gaz d’échap­pe­ment des moteurs de bat­eaux dans les eaux suisses (RO 19933333). Ab­ro­gé par le ch. I de l’O du 9 mars 2001, avec ef­fet au 1er mai 2001 (RO 2001 1089).

289In­troduit par le ch. 16.2 de l’O du 13 déc. 1993 sur les pre­scrip­tions re­l­at­ives aux gaz d’échap­pe­ment des moteurs de bat­eaux dans les eaux suisses (RO 19933333). Ab­ro­gé par le ch. I de l’O du 2 mai 2007, avec ef­fet au 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

290 In­troduit par le ch. I de l’O du 8 avr. 1998, en vi­gueur depuis le 15 mai 1998 (RO 1998 1476).

291 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 8 avr. 1998, en vi­gueur depuis le 15 mai 1998 (RO 1998 1476)

292 In­troduit par le ch. I de l’O du 8 avr. 1998, en vi­gueur depuis le 15 mai 1998 (RO 1998 1476).

Art. 124 Installations à air comprimé

Les pre­scrip­tions fédérales con­cernant l’in­stall­a­tion et l’ex­ploit­a­tion des ré­cipi­ents sous pres­sion s’ap­pli­quent, par ana­lo­gie, aux in­stall­a­tions à air comprimé.

415 Installations électriques

Art. 125 Prescriptions applicables

La con­struc­tion, l’ex­ploit­a­tion et l’en­tre­tien des in­stall­a­tions élec­triques doivent être con­formes aux pre­scrip­tions fédérales sur les in­stall­a­tions élec­triques à faible et à fort cour­ant.

Art. 126 Dispositions particulières

1 Seuls peuvent être util­isés, pour les in­stall­a­tions élec­triques des bat­eaux, des maté­ri­aux ap­pro­priés résist­ant aux ef­fets du cli­mat, à ceux de la chaleur et de l’hu­mid­ité, et qui sont dif­fi­cile­ment in­flam­mables.

2 La ten­sion ad­miss­ible est de:

a.
250 V pour l’éclair­age et le chauff­age;
b.
500 V pour les in­stall­a­tions force.

Des ten­sions plus élevées peuvent être autor­isées pour les in­stall­a­tions spé­ciales, à con­di­tion que les mesur­es de pro­tec­tion né­ces­saires soi­ent ob­ser­vées.

3 Le fonc­tion­nement des con­som­mateurs es­sen­tiels pour le bon déroul­e­ment de la nav­ig­a­tion doit être as­suré par des mesur­es ap­pro­priées lor­sque des cour­ants dé­pas­sant le cour­ant nom­in­al peuvent se produire.

4 Les feux de nav­ig­a­tion doivent être rac­cordés à un cir­cuit in­dépend­ant et pouvoir être com­mandés depuis le poste du ti­moni­er.

5 Sauf sur les bat­eaux de plais­ance, les con­duc­teurs et l’ap­par­eil­lage élec­trique se­ront posés de man­ière que l’in­flu­ence mag­nétique sur le com­pas293 soit in­férieure à 0,5°.

6 Les ac­cu­mu­lateurs seront fixés solidement et protégés contre les détéri­or­a­tions, afin d’éviter l’écoule­ment d’élec­tro­lyte dans la cale. Les com­par­ti­ments et les cais­ses à ac­cu­mu­lateurs doivent pouvoir être aérés de man­ière ef­ficace.

7 Les câbles de rac­cor­de­ment au réseau de dis­tri­bu­tion à terre doivent être souples, bi­en isolés et avoir une lon­gueur suf­f­is­ante. Des dis­pos­i­tions ap­pro­priées seront pri­ses pour éviter des con­traintes méca­niques sur les con­nec­teurs. La coque doit être mise à terre lor­sque la ten­sion est supérieure à 50 V. Le tableau prin­cip­al com­port­era un té­moin de con­trôle in­di­quant si le rac­cor­de­ment au réseau de dis­tri­bu­tion à terre est sous ten­sion.

293 Nou­velle ex­pres­sion selon le ch. I de l’O du 15 janv. 2014, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2014 (RO 2014 261). Il a été tenu compte de cette mod. dans tout le texte.

416 Installations de gouverne et de timonerie

Art. 127 Installations de gouverne

1 Tout bat­eau doit être pour­vu d’une in­stall­a­tion de gouverne d’un fonc­tion­nement sûr et of­frir une man­oeuv­rab­il­ité suf­f­is­ante. Cette dis­pos­i­tion n’est pas ap­plic­able aux bat­eaux dont la man­oeuvre est as­surée par d’autres bat­eaux.

2 L’angle de barre doit être lim­ité dans la mesure où la sé­cur­ité de l’ex­ploit­a­tion l’ex­ige.

Art. 128 Postes de timonier

1 Les postes de ti­moni­er doivent être placés de man­ière à garantir une con­duite sûre du bat­eau et à as­surer une vue suf­f­is­ante sur la voie d’eau et sur les in­stall­a­tions d’ac­cost­age et de dé­part.

2 Par con­di­tions nor­males d’ex­ploit­a­tion, le niveau de pres­sion acous­tique des bat­eaux, à l’ex­cep­tion des bat­eaux de sport ou de plais­ance, ne doit pas dé­pass­er 72 dB(A) à la hauteur de la tête de l’homme de barre.294

294 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

417 Installations à gaz liquéfié

Art. 129 Installations à gaz liquéfié 295

1 Les in­stall­a­tions et les équipe­ments des­tinés à l’en­tre­posage et à l’util­isa­tion de gaz li­quéfié sur les bat­eaux (in­stall­a­tions à gaz li­quéfié) doivent être fab­riqués, ex­ploités et en­tre­tenus de man­ière à éviter les in­cen­dies, les ex­plo­sions, les re­tours de flamme et les in­tox­ic­a­tions et à lim­iter les dom­mages en cas de dys­fonc­tion­nement.

2 Les in­stall­a­tions à gaz li­quéfié doivent être protégées contre les av­ar­ies méca­niques et les in­cen­dies.

3 Les lo­c­aux où se trouvent les in­stall­a­tions à gaz li­quéfié doivent être suf­f­is­am­ment aérés. L’évac­u­ation des gaz d’échap­pe­ment et de l’air doit s’ef­fec­tuer sans danger. Les ré­cipi­ents de gaz doivent être situés au-des­sus de la ligne de flot­tais­on et con­çus de sorte qu’en cas de fuite, le gaz soit évacué sans danger lor­sque l’as­si­ette et la gite du bat­eau sont nor­males.

4 Les in­stall­a­tions à gaz li­quéfié, et not­am­ment leur étanchéité, doivent être con­trôlées péri­od­ique­ment ain­si qu’av­ant leur mise en ser­vice, après toute opéra­tion d’en­tre­tien ou toute modi­fic­a­tion.

5 Seules les per­sonnes pouv­ant at­test­er de con­nais­sances suf­f­is­antes en la matière sont ha­bil­itées à fab­riquer, à mod­i­fi­er, à en­tre­t­enir et à con­trôler les in­stall­a­tions à gaz li­quéfié.

6 La pro­mul­ga­tion de dir­ect­ives re­l­at­ives aux présentes dis­pos­i­tions est ré­gie par l’art. 32c, al. 6, de l’or­don­nance du 19 décembre 1983 sur la préven­tion des ac­ci­dents296. Au be­soin, l’OFT peut édicter des in­struc­tions com­plé­mentaires.

295Nou­velle ten­eur selon le ch. II 2 de l’O du 22 fév. 2017, en vi­gueur depuis le 1eravr. 2017 (RO 2017 1657).L’er­rat­um du 4 avr. 2017 ne con­cerne que le texte it­ali­en (RO 2017 2291).

296 RS 832.30

Art. 130297

297Ab­ro­gé par le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, avec ef­fet au 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

418 Équipement

Art. 131 Principe

1 Les bat­eaux doivent être équipés en fonc­tion de leur grandeur et de l’util­isa­tion pour laquelle ils sont prévus.

2 Le matéri­el d’équipe­ment pre­scrit doit tou­jours être propre à l’em­ploi et placé à un en­droit ap­pro­prié.

Art. 132 Équipement minimum

1 Les bat­eaux sou­mis à l’ob­lig­a­tion de port­er des signes dis­tinc­tifs doivent être équipés des ob­jets visés à l’an­nexe 15.298

2 Les feux pre­scrits aux art. 24, 25, 27 et 30 doivent être in­stallés à de­meure.

3 Les aver­tis­seurs son­ores ac­tion­nés méca­nique­ment ou élec­trique­ment qui sont prévus à l’art. 33 doivent être dis­posés de man­ière à per­mettre autant que pos­sible la libre propaga­tion du son. A 1 m de dis­tance du mi­lieu de l’ouver­ture du pa­vil­lon, leur niveau max­im­al de pres­sion acous­tique pondéré A (LpAS­max) doit se situer entre 120 et 130 dB. La mesure du niveau LpAS­max doit être ef­fec­tuée avec la pondéra­tion tem­porelle «slow/lent».299

3bis Lors de l’émis­sion des sig­naux son­ores pre­scrits, les aver­tis­seurs son­ores ne doivent pas, du fait de leur dis­pos­i­tion con­formé­ment à l’al. 3, mettre en danger l’ouïe des per­sonnes qui se trouvent de man­ière régle­mentaire sur le bat­eau.300

4 Les cord­ages et le dis­pos­i­tif d’an­crage doivent avoir une tenue suf­f­is­ante.301

5 ...302

298 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 2 mai 2007, en vi­gueur depuis le 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

299 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

300 In­troduit par le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

301Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

302Ab­ro­gé par le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, avec ef­fet au 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

Art. 133 Exigences auxquelles doivent satisfaire les indicateurs de vitesse de giration, les radars et les appareils Satnav 303

1 Sur les bat­eaux nav­i­guant au radar, les in­dic­ateurs de vitesse de gir­a­tion et les radars doivent sat­is­faire aux ex­i­gences de l’an­nexe M du règle­ment de vis­ite des bat­eaux du Rhin du 18 mai 1994304 (agré­ment de type).

2 Peuvent en outre être util­isés sur les bat­eaux nav­i­guant au radar sur les lacs les radars et les in­dic­ateurs de vitesse de gir­a­tion qui ont fait l’ob­jet d’une ap­prob­a­tion «CE» de type et d’une déclar­a­tion «CE» de con­form­ité ét­ablie par le fab­ric­ant con­formé­ment à la dir­ect­ive 2014/90/UE305 dans leur ver­sion val­able dans l’UE.306

3 Les radars doivent sat­is­faire aux pre­scrip­tions du droit re­latif à la ra­diocom­mu­nic­a­tion et être util­isés con­formé­ment à ce­lui-ci.

4 Les ex­i­gences auxquelles doivent sat­is­faire les ap­par­eils Sat­nav et leur in­stall­a­tion à bord de bat­eaux nav­i­guant au radar sont définies à l’an­nexe 34.307

303 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 15 janv. 2014, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2014 (RO 2014 261).

304 RS 747.224.131.Ce texte n’est pub­lié au RO. Com­mande: Of­fice fédérale des con­struc­tions et de la lo­gistique, Vente des pub­lic­a­tions fédérales, 3003 Berne, www.pub­lic­a­tionsfed­erales.ad­min.ch. Téléchargement: www.oft.ad­min.ch > Droit > Autres bases lé­gales et pre­scrip­tions > Con­ven­tions in­ter­na­tionales > Règle­ment de vis­ite des bat­eaux du Rhin.

305 Dir­ect­ive 2014/90/UE du Par­le­ment européen et du Con­seil du 23 juil­let 2014 re­l­at­ive aux équipe­ments mar­ins et ab­ro­geant la dir­ect­ive 96/98/CE du Con­seil, JO L 257 du 28.8.2014, p. 146.

306 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

307 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

Art. 134 Engins de sauvetage

1 Les en­gins de sauvetage re­con­nus sont les moy­ens de sauvetage in­di­viduels et les moy­ens de sauvetage col­lec­tifs. Sont con­sidérés comme des moy­ens de sauvetage in­di­viduels les gi­lets de sauvetage avec cols et les bouées de sauvetage. Les îlots de sauvetage pour l’em­bar­que­ment et les can­ots de sauvetage sont con­sidérés comme des moy­ens de sauvetage col­lec­tifs.308

2 Les en­gins in­di­viduels doivent avoir une poussée hy­dro­statique d’au moins 75 N; font ex­cep­tion les en­gins in­di­viduels sur les bat­eaux visés à l’art. 134a.309

2bis Les gi­lets de sauvetage gon­flables sont re­con­nus lor­sque le dis­pos­i­tif de gon­flage est ac­tion­né auto­matique­ment ou à la main.310

3 Les con­di­tions auxquelles doivent sat­is­faire les îlots de sauvetage pour l’em­bar­que­ment et les can­ots de sauvetage sont fixées dans l’or­don­nance du 14 mars 1994 sur la con­struc­tion des bat­eaux311 et les dis­pos­i­tions d’ex­écu­tion du DE­TEC. Les youy­ous ne sont pas con­sidérés comme des can­ots de sauvetage.312

4 Sur les bat­eaux, chaque per­sonne à bord doit pouvoir dis­poser d’un moy­en de sauvetage in­di­viduel ou d’une place dans un moy­en col­lec­tif de sauvetage.313

4bis La dis­pos­i­tion de l’al. 4 n’est pas ap­plic­able:

a.314
aux bat­eaux à rames (art. 2, let. a, ch. 11), aux bat­eaux qui sat­is­font aux ex­i­gences de l’art. 16, al. 2bis, et aux en­gins de sport naut­ique de com­péti­tion (art. 134a, al. 1) qui cir­cu­lent dans la zone riveraine in­térieure et ex­térieure des lacs;
b.
aux bat­eaux à pas­sagers. La quant­ité et la com­pos­i­tion des moy­ens de sauvetage à bord des bat­eaux à pas­sagers sont ré­gies par les dis­pos­i­tions de l’or­don­nance du 14 mars 1994 sur la con­struc­tion des bat­eaux315.316

5 Les bat­eaux de plais­ance ou de sport dont la puis­sance est supérieure à 30 kW ain­si que les bat­eaux à voile dont la sur­face vélique dé­passe 15 m2 doivent être pour­vus, en sus des en­gins de sauvetage énumérés à l’al. 4, d’un en­gin de sauvetage ap­pro­prié pouv­ant être jeté à l’eau, dont la poussée hy­dro­statique est d’au moins 75 N et dont la drisse de rap­pel flot­tante mesure au moins 10 m.317

6 La poussée hy­dro­statique des gi­lets de sauvetage des­tinés aux en­fants de moins de douze ans n’est pas pre­scrite. Cepend­ant, seuls les gi­lets de sauvetage ap­pro­priés avec col peuvent être util­isés.318

7 ...319

308 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 2 mai 2007, en vi­gueur depuis le 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

309Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 15 janv. 2014, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2014 (RO 2014 261).

310In­troduit par le ch. I de l’O du 11 sept. 1991 (RO 1992 219). Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 2 mai 2007, en vi­gueur depuis le 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

311 RS 747.201.7

312 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 2 mai 2007, en vi­gueur depuis le 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

313 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 18 juin 2008, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2009 (RO 2008 3221).

314 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 1er mai 2019, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2020 (RO 20191759).

315 RS 747.201.7

316 In­troduit par le ch. I de l’O du 18 juin 2008, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2009 (RO 2008 3221).

317Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 1er mai 2019, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2020 (RO 20191759).

318 In­troduit par le ch. I de l’O du 9 mars 2001 (RO 2001 1089). Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 2 mai 2007, en vi­gueur depuis le 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

319 In­troduit par le ch. I de l’O du 9 mars 2001 (RO 2001 1089). Ab­ro­gé par le ch. I de l’O du 2 mai 2007, avec ef­fet au 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

Art. 134a Engins de sauvetage pour engins de sports nautiques de compétition 320

1 Sont con­sidérés comme en­gins de sport naut­ique de com­péti­tion les kite­sur­fs, les planches à voile, les bat­eaux de com­péti­tion à l’aviron, les kayaks de com­péti­tion, les can­oës, les rafts, les planches des­tinées au «stand-up paddle» et autres bat­eaux semblables, ain­si que les bat­eaux à voile qui ne dis­posent pas de suf­f­is­am­ment d’es­pace de stock­age refer­m­able, étanche aux éclaboussures et aux in­tem­péries pour em­bar­quer les en­gins de sauvetage visés à l’art. 134.321

2 Les en­gins de sport naut­ique cir­cu­lant sur les rivières ou en de­hors des zones riveraines in­térieures et ex­térieures peuvent être mu­nis d’aides à la flot­tais­on au lieu d’en­gins de sauvetage visés à l’art. 134.

3 Sont con­sidérés comme aides à la flot­tais­on les gi­lets de sauvetage cor­res­pond­ant à la norme SN EN 12402-5:2006 dans la ver­sion de novembre 2006322.

4 L’aide à la flot­tais­on doit être à la taille de la per­sonne à laquelle elle est des­tinée.

320 In­troduit par le ch. I de l’O du 2 mai 2007 (RO 2007 2275). Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 15 janv. 2014, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2014 (RO 2014 261).

321 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

322 La norme peut être con­sultée gra­tu­ite­ment ou ob­tenue contre paiement auprès de l’As­so­ci­ation suisse de nor­m­al­isa­tion (SNV), Sulzer­allee 70, 8404Win­ter­thour; www.snv.ch.

42 Dispositions particulières pour les bateaux de plaisance

Art. 135323

323 Ab­ro­gé par le ch. I de l’O du 9 mars 2001, avec ef­fet au 1er mai 2001 (RO 2001 1089).

Art. 136 Franc-bord 324

1 Le franc-bord (F) des bat­eaux de plais­ance doit être d’au moins:

a.
pour les bat­eaux mo­tor­isés, à l’ex­cep­tion des bat­eaux à voile et des bat­eaux pneu­matiques:
30 cm pour une puis­sance propuls­ive ne dé­passant pas 6 kW
35 cm pour une puis­sance propuls­ive supérieure à 6 kW mais ne dé­pas­sant pas 30 kW
40 cm pour une puis­sance propuls­ive supérieure à 30 kW
b.
pour les bat­eaux à rames et les bat­eaux pneu­matiques: 25 cm.

2 En dérog­a­tion à l’art. 113, al. 2, le franc-bord, visé à l’al. 1, des ba­teaux parti­elle­ment pontés sera mesuré au plat-bord ou à la far­gue à une dis­tance de 20 cm au max­im­um de l’arête ex­térieure de la défense ou, à dé­faut, de la muraille.

3 Le franc-bord au tableau ar­rière (f) ain­si qu’aux ori­fices pratiqués dans la coque dans le tiers ar­rière du bat­eau doit être d’au moins 80 % du franc-bord pre­scrit à l’al. 1.325

4 Pour les bat­eaux à pont fixe con­tin­ue ou avec flot­teurs fer­més et étanches, à l’ex­cep­tion des bat­eaux pneu­matiques, un franc-bord in­férieur est ad­mis lor­sque la sta­bil­ité est suf­f­is­ante.

324Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

325 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 1er mai 2019, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2020 (RO 20191759).

Art. 137 Stabilité 326

1 En cas de charge asymétrique, il y a lieu de re­m­p­lir les con­di­tions suivantes:

a.
la gîte des bat­eaux de plais­ance, à l’ex­cep­tion des bat­eaux à voile, ne doit pas dé­pass­er 30°;
b.
l’eau ne doit pas pouvoir pénétrer à l’in­térieur des bat­eaux à rames et des bat­eaux mo­tor­isés ouverts;
c.
le pont des bat­eaux visés à la let. b et parti­elle­ment pontés peut être im­mer­gé sur une largeur de 20 cm au max­im­um;
d.
sur les bat­eaux visés à la let. b et dotés de plusieurs flot­teurs étanches, l’arête supérieure au point le plus bas du pont ou des flot­teurs ne doit pas être im­mer­gée;
e.
sur les bat­eaux à rames ay­ant un pont fixe con­tinu, le point le plus bas du pont ne doit pas être im­mer­gé.

2 Lors de l’in­spec­tion, une charge (P) sera posée sur le pont ou sur le plat-bord, de man­ière que sa dis­tance par rap­port à l’axe lon­git­ud­in­al cor­res­ponde à 40 % de la plus grande largeur et que l’as­si­ette du bat­eau n’en soit pas altérée. Elle sera de:

a.
18 kg par per­sonne ad­miss­ible, mais au max­im­um de 90 kg pour les bat­eaux vi­sés à l’al. 1, let. b et c; lor­sque ces bat­eaux sont dotés d’une cab­ine et que leurs parties av­ant sont ac­cess­ibles par le plat-bord, la charge sera tou­jours de 90 kg;
b.
90 pour cent du poids total des per­sonnes ad­miss­ibles sur les bat­eaux visés à l’al. 1, let. d et e.

3 Les bat­eaux visés à l’al. 1, let. d et e, doivent être con­stru­its de man­ière à per­mettre à l’eau ap­portée par les em­bruns de s’écouler lib­re­ment.

326Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

Art. 138 Flottabilité 327

1 Doivent de­meurer à flot par en­vahisse­ment total, lor­squ’ils sont com­plète­ment équipés et non en­dom­magés:

a.
les dériveurs d’une sur­face vélique ne dé­passant pas 15 m2;
b.
les bat­eaux de lou­age mo­tor­isés d’une puis­sance propuls­ive n’ex­céd­ant pas 6 kW;
c.
les bat­eaux de lou­age à rames;
d.328
les bat­eaux ser­vant au trans­port pro­fes­sion­nel de douze pas­sagers au maxi­mum.

2 La poussée hy­dro­statique résidu­elle sera d’au moins 15 kg par per­sonne ad­mise.

327Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

328 In­troduite par le ch. I de l’O du 9 mars 2001, en vi­gueur depuis le 1er mai 2001 (RO 2001 1089).

Art. 138a Places disponibles et nombre de personnes 329

Le nombre de per­sonnes ad­mis sur les bat­eaux de plais­ance mono­coques est déter­miné selon l’an­nexe 18. Il doit en outre être con­forme aux dis­pos­i­tions des art. 107, 110, 136, 137 et 138.

329In­troduit par le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

Art. 139 Puissance propulsive

La puis­sance propuls­ive ad­miss­ible des bat­eaux de plais­ance d’une lon­gueur jusqu’à 6,50 m doit être con­forme à l’an­nexe 11. Toute­fois, elle ne peut en aucun cas ex­cé­der la puis­sance in­diquée par le con­struc­teur du bat­eau.

Art. 140 Installations de gouverne

1 Les bat­eaux de plais­ance équipés de moteurs hors-bord doivent avoir une com­mande à dis­tance lor­sque la puis­sance propuls­ive ex­cède 30 kW ou si la sé­cur­ité de l’ex­ploit­a­tion l’ex­ige.

2 ...330

330Ab­ro­gé par le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, avec ef­fet au 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

Art. 140a Manœuvrabilité des bateaux à voile 331

La man­oeuv­rab­il­ité d’un bat­eau à voile est réputée suf­f­is­ante lor­squ’il n’a pas be­soin d’autres moy­ens de propul­sion que les voiles pour re­tourn­er à son point de dé­part.

331In­troduit par le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

Art. 140b332

332 In­troduit par le ch. I de l’O du 9 mars 2001 (RO 2001 1089). Ab­ro­gé par le ch. I de l’O du 15 janv. 2014, avec ef­fet au 15 fév. 2014 (RO 2014 261).

Art. 141333

333Ab­ro­gé par le ch. I de l’O du 9 mars 2001, avec ef­fet au 1er mai 2001 (RO 2001 1089).

43 Dispositions s’appliquant spécialement aux bateaux à marchandises et aux engins flottants

Art. 142 Définitions 334

En vue de l’ap­plic­a­tion des dis­pos­i­tions par­ticulières de la présente sec­tion, on en­tend par:

a.
«ana­lyse des risques»: une ana­lyse au sens de l’art. 2, let. d, de l’or­don­nance du 14 mars 1994 sur la con­struc­tion des bat­eaux (OCEB)335;
b.
«rap­port de sé­cur­ité»: un rap­port au sens des art. 2, let. e, et 17, al. 3, OCEB;
c.
«ex­perts»: les per­sonnes visées à l’art. 5a, al. 1, let. a, OCEB;
d.
«rap­port d’ex­a­men d’ex­pert»: un rap­port au sens de l’art. 2, let. f, OCEB;
e.
«devoir de di­li­gence»: le devoir tel que défini à l’art. 5 OCEB.

334 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 1er mai 2019, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2020 (RO 20191759).

335 RS 747.201.7

Art. 142a Tâches et compétences de l’autorité de surveillance 336

1 L’autor­ité com­pétente sur­veille la con­struc­tion, l’ex­ploit­a­tion et la main­ten­ance des bat­eaux à marchand­ises et des en­gins flot­tants en fonc­tion des risques.

2 Elle peut ex­i­ger des rap­ports de sé­cur­ité, des ana­lyses de risques et d’autres at­test­a­tions. Elle peut ef­fec­tuer elle-même des con­trôles par sond­age.

3 Si elle con­state ou a des rais­ons con­crètes de sup­poser qu’un bat­eau à marchand­ises ou un en­gin flot­tant peut com­pro­mettre la sé­cur­ité de per­sonnes ou de bi­ens ou la pro­tec­tion de l’en­viron­nement, elle ex­ige du pro­priétaire ou du déten­teur qu’il pren­ne les mesur­es pro­pres à garantir cette sé­cur­ité et cette pro­tec­tion.

4 Si les mesur­es prises par le pro­priétaire ou le déten­teur ne suf­fis­ent pas à garantir la sé­cur­ité des per­sonnes ou des bi­ens et la pro­tec­tion de l’en­viron­nement, l’autor­ité com­pétente peut:

a.
ex­i­ger que le pro­priétaire ou le déten­teur pren­ne des mesur­es sup­plé­mentaires, ou
b.
char­ger des tiers de pren­dre les mesur­es ap­pro­priées.

5 Les coûts des mesur­es visées à l’al. 4, let. b, sont à la charge du pro­priétaire ou du déten­teur.

6 L’autor­ité com­pétente peut re­streindre ou in­ter­dire avec ef­fet im­mé­di­at l’ex­ploita­tion et re­tirer un per­mis de nav­ig­a­tion si la sé­cur­ité des per­sonnes ou des bi­ens ou la pro­tec­tion de l’en­viron­nement l’ex­i­gent.

336 In­troduit par le ch. I de l’O du 1er mai 2019, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2020 (RO 20191759).

Art. 142b Collaboration 337

1 Le pro­priétaire ou le déten­teur fournit en tout temps aux re­présent­ants de l’autor­ité com­pétente les in­form­a­tions et doc­u­ments per­tin­ents et leur donne libre ac­cès aux bat­eaux et aux en­gins flot­tants.

2 Il as­siste gra­tu­ite­ment les re­présent­ants de l’autor­ité com­pétente et les ex­perts man­datés par celle-ci dans leurs activ­ités d’in­spec­tion et de con­trôle.

337 In­troduit par le ch. I de l’O du 1er mai 2019, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2020 (RO 20191759).

Art. 142c Responsabilité du propriétaire ou du détenteur 338

Le pro­priétaire ou le déten­teur veille à ce que les bat­eaux et les en­gins flot­tants soi­ent con­stru­its con­formé­ment aux pre­scrip­tions, ex­ploités en toute sé­cur­ité et en­tre­tenus.

338 In­troduit par le ch. I de l’O du 1er mai 2019, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2020 (RO 20191759).

Art. 142d Organisation de l’exploitation 339

L’or­gan­isa­tion de l’ex­ploit­a­tion doit être ad­aptée aux ca­ra­ctéristiques de l’en­tre­prise ain­si qu’à l’état tech­nique des bat­eaux et des en­gins flot­tants, des in­stall­a­tions de propul­sion, des moteurs aux­ili­aires et des vec­teurs d’én­er­gie util­isés et elle doit as­surer la main­ten­ance.

339 In­troduit par le ch. I de l’O du 1er mai 2019, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2020 (RO 20191759).

Art. 142e Prescriptions d’exploitation 340

Le pro­priétaire ou le déten­teur édicte les pre­scrip­tions d’ex­ploit­a­tion né­ces­saires.

340 In­troduit par le ch. I de l’O du 1er mai 2019, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2020 (RO 20191759).

Art. 143 Marques d’enfoncement

1 Les bat­eaux à marchand­ises doivent port­er sur chaque bord des marques d’en­fon­ce­ment placées re­spect­ive­ment à une dis­tance de la proue et de la poupe égale à un six­ième en­viron de la lon­gueur.341

2 Les marques d’en­fonce­ment doivent avoir la forme in­diquée à l’an­nexe 13. Elles seront ap­posées de man­ière in­ef­faç­able en couleur claire sur fond fon­cé ou en cou­leur fon­cée sur fond clair, de man­ière que leur arête in­férieure cor­res­ponde au plus grand en­fonce­ment.

341Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

Art. 143a Stabilité des bateaux à marchandises 342

1 Pour les bat­eaux à marchand­ises qui trans­portent prin­cip­ale­ment leur charge sur le pont et les bat­eaux dont les ca­ra­ctéristiques de sta­bil­ité sont présumées dé­fa­vor­ables en rais­on de leur mode de con­struc­tion ou de la dis­pos­i­tion du chargement, il y a lieu d’ap­port­er au moy­en d’un cal­cul la preuve d’une sta­bil­ité suf­f­is­ante. En cas de doute, l’autor­ité com­pétente dé­cide s’il y a lieu de présenter cette preuve.

2 La preuve est con­sidérée comme ap­portée lor­sque l’angle de gîte du bat­eau char­gé prêt au dé­part ne dé­passe pas 5 de­grés compte tenu des charges ex­térieures men­tion­nées ci-après et que le côté du pont à l’en­droit le plus bas ne plonge pas dans l’eau. La hauteur méta­centrique du bat­eau char­gé prêt au dé­part ne doit pas être in­férieure à 1 m.

3 Il con­vi­ent de pren­dre en compte l’in­flu­ence que d’éven­tuelles nappes de li­quides en sur­face peut avoir sur la sta­bil­ité.

4 Aucun es­sai d’in­clinais­on n’est né­ces­saire si la po­s­i­tion du centre de grav­ité du bat­eau non char­gé, prêt à partir peut être déter­minée sur la base d’un cal­cul garantis­sant une pré­cision suf­f­is­ante.

5 Pour les mo­ments d’in­clinais­on, il faut ta­bler sim­ul­tané­ment au moins sur les hy­po­thèses de charge ci-après:

a.
pres­sion du vent latéral de 0,25 kN/m2;
b.
mo­ment d’in­clinais­on ré­sult­ant des forces cent­ri­fuges lors d’une manœuvre de gir­a­tion

Sig­ni­fic­a­tion des ab­révi­ations:
LCWL
lon­gueur de la ligne de flot­tais­on, en m;
c
coef­fi­cient à fix­er par le chanti­er nav­al ou l’ex­ploit­ant du bat­eau, mais ne devant pas être in­férieur à 0,4;
v
vitesse du bat­eau dans des eaux calmes et pro­fondes, pour la puis­sance nom­inale du (des) moteur(s) en m/s;
T
tir­ant d’eau du bat­eau en pleine charge, en m;
D
dé­place­ment du bat­eau en pleine charge, en t;
KG
hauteur du centre de grav­ité sur l’arête supérieure de la quille, en m.

6 S’il faut s’at­tendre à ce que l’ex­ploit­a­tion pratique du bat­eau fasse ap­par­aître d’autres mo­ments d’in­clinais­on, ceux-ci doivent aus­si être pris en compte dans le cal­cul de l’angle d’in­clinais­on.

7 Si les con­di­tions loc­ales d’util­isa­tion font ap­par­aître d’as­sez for­tes pres­sions du vent, l’autor­ité com­pétente peut pre­scri­re des sup­plé­ments cor­res­pond­ants pour la pres­sion du vent.

342 In­troduit par le ch. I de l’O du 9 mars 2001, en vi­gueur depuis le 1er mai 2001 (RO 2001 1089).

Art. 144 Franc-bord

1 Le franc-bord des bat­eaux à marchand­ises se déter­mine d’après la zone de nav­iga­tion dans laquelle ils cir­cu­lent.343 Le Lé­man, le lac de Neuchâtel et le lac de Cons­tance ap­par­tiennent à la zone 2, tous les autres plans d’eau à la zone 3 (clas­si­fic­a­tion con­forme à la re­com­manda­tion de la Com­mis­sion économique pour l’Europe).

2 Le franc-bord, mesuré de la ligne de flot­tais­on en pleine charge au point le plus bas de l’arête supérieure de la coque est de:

a.344
pour les bat­eaux à pont fixe con­tinu sans ton­ture ni su­per­struc­ture:
30 cm en zone 2
15 cm en zone 3
b.
pour les bat­eaux non pontés:
100 cm en zone 2
50 cm en zone 3

3 Pour les bat­eaux avec ton­ture ou avec su­per­struc­tures, le franc- bord pre­scrit à l’al. 2, let. a, peut être ré­duit, mais au plus jusqu’à:

10 cm en zone 2
5 cm en zone 3

Dans ce cas, le franc-bord se cal­cule selon l’an­nexe 14.

4 Les su­per­struc­tures ne peuvent être prises en con­sidéra­tion pour le cal­cul du franc-bord visé à l’al. 3 que si:

a.
leur largeur moy­enne at­teint 60 % au moins de la largeur du bat­eau à mi-lon­gueur de la su­per­struc­ture cor­res­pond­ante;
b.
elles sont étanches jusqu’à la hauteur de la dis­tance de sé­cur­ité.

5 Le franc-bord pour les en­gins flot­tants est de:

a.
90 cm en zone 2;
b.
45 cm en zone 3.345

6Le franc-bord peut être ré­duit de man­ière ap­pro­priée si un cal­cul de sta­bil­ité prouve qu’avec un chargement dé­fa­vor­able de l’en­gin flot­tant et avec le mo­ment d’in­clinais­on men­tion­né à l’al. 7, le plus petit franc-bord résiduel de l’en­gin in­cliné n’est pas in­férieur à 20 cm. Le cal­cul de sta­bil­ité doit se fonder sur le ré­sultat d’un es­sai de sta­bil­ité ef­fec­tué avec l’en­gin flot­tant com­plète­ment équipé et en état de fonc­tion­nement. Il y a lieu de tenir compte des in­flu­ences proven­ant des sur­faces libres.346

7S’agis­sant du mo­ment d’in­clinais­on, il faut ad­mettre sim­ul­tané­ment au moins les hy­po­thèses suivantes en matière de charge:

a.
pres­sion latérale du vent de 0,25 kN/m2;
b.
dé­place­ment latéral de la charge en fonc­tion des sol­li­cit­a­tions prévis­ibles du­rant l’ex­ploit­a­tion;
c.
autres sol­li­cit­a­tions ex­térieures (p. ex. forces cent­ri­fuges, cour­ant trans­vers­al, con­traintes des câbles, etc.).347

8Si les con­di­tions de nav­ig­a­tion loc­ale lais­sent en­tre­voir une plus forte pres­sion du vent, l’autor­ité com­pétente peut pre­scri­re des sup­plé­ments ad hoc.348

343Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

344Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

345In­troduit par le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

346 In­troduit par le ch. I de l’O du 8 avr. 1998, en vi­gueur depuis le 15 mai 1998 (RO 1998 1476).

347 In­troduit par le ch. I de l’O du 8 avr. 1998, en vi­gueur depuis le 15 mai 1998 (RO 1998 1476).

348 In­troduit par le ch. I de l’O du 8 avr. 1998, en vi­gueur depuis le 15 mai 1998 (RO 1998 1476).

Art. 145 Distance de sécurité

1 La dis­tance de sé­cur­ité des bat­eaux à marchand­ises mesur­ée de la ligne de flot­tai­son en pleine charge au point le plus bas des ouver­tures tell­es que por­tes, fenêtres et hub­lots fer­més par des dis­pos­i­tifs étanches aux em­bruns et aux in­tem­péries, doit être d’au moins:

60 cm en zone 2
30 cm en zone 3349

Sans préju­dice des dis­pos­i­tions con­cernant la dis­tance de sé­cur­ité, les ouver­tures doivent avoir un seuil d’au moins 15 cm en des­sus du pont.

2 La dis­tance de sé­cur­ité, mesur­ée de la ligne de flot­tais­on en pleine charge au point le plus bas du surbau de l’écoutille des bat­eaux qui nav­iguent avec des cales ouver­tes, est aug­mentée, par rap­port à la dis­tance de sé­cur­ité, selon l’al. 1:

a.
s’il s’agit de cales s’étend­ant d’un bord à l’autre:
de 40 cm en zone 2
de 20 cm en zone 3
b.
s’il s’agit de cales qui ne s’étendent pas d’un bord à l’autre et qui sont sépa­rées de la coque de man­ière totale­ment étanche, dans la mesure pre­scrite par le ta­bleau re­produit au ch. 4 de l’an­nexe 14.

3 Les ouver­tures sur les ponts d’en­gins flot­tants, tell­es que por­tes, fenêtres, hub­lots fer­més par des dis­pos­i­tifs étanches aux em­bruns et in­tem­péries, doivent avoir un seuil d’au moins 15 cm au-des­sus du pont.350

349Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

350In­troduit par le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

Art. 146 Coque

1 Le di­men­sion­nement des élé­ments de la coque des bat­eaux à marchand­ises et des en­gins flot­tants doit être con­forme aux pre­scrip­tions d’une so­ciété de clas­si­fic­a­tion re­con­nue.351

2 Les bat­eaux doivent être dotés au moins d’une clois­on d’abor­d­age et de deux cloi­sons pour la salle des ma­chines. Si la salle des ma­chines se trouve à l’ex­trémité ar­rière du bat­eau, la deux­ième clois­on n’est pas né­ces­saire.352

3 À l’in­ter­sec­tion de l’étrave avec la ligne de flot­tais­on en pleine charge, la clois­on d’abor­d­age doit com­port­er une dis­tance de 1/12 à 1/8 de cette lon­gueur au niveau de la ligne de flot­tais­on. Si cette dis­tance est plus petite, il faut prouver par un cal­cul que le bat­eau en pleine charge, prêt au dé­part reste à flot lor­sque les deux com­par­ti­ments placés le plus en av­ant sont en­vahis par l’eau. Cette preuve n’est pas né­ces­saire lors­que le bat­eau dis­pose de com­par­ti­ments étanches sur chaque côté de la coque sur une dis­tance de 1/8 de la lon­gueur sur la ligne de flot­tais­on, mesur­ée à partir de l’in­ter­sec­tion de l’étrave avec la ligne de flot­tais­on en pleine charge; la largeur de chacun de ces com­par­ti­ments, mesur­ée sur la ligne de flot­tais­on en pleine charge, doit être d’au moins 1/5 de la largeur de la coque à cet en­droit.353

4 La preuve de la flot­tab­il­ité en cas d’en­vahisse­ment des deux premi­ers com­par­ti­ments est con­sidérée comme ap­portée lor­sque dans les phases de l’en­vahisse­ment, y com­pris pendant la phase fi­nale, le pont du bat­eau n’est pas im­mer­gé. Lors du cal­cul, il faut tenir compte des in­clinais­ons créées par d’éven­tuels en­vahisse­ments asymétriques.354

5 La clois­on d’abor­d­age doit être étanche et con­stru­ite d’un côté à l’autre de la co­que. Elle doit être con­stru­ite du fond de cale jusqu’au pont et ne doit pas com­port­er de por­tes, d’écoutilles, de trous d’hommes ou d’autres ouver­tures.355

351 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 8 avr. 1998, en vi­gueur depuis le 15 mai 1998 (RO 1998 1476).

352 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 9 mars 2001, en vi­gueur depuis le 1er mai 2001 (RO 2001 1089).

353 In­troduit par le ch. I de l’O du 9 mars 2001, en vi­gueur depuis le 1er mai 2001 (RO 2001 1089).

354 In­troduit par le ch. I de l’O du 9 mars 2001, en vi­gueur depuis le 1er mai 2001 (RO 2001 1089, 2003 1948).

355 In­troduit par le ch. I de l’O du 9 mars 2001, en vi­gueur depuis le 1er mai 2001 (RO 2001 1089).

Art. 146a Ancre, chaîne de l’ancre 356

1 Le nombre d’an­cres et le poids ain­si que le diamètre et la lon­gueur de leurs chaînes doivent ré­pon­dre aux pre­scrip­tions d’une so­ciété de clas­si­fic­a­tion re­con­nue par l’OFT.

2 L’autor­ité com­pétente peut autor­iser une ré­duc­tion du poids de l’an­cre de proue de 50 % au max­im­um pour les bat­eaux nav­i­guant sur des lacs lor­sque le poids de l’an­cre a été déter­miné en se fond­ant sur une pre­scrip­tion qui présup­pose des eaux cour­antes. Dans ce con­texte, l’autor­ité com­pétente peut ex­i­ger un al­longe­ment de la chaîne. Il n’est pas autor­isé de cu­muler les ré­duc­tions de poids en util­is­ant des an­cres à haut pouvoir de tenue.

3 L’ex­trémité de la chaîne de l’an­cre doit être fixée solidement à la coque.

356 In­troduit par le ch. I de l’O du 9 mars 2001, en vi­gueur depuis le 1er mai 2001 (RO 2001 1089).

Art. 147 Installation d’épuisement 357

1 Chaque com­par­ti­ment étanche d’un bat­eau à marchand­ises ou d’un en­gin flot­tant doit pouvoir être épuisé. Cette con­di­tion ne s’ap­plique pas aux com­par­ti­ments étan­ches qui sont habituelle­ment fer­més et im­per­mé­ables à l’air.

2 Il doit y avoir deux pompes à épuise­ment auto-as­pir­antes et in­dépend­antes. Elles ne doivent pas être in­stallées dans le même loc­al; l’une d’entre elles au moins doit être ac­tion­née par un moteur à com­bus­tion.

3 Chaque pompe à épuise­ment doit être util­is­able pour chaque com­par­ti­ment étan­che.

4 Le débit d’épuise­ment min­im­al Q de la pompe doit être cal­culé selon la for­mule suivante:

d est le diamètre in­térieur du tuyau d’épuise­ment. Il doit être cal­culé selon la for­mule suivante:

Sig­ni­fic­a­tion des sym­boles:

L lon­gueur max­i­m­ale du bat­eau ou de l’en­gin flot­tant sans partie sup­plé­men­taire, en m;

B largeur du bat­eau ou de l’en­gin flot­tant sur couple, en m;

H hauteur latérale min­i­male du bat­eau ou de l’en­gin flot­tant, en m.

357 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 9 mars 2001, en vi­gueur depuis le 1er mai 2001 (RO 2001 1089).

Art. 147a Engins de sauvetage 358

Toute per­sonne trav­ail­lant à bord d’un en­gin flot­tant doit dis­poser d’un en­gin de sauvetage in­di­viduel. De plus, lor­sque l’en­gin flot­tant est sta­tion­né au large, un bat­eau à rames ou à moteur, of­frant un nombre suf­f­is­ant de places, doit être à la dis­po­si­tion de toutes les per­sonnes trav­ail­lant à bord.

358In­troduit par le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

44 Dispositions particulières applicables aux bateaux servant au transport professionnel de personnes 359

359Nouvelle teneur selon le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vigueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

Art. 148360

1 Les dis­pos­i­tions de l’or­don­nance du 14 mars 1994 sur la con­struc­tion des bat­eaux361 sont ap­plic­ables à la con­struc­tion et à l’équipe­ment des bat­eaux à pas­sagers.

2 Les art. 107 à 114, 124, et 131 à 140a sont ap­plic­ables aux bat­eaux ser­vant au trans­port pro­fes­sion­nel de douze pas­sagers au max­im­um. Sont en outre ap­plic­ables les ex­i­gences visées à l’art. 1, al. 3, de l’or­don­nance sur la con­struc­tion des bat­eaux.362

3 En dérog­a­tion à l’al. 2, les bat­eaux des­tinés au trans­port, à titre pro­fes­sion­nel, de douze voy­ageurs au plus ne doivent pas re­m­p­lir les dis­pos­i­tions de l’art. 27, al. 1 et 2 de l’or­don­nance du 14 mars 1994 sur la con­struc­tion des bat­eaux et de l’art. 138, pour autant qu’il y ait pour chaque pas­sager ad­mis à bord un en­gin de sauvetage in­di­viduel ain­si qu’une place dans un en­gin de sauvetage col­lec­tif. Les ex­i­gences auxquelles doit sat­is­faire le matéri­el de sauvetage s’ori­entent d’après l’or­don­nance du 14 mars 1994 sur la con­struc­tion des bat­eaux et les dis­pos­i­tions d’ex­écu­tion ad hoc définies par le DE­TEC.363

4 Les bat­eaux à marchand­ises ser­vant es­sen­ti­elle­ment au trans­port pro­fes­sion­nel de plus de douze per­sonnes et oc­ca­sion­nelle­ment au trans­port de marchand­ises doivent sat­is­faire aux dis­pos­i­tions de l’or­don­nance du 14 mars 1994 sur la con­struc­tion des bat­eaux et aux dis­pos­i­tions d’ex­écu­tion du DE­TEC. Ils doivent être désignés dans le per­mis de nav­ig­a­tion en tant que bat­eaux à pas­sagers.364

5 Les en­tre­prises qui ex­ploit­ent les bat­eaux visés à l’al. 4 doivent dis­poser d’un plan d’ur­gence garan­tis­sant qu’en cas d’événe­ment sur un bat­eau, les per­sonnes à bord puis­sent être mises en sé­cur­ité à temps. S’il est né­ces­saire de faire ap­pel à des ser­vices d’in­ter­ven­tion pour mettre en œuvre le plan d’ur­gence, ce derni­er doit être con­cer­té avec les­dits ser­vices d’in­ter­ven­tion.365

360Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 9 mars 2001, en vi­gueur depuis le 1er mai 2001 (RO 2001 1089).

361 RS 747.201.7

362 Nou­velle ten­eur selon le ch. II de l’O du 11 déc. 2015, en vi­gueur depuis le 1er fév. 2016 (RO 2016 159).

363 In­troduit par le ch. I de l’O du 2 mai 2007, en vi­gueur depuis le 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

364 In­troduit par le ch. I de l’O du 2 mai 2007, en vi­gueur depuis le 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

365 In­troduit par le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

45 Dispositions particulières applicables aux rafts366

366 Introduit par le ch. I de l’O du 8 avr. 1998, en vigueur depuis le 15 mai 1998 (RO 1998 1476).

Art. 148a à 148e367

367 Ab­ro­gés par le ch. I de l’O du 1er mai 2019, avec ef­fet au 1er janv. 2020 (RO 20191759).

Art. 148f ... 368

1 Le nombre de per­sonnes ad­mises dans un raft dépend des in­dic­a­tions du fab­ric­ant. Il peut tout au plus dé­pass­er d’une unité le nombre cal­culé selon l’an­nexe 18, ch. 1, let. c.

2 Ce nombre doit être in­scrit à bord de man­ière par­ticulière­ment vis­ible.

368 Ab­ro­gé par le ch. I de l’O du 1er mai 2019, avec ef­fet au 1er janv. 2020 (RO 20191759).

46 Dispositions particulières pour les bateaux de sport369

369 Introduit par le ch. I de l’O du 9 mars 2001, en vigueur depuis le 1er mai 2001 (RO 2001 1089).

Art. 148g Mise sur le marché de bateaux de sport, de bateaux de sport inachevés ou transformés et d’éléments de construction 370

1 Les bat­eaux de sport, les bat­eaux de sport in­achevés, les bat­eaux de sport fais­ant l’ob­jet d’une trans­form­a­tion im­port­ante ou les élé­ments de con­struc­tion ne peuvent être mis sur le marché, mis à dis­pos­i­tion sur le marché ou mis en ex­ploit­a­tion que si une évalu­ation de la con­form­ité telle que visée à l’art. 148h a été ef­fec­tuée et si les opérat­eurs économiques im­pli­qués ou les im­portateurs privés re­m­p­lis­sent leurs ob­lig­a­tions con­formé­ment aux dis­pos­i­tions de la dir­ect­ive 2013/53/UE371 qui les con­cernent re­spect­ive­ment:

a.
art. 4 et l’an­nexe I qui y est men­tion­née;
b.
art. 7 à 12, et
c.
art. 25 et l’an­nexe IX qui y est men­tion­née.

2 L’ob­lig­a­tion d’ap­poser le mar­quage «CE» n’est pas ap­plic­able. Si ce mar­quage a déjà été ap­posé en con­form­ité avec les dis­pos­i­tions de l’UE, il peut rest­er ap­posé.

3 L’OFT désigne, en ac­cord avec le Secrétari­at d’État à l’économie, les normes tech­niques per­met­tant de con­crét­iser les ex­i­gences es­sen­ti­elles auxquelles doivent sat­is­faire les élé­ments de con­struc­tion, les bat­eaux de sport, les bat­eaux de sport in­achevés, les bat­eaux de sport fais­ant l’ob­jet d’une trans­form­a­tion im­port­ante ou les élé­ments de con­struc­tion en matière de con­cep­tion et de con­struc­tion ain­si que d’émis­sions son­ores. Il les pub­lie dans la Feuille fédérale avec leurs titres et références.

4 Lor­sque des bat­eaux de sport, des bat­eaux de sport in­achevés, des bat­eaux de sport fais­ant l’ob­jet d’une trans­form­a­tion im­port­ante ou des élé­ments de con­struc­tion sont fab­riqués selon les normes tech­niques visées à l’al. 3, il est sup­posé qu’ils sat­is­font aux ex­i­gences es­sen­ti­elles de sé­cur­ité.372

5 Lor­sque ces normes ne sont pas ap­pli­quées ou ne le sont qu’en partie, la per­sonne re­spons­able de la mise sur le marché doit être en mesure de prouver que les ex­i­gences es­sen­ti­elles de sé­cur­ité sont re­m­plies d’une autre man­ière.

6 La doc­u­ment­a­tion et les ren­sei­gne­ments né­ces­saires à son évalu­ation doivent être présentés ou re­mis à l’autor­ité com­pétente dans une langue of­fi­ci­elle de la Suisse ou en anglais. En cas de présent­a­tion en anglais, l’autor­ité com­pétente peut ex­i­ger que la doc­u­ment­a­tion soit traduite, en tout ou en partie, dans une langue of­fi­ci­elle de la Suisse.

370 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

371 Cf. note de bas de page de l’art. 2, al. 1, let. a, ch. 15

372 Er­rat­um du 12 fév. 2019 (RO 2019609).

Art. 148h Évaluation de la conformité 373

1 L’évalu­ation de la con­form­ité est ré­gie par:

a.
les art. 19 à 24 et les an­nexes V à VIII qui y sont men­tion­nées de la dir­ect­ive 2013/53/UE374, et
b.
l’an­nexe II de la dé­cision no 768/2008/CE375 men­tion­née aux art. 20 à 24 de la dir­ect­ive 2013/53/UE.

2 Si un ser­vice d’évalu­ation de la con­form­ité par­ti­cipe à l’évalu­ation de la con­form­ité, il faut que son numéro d’iden­ti­fic­a­tion fig­ure sur le bat­eau de sport ou sur l’élé­ment de con­struc­tion.

373 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

374 Cf. note de bas de page de l’art. 2, al. 1, let. a, ch. 15

375 Dé­cision no 768/2008/CE du Par­le­ment européen et du Con­seil du 9 juil­let 2008 re­l­at­ive à un cadre com­mun pour la com­mer­cial­isa­tion des produits et ab­ro­geant la dé­cision 93/465/CEE du Con­seil, ver­sion du JO L 218 du 13.8.2008, p. 82.

Art. 148i Organes de contrôle 376

1 Les or­ganes ap­pelés à juger des con­trôles et de la con­form­ité et qui doivent être con­sultés con­formé­ment aux dis­pos­i­tions déter­min­antes de la dir­ect­ive 2013/53/UE377 doivent, pour le do­maine en ques­tion:

a.
être ac­crédités con­formé­ment à l’or­don­nance du 17 juin 1996 sur l’ac­crédi­ta­tion et la désig­na­tion378;
b.
être re­con­nus par la Suisse dans le cadre d’un ac­cord in­ter­na­tion­al, ou
c.
être ha­bil­ités d’une autre man­ière par le droit fédéral.

2 Les évalu­ations de con­form­ité ef­fec­tuées par des or­ganes no­ti­fiés con­formé­ment à l’art. 26 de la dir­ect­ive 2013/53/UE sont re­con­nues.

376 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

377 Cf. note de bas de page de l’art. 2, al. 1, let. a, ch. 15

378 RS 946.512

Art. 148j Déclaration de conformité 379

1 Quiconque met sur le marché, met à dis­pos­i­tion sur le marché ou met en ex­ploit­a­tion un bat­eau de sport ou un élé­ment de con­struc­tion doit présenter une déclar­a­tion de con­form­ité telle que visée à l’art. 15, par. 1 à 4, et à l’an­nexe IV qui y est men­tion­née, de la dir­ect­ive 2013/53/UE380.

2 Quiconque met sur le marché ou met à dis­pos­i­tion sur le marché un bat­eau de sport in­achevé doit présenter une déclar­a­tion con­formé­ment à l’art. 15, par. 5, et à l’an­nexe III qui y est men­tion­née, de la dir­ect­ive 2013/53/UE.

3 La déclar­a­tion visée à l’art. 15, par. 5, et à l’an­nexe III qui y est men­tion­née, de la dir­ect­ive 2013/53/UE et les déclar­a­tions de con­form­ité visées à l’art. 15, par. 1 à 4, et à l’an­nexe qui y est men­tion­née, de cette même dir­ect­ive doivent être rédigées dans une langue of­fi­ci­elle de la Suisse ou en anglais. En cas de présent­a­tion en anglais, l’autor­ité com­pétente peut ex­i­ger qu’elles soi­ent traduites, en tout ou en partie, dans une langue of­fi­ci­elle de la Suisse.

379 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

380 Cf. note de bas de page de l’art. 2, al. 1, let. a, ch. 15

Art. 148k Documentation technique 381

La doc­u­ment­a­tion tech­nique visée à l’art. 7, par. 2, et 25, ain­si qu’à l’an­nexe IX qui y est men­tion­née, de la dir­ect­ive 2013/53/UE382 ou les in­form­a­tions re­quises pour son évalu­ation doivent être présentées ou fournies dans une langue of­fi­ci­elle de la Suisse ou en anglais. En cas de présent­a­tion en anglais, l’autor­ité com­pétente peut ex­i­ger qu’elle soit traduite, en tout ou en partie, dans une langue of­fi­ci­elle de la Suisse.

381 In­troduit par le ch. I de l’O du 2 mai 2007 (RO 2007 2275). Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

382 Cf. note de bas de page de l’art. 2, al. 1, let. a, ch. 15

Art. 148l Surveillance du marché 383

1 Les autor­ités com­pétentes peuvent con­trôler les bat­eaux de sport, les bat­eaux de sport in­achevés, les bat­eaux de sport qui ont fait l’ob­jet d’une trans­form­a­tion im­port­ante et les élé­ments de con­struc­tion mis sur le marché, mis à dis­pos­i­tion sur le marché ou mis en ex­ploit­a­tion, et ce, même en de­hors des délais pre­scrits pour les con­trôles péri­od­iques prévus à l’art. 101. Les con­trôles garantiront que les produits ré­pond­ent aux pre­scrip­tions de la présente or­don­nance. Des sond­ages sont ef­fec­tués à cette fin et il sera don­né suite aux in­dices jus­ti­fiés qui lais­sent sup­poser que les pre­scrip­tions de la présente or­don­nance ne sont pas re­spectées.

2 Dans le cadre de la sur­veil­lance du marché et pour s’as­surer de la con­form­ité des bat­eaux de sport, des bat­eaux de sport in­achevés, des bat­eaux de sport qui ont fait l’ob­jet d’une trans­form­a­tion im­port­ante ou des élé­ments de con­struc­tion, les autor­ités com­pétentes sont ha­bil­itées à:

a.
ex­i­ger de l’opérat­eur économique con­cerné ou de l’im­portateur privé les doc­u­ments et in­form­a­tions né­ces­saires;
b.
pré­lever des échan­til­lons;
c.
or­don­ner des véri­fic­a­tions;
d.
pénétrer dans les lo­c­aux com­mer­ci­aux dur­ant les heures nor­males d’ouver­ture.

3 Les autor­ités com­pétentes peuvent or­don­ner, aux frais de l’opérat­eur économique con­cerné ou de l’im­portateur privé, un con­trôle tech­nique du bat­eau de sport, du bat­eau de sport in­achevé, du bat­eau de sport fais­ant l’ob­jet d’une trans­form­a­tion im­port­ante ou de l’élé­ment de con­struc­tion si:

a.
l’opérat­eur économique con­cerné ou l’im­portateur privé ne présente pas tout ou partie de la doc­u­ment­a­tion exigée dans les délais fixés par l’autor­ité com­pétente;
b.
des doutes lais­sent sup­poser qu’un bat­eau de sport, un bat­eau de sport in­achevé ou un élé­ment de con­struc­tion n’est pas con­forme à la doc­u­ment­a­tion présentée;
c.
un bat­eau de sport, un bat­eau de sport in­achevé, un bat­eau de sport fais­ant l’ob­jet d’une modi­fic­a­tion im­port­ante ou un élé­ment de con­struc­tion ne cor­res­pond pas aux pre­scrip­tions en vi­gueur bi­en que la doc­u­ment­a­tion présentée soit cor­recte.

4 Si le con­trôle ou la véri­fic­a­tion révèle une vi­ol­a­tion des dis­pos­i­tions de la présente or­don­nance, les autor­ités com­pétentes prennent des mesur­es con­formé­ment à l’art. 10, al. 2 à 5, de la loi du 12 juin 2009 sur la sé­cur­ité des produits384.

5 Av­ant d’or­don­ner un con­trôle con­formé­ment à l’al. 3 ou une mesure con­formé­ment à l’al. 4, les autor­ités com­pétentes donnent à l’opérat­eur économique con­cerné ou à l’im­portateur privé la pos­sib­il­ité de pren­dre po­s­i­tion.

383 An­cien­nement art. 148k. Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

384 RS 930.11

5 Équipage

Art. 149 Généralités

1 Les bat­eaux et en­gins flot­tants en cours de route doivent être dotés, en plus du con­duc­teur, d’un équipage suf­f­is­am­ment nom­breux et qual­i­fié pour garantir la sécu­rité des per­sonnes se trouv­ant à bord et celle de la nav­ig­a­tion.385

2 Les membres de l’équipage seront âgés de 16 ans au moins. L’un d’eux doit être cap­able de re­m­pla­cer tem­po­raire­ment le con­duc­teur et être fa­mil­i­ar­isé avec la com­mande des ma­chines.

385Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

Art. 150 Bateaux à marchandises

1 L’ef­fec­tif de l’équipage des bat­eaux à marchand­ises est fixé par l’autor­ité com­pé­tente.

2 Il est en règle générale le suivant:

a.
pour les bat­eaux mo­tor­isés d’une ca­pa­cité de charge
jusqu’à 1000 t1 mate­lot
de plus de 1000 t2 mate­lots;
b.
pour les bat­eaux remor­qués1 mate­lot;
c.
pour les con­vois poussés d’une ca­pa­cité de charge totale
jusqu’à 1000 t1 mate­lot
de plus de 1000 t2 mate­lots.386

3 Il peut être aug­menté:

a.
lor­sque les con­di­tions de nav­ig­a­tion et le genre de con­struc­tion du bat­eau l’ex­i­gent, not­am­ment en cas de dis­pos­i­tion par­ticulière des su­per­struc­tures;
b.
lor­sque le con­duc­teur ne peut pas, sans dif­fi­culté, com­mand­er sim­ul­tané­ment le gouver­nail et les ap­par­eils de propul­sion et si, du poste du ti­moni­er, une vue suf­f­is­ante n’est pas garantie pour toutes les man­oeuvres;
c.
lor­sque les ap­par­eils de propul­sion ne peuvent pas être com­mandés à dis­tance par le con­duc­teur et que leur con­trôle ne peut pas être as­suré par un autre mem­bre de l’équipage régle­mentaire ay­ant une form­a­tion ap­pro­priée;
d.
lor­sque la charge ex­ige une sur­veil­lance par­ticulière en cours de route.

4 Sur les bat­eaux d’une ca­pa­cité de charge in­férieure à 350 tonnes et lor­sque les con­di­tions de vis­ib­il­ité sont bonnes, il peut être di­minué d’un mate­lot si:

a.
le bat­eau con­cerné cir­cule entre des lieux d’où il peut être ob­ser­vé en per­man­ence; on peut ren­on­cer au con­tact visuel lor­sque la sur­veil­lance du bat­eau entre les lieux de dé­part et d’ar­rivée peut être as­surée d’une autre man­ière ap­pro­priée ;
b.
le temps de voy­age entre les lieux de dé­part et d’ar­rivée ne dé­passe pas 45 minutes;
c.
le poste de com­mande du bat­eau est équipé d’une ra­dio prête à l’em­ploi qui per­met de con­tac­ter à tout mo­ment, lors de la course du bat­eau, un ser­vice per­man­ent de l’en­tre­prise à terre;
d.
une per­sonne est prête à am­ar­rer le bat­eau à l’ar­rivée.387

5 Dans la mesure où les cir­con­stances loc­ales l’ex­i­gent, l’autor­ité com­pétente peut fix­er des con­di­tions sup­plé­mentaires.388

386 Er­rat­um du 4 déc. 2018 (RO 2018 4561).

387 In­troduit par le ch. I de l’O du 2 mai 2007, en vi­gueur depuis le 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

388 In­troduit par le ch. I de l’O du 2 mai 2007, en vi­gueur depuis le 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

Art. 151 Engins flottants, remorqueurs et pousseurs

L’ef­fec­tif de l’équipage des en­gins flot­tants en cours de route et ce­lui des remor­queurs et pous­seurs sont fixés dans chaque cas par l’autor­ité com­pétente.

Art. 152 Bateaux à passagers

L’ef­fec­tif de l’équipage des bat­eaux à pas­sagers doit être con­forme aux pre­scrip­tions fédérales con­cernant la nav­ig­a­tion sou­mise à con­ces­sion ou à autor­isa­tion.

6 Assurance-responsabilité civile

Art. 153 Assurance obligatoire

1 Un bat­eau ne peut être mis en cir­cu­la­tion ni sta­tion­né sur des eaux pub­liques av­ant qu’ait été con­clue une as­sur­ance-re­sponsab­il­ité civile.389

2 Pour autant qu’ils ne sont pas util­isés à des fins com­mer­ciales, les bat­eaux suivants sont ex­emptés de l’ob­lig­a­tion de s’as­surer:

a.
les bat­eaux non mo­tor­isés;
b.
les rafts d’une lon­gueur in­férieure à 2,5 m;
c.390
les bat­eaux à voile non mo­tor­isés dont la sur­face vélique est de 15 m2 ou moins.391

2bis In­dépen­dam­ment des dérog­a­tions prévues à l’al. 2, les bat­eaux util­isés comme planches à voiles tirées par des cerfs-volants sont sou­mis à l’ob­lig­a­tion de s’as­surer prévue à l’al. 1.392

3 Une at­test­a­tion doit cer­ti­fi­er qu’une as­sur­ance-re­sponsab­il­ité civile ob­lig­atoire a été con­clue.

389 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 9 mars 2001, en vi­gueur depuis le 1er mai 2001 (RO 2001 1089).

390 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

391 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 9 mars 2001, en vi­gueur depuis le 1er mai 2001 (RO 2001 1089).

392 In­troduit par le ch. I de l’O du 9 mars 2001, en vi­gueur depuis le 1er mai 2001 (RO 2001 1089).

Art. 154 Assureur 393

L’as­sur­ance-re­sponsab­il­ité civile doit être con­clue auprès d’une en­tre­prise d’assu­rance autor­isée par l’Autor­ité fédérale de sur­veil­lance des marchés fin­an­ci­ers (FINMA) à pratiquer la branche.

393 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 1er mai 2019, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2020 (RO 20191759).

Art. 155 Assurance minimale pour les bateaux non concessionnaires 394

1 Pour les bat­eaux mo­tor­isés et les bat­eaux à voile ay­ant une sur­face vélique supé­rieure à 15 m2 et dont l’ex­ploit­a­tion ne né­ces­site pas de con­ces­sion, l’as­sur­ance doit au moins couv­rir les droits au dé­dom­mage­ment des lésés jusqu’à un mont­ant de 2 mil­lions de francs par sin­istre (dom­mages subis par les per­sonnes et les choses).

2 Pour les bat­eaux ser­vant au trans­port pro­fes­sion­nel de voy­ageurs, l’as­sur­ance min­i­male par sin­istre est de 70 000 francs par pas­sager ad­mis, mais la couver­ture doit être d’au moins 5 mil­lions de francs.395

3 ...396

4 Pour les bat­eaux ser­vant au trans­port pro­fes­sion­nel des marchand­ises, l’as­sur­ance min­i­male s’élève à 5 mil­lions de francs par sin­istre.

5 La couver­ture min­i­male par sin­istre est de 750 000 francs pour:

a.
les rafts dont la lon­gueur dé­passe 2,5 m;
b.
les bat­eaux non mo­tor­isés util­isés à des fins com­mer­ciales;
c.397
les bat­eaux à voile util­isés à des fins com­mer­ciales qui n’ont pas de moteur et dont la sur­face vélique est de 15 m2 ou moins;
d.
les planches à voile tirées par un cerf-volant.398

6 Pour les mani­fest­a­tions naut­iques, une as­sur­ance spé­ciale dev­ra être con­clue. Elle couv­ri­ra la re­sponsab­il­ité des or­gan­isateurs, des par­ti­cipants et des aux­ili­aires à rai­son des dom­mages causés par des bat­eaux aux spectateurs et aux tiers étrangers à la mani­fest­a­tion, dans la mesure où cette re­sponsab­il­ité n’est pas couverte par l’as­sur­ance des bat­eaux par­ti­cipants. L’autor­ité com­pétente pour ac­cord­er les autori­sations fixe le mont­ant de l’as­sur­ance min­i­male en ten­ant compte des cir­con­stances. Les sommes as­surées ne doivent pas être in­férieures à celles prévues pour l’assu­rance or­din­aire.

394Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1993 (RO 1992 219).

395 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 8 avr. 1998, en vi­gueur depuis le 15 mai 1998 (RO 1998 1476).

396 Ab­ro­gé par le ch. I de l’O du 8 avr. 1998, avec ef­fet au 15 mai 1998 (RO 1998 1476).

397 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

398 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 9 mars 2001, en vi­gueur depuis le 1er mai 2001 (RO 2001 1089).

Art. 155a Contrats d’assurance des bateaux concessionnaires 399

1 Les con­trats d’as­sur­ance re­sponsab­il­ité civile et leur modi­fic­a­tion ultérieure doi­vent être portés à la con­nais­sance de l’OFT.

2 L’of­fice fédéral peut ex­i­ger une aug­ment­a­tion de l’as­sur­ance lor­sque celle-ci est vis­ible­ment in­suf­f­is­ante.

399In­troduit par le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

Art. 156 Attestation d’assurance

1 L’at­test­a­tion et les avis de l’as­sureur en cas de sus­pen­sion ou de cessa­tion de l’as­sur­ance seront ét­ab­lis con­formé­ment aux mod­èles re­produits à l’an­nexe 9. Le DE­TEC déter­mine dans cette an­nexe la forme et le con­tenu des for­mu­laires d’an­nonce.400

2 Une nou­velle at­test­a­tion d’as­sur­ance sera présentée à l’autor­ité lor­squ’un bat­eau doit être main­tenu ou re­mis en cir­cu­la­tion:

a.
après change­ment du pro­priétaire ou du déten­teur;
b.
après trans­fert du lieu de sta­tion­nement dans un autre can­ton;
c.
après que l’as­sureur aura an­non­cé la sus­pen­sion ou la ces­sa­tion de l’assu­rance (art. 36, al. 3 LNI);
d.
lors du re­m­place­ment des signes dis­tinc­tifs par d’autres com­port­ant un numéro différent.

3 Dans les cas prévus à l’al. 2, let. a, b et d, l’as­sureur ne peut pas op­poser au lésé l’ab­sence d’une nou­velle at­test­a­tion d’as­sur­ance, aus­si longtemps que le bat­eau est au bénéfice de l’an­cien per­mis de nav­ig­a­tion.

4 Pour les cas visés à l’al. 2, ain­si qu’au mo­ment de la mise hors ser­vice du ba­teau, le per­mis de nav­ig­a­tion doit être dé­posé auprès de l’autor­ité qui l’a délivré.401 L’as­sur­ance cesse de déploy­er ses ef­fets le len­de­main du jour du dépôt, si une nou­velle at­test­a­tion n’est pas présentée. L’autor­ité avise l’as­sureur du dépôt du per­mis de nav­ig­a­tion. Elle tient une liste des per­mis de nav­ig­a­tion dé­posés, qui indi­quera le jour à partir duquel les ef­fets de l’as­sur­ance sont sus­pen­dus.

5 Le DE­TEC édicte une dir­ect­ive qui ré­git la trans­mis­sion élec­tro­nique des don­nées (an­nonces de mise en cir­cu­la­tion ou de re­trait de la cir­cu­la­tion, ain­si qu’e d’autres an­nonces) de l’autor­ité d’im­ma­tric­u­la­tion à l’as­sureur via un centre de traite­ment.402

400 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 9 mars 2001, en vi­gueur depuis le 1er mai 2001 (RO 2001 1089).

401Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

402 In­troduit par le ch. I de l’O du 2 mai 2007, en vi­gueur depuis le 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

7 Prêt et louage de bateaux

Art. 157 Prêt

1 Il est in­ter­dit au déten­teur ou au tit­u­laire du droit de dis­pos­i­tion de tolérer l’us­age de son bat­eau par des tiers lor­squ’il sait ou dev­rait sa­voir, en prêtant toute l’at­ten­tion com­mandée par les cir­con­stances, que le bat­eau n’est pas ad­mis à la nav­ig­a­tion ou que le con­duc­teur n’a pas le droit de con­duire.

2 Le prêt de bat­eaux n’ay­ant pas fait l’ob­jet d’un place­ment sous ré­gime dou­ani­er n’est ad­mis qu’avec l’ac­cord de l’ad­min­is­tra­tion des dou­anes.403

3 L’art. 2, al. 1, let. b, de la loi du 20 mars 2009 sur le trans­port de voy­ageurs404 et ses dis­pos­i­tions d’ex­écu­tion sont ap­pli­qués par ana­lo­gie pour évalu­er s’il y a prêt à titre pro­fes­sion­nel d’un bat­eau avec con­duc­teur en vue du trans­port de pas­sagers ou de marchand­ises.405

403 Nou­velle ten­eur selon le ch. 37 de l’an­nexe 4 à l’O du 1er nov. 2006 sur les dou­anes, en vi­gueur depuis le 1er mai 2007 (RO 20071469).

404 RS 745.1

405 In­troduit par le ch. I de l’O du 2 mai 2007 (RO 2007 2275). Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 15 janv. 2014, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2014 (RO 2014 261).

Art. 158 Louage

1 Les bat­eaux pour la con­duite de­squels un per­mis est né­ces­saire ne peuvent être loués qu’à des per­sonnes en mesure de présenter au loueur leur per­mis de con­duire.

2 Les bat­eaux pour la con­duite de­squels un per­mis n’est pas né­ces­saire ne peuvent être loués qu’à des per­sonnes ay­ant at­teint l’âge min­im­um suivant:

a.
quat­orze ans ré­vol­us pour les bat­eaux mo­tor­isés et les bat­eaux à voile;
b.
dix ans ré­vol­us pour les autres bat­eaux.406

3 Il est in­ter­dit de louer des bat­eaux aux per­sonnes qui parais­sent dé­pour­vues des aptitudes ou de l’ex­péri­ence né­ces­saires pour con­duire d’une man­ière sûre.

406Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

Art. 159 Devoirs du loueur

1 Les loueurs de bat­eaux sont tenus de sig­naler à leurs cli­ents les en­droits où la navi­ga­tion est dangereuse lor­squ’il y a lieu de pré­voir que ces cli­ents s’y ren­dront. Ils ont de même le devoir de rendre leurs cli­ents at­ten­tifs aux par­tic­u­lar­ités loc­ales, aux con­di­tions de nav­ig­a­tion, aux pre­scrip­tions et à toutes autres cir­con­stances, dans la mesure où elles sont im­port­antes pour eux.

2 Tout bat­eau de lou­age doit être équipé con­formé­ment aux pre­scrip­tions par le loueur. Les bat­eaux seront en outre pour­vus des feux pre­scrits, à moins qu’il n’ait été convenu qu’ils seraient loués seule­ment de jour. Le nombre de per­sonnes autori­sé doit être in­scrit sur le bat­eau de man­ière bi­en vis­ible.

8 Installations pour la navigation

Art. 160 Généralités

1 Sous réserve de com­pétences de la Con­fédéra­tion, les in­stall­a­tions des­tinées à la nav­ig­a­tion ne peuvent être édi­fiées qu’avec l’ac­cord du can­ton sur le ter­ritoire duquel elles se trouvent.

2 Ces in­stall­a­tions doivent être con­stru­ites, équipées et en­tre­tenues de man­ière à sat­is­faire aux ex­i­gences de la présente or­don­nance et à as­surer la sé­cur­ité de la navi­ga­tion.

3 La sig­nal­isa­tion des places d’am­ar­rage au moy­en de bouées ou d’autres en­gins semblables ne doit pas prêter à con­fu­sion avec celle de la voie nav­ig­able.

Art. 161 Distance à observer

Les en­trées de ports, les lieux de lou­age et les places d’am­ar­rage des bat­eaux, ain­si que d’autres in­stall­a­tions fixes dans l’eau doivent se trouver à une dis­tance appro­priée des débar­cadères et de la route des bat­eaux en ser­vice réguli­er.

9 Dispositions spéciales

Art. 162 Droits particuliers 407

1 Les bat­eaux des autor­ités, d’in­sti­tu­tions sci­en­ti­fiques et des ser­vices de sauvetage sont dis­pensés d’ob­serv­er les dis­pos­i­tions des art. 36 et 37 (sig­nal­isa­tion de la voie nav­ig­able), 53 (nav­ig­a­tion dans la zone riveraine) et 70 (sta­tion­nement) dans la mesure où l’ac­com­p­lisse­ment de leur tâche l’ex­ige ab­so­lu­ment. De plus, les bat­eaux de la po­lice et de l’ad­min­is­tra­tion des dou­anes en ser­vice de sur­veil­lance sont dis­pensés d’ob­serv­er les pre­scrip­tions con­cernant les feux de bord dans la mesure où il n’en ré­sulte pas d’at­teinte à la sé­cur­ité de la nav­ig­a­tion.

2 L’autor­ité com­pétente peut autor­iser des dérog­a­tions à cer­taines dis­pos­i­tions de con­struc­tion, pour les bat­eaux visés à l’al. 1, lor­sque leur util­isa­tion spé­ci­fique l’ex­ige.

407Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

Art. 163 Dérogations

1 L’autor­ité com­pétente peut autor­iser des dérog­a­tions aux dis­pos­i­tions suivantes:408

a.
art. 53, al. 1, let. a. La nav­ig­a­tion le long des rives peut être autori­sée s’il n’y a pas à craindre des nuis­ances ni d’autres in­con­véni­ents, not­am­ment là où la rive est ab­rupte;
b.
art. 54, al. 5 et 6. Le remor­quage sim­ul­tané de plus de deux skieurs naut­iques et ce­lui d’en­gins volants peuvent être autor­isés dans des sec­teurs dé­ter­minés pour des en­traîne­ments;
c.
art. 70. Le sta­tion­nement à prox­im­ité des ponts et sous les ponts peut être autor­isé si la sé­cur­ité et la fluid­ité du trafic n’en sont pas af­fectées;
d.
art. 75, not­am­ment en l’ab­sence d’une autre pos­sib­il­ité de trans­port;
e.409
...
f.
art. 91, al. 1, pour les par­ti­cipants à des mani­fest­a­tions naut­iques;
g.
art. 111, al. 1, let. a. Un numéro de con­struc­tion n’est pas néces­saire pour les bat­eaux qui ne sont pas con­stru­its par des pro­fes­sion­nels;
h.410
...
i.
art. 139. Une puis­sance propuls­ive plus élevée peut être ad­mise si elle per­met d’éliminer des in­suf­f­is­ances dans le com­porte­ment du bat­eau;
k.411
...
l.412
...
m.413
an­nexe 15, ch. 7, al. 1, premi­er tiret, et al. 2, premi­er tiret, pour les courses de com­péti­tion;
n.414
art. 77, al. 3, let. e. Elle peut ré­duire de façon ap­pro­priée le péri­mètre de 100 m, dans la mesure où cela ne met pas en danger la sé­cur­ité de la nav­ig­a­tion en ser­vice réguli­er;
o.415
art. 132, si des équipe­ments pre­scrits ne peuvent pas être lo­gés con­ven­able­ment à bord; les dis­pos­i­tions sur l’em­bar­que­ment d’en­gins de sauvetage sont ex­clues de cette dérog­a­tion.

2 ...416

3 D’autres dérog­a­tions ne peuvent être ac­cordées qu’avec l’as­sen­ti­ment de l’OFT. Cette dis­pos­i­tion ne s’ap­plique pas aux dérog­a­tions visées à l’art. 72, al. 3 (mani­fest­a­tions naut­iques) et à l’art. 73 (trans­ports spé­ci­aux).

4 Les dis­pos­i­tions spé­ciales re­l­at­ives à la nav­ig­a­tion milit­aire, aux bat­eaux de l’armée et à leurs con­duc­teurs sont réser­vées.

408 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 8 avr. 1998, en vi­gueur depuis le 15 mai 1998 (RO 1998 1476).

409 Ab­ro­gée par le ch. I de l’O du 2 mai 2007, avec ef­fet au 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

410Ab­ro­gée par le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, avec ef­fet au 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

411 In­troduite par le ch. I de l’O du 8 avr. 1998 (RO 1998 1476). Ab­ro­gée par le ch. I de l’O du 2 mai 2007, avec ef­fet au 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

412 In­troduite par le ch. I de l’O du 8 avr. 1998 (RO 1998 1476). Ab­ro­gée par le ch. I de l’O du 1er mai 2019, avec ef­fet au 1er janv. 2020 (RO 20191759).

413 In­troduite par le ch. I de l’O du 8 avr. 1998, en vi­gueur depuis le 15 mai 1998 (RO 1998 1476).

414 In­troduite par le ch. I de l’O du 2 mai 2007, en vi­gueur depuis le 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

415 In­troduite par le ch. I de l’O du 1er mai 2019, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2020 (RO 20191759).

416 Ab­ro­gé par le ch. I de l’O du 1er mai 2019, avec ef­fet au 1er janv. 2020 (RO 20191759).

Art. 164 Contrôle de l’Administration fédérale des douanes 417

1 Les can­tons et les autor­ités fédérales com­pétentes pour la déliv­rance des per­mis de nav­ig­a­tion an­non­cent à la Dir­ec­tion générale des dou­anes les bat­eaux qui sont ad­mis pour la première fois.

2 La Dir­ec­tion générale des dou­anes est en droit de véri­fi­er si les avis trans­mis sont ex­acts et com­plets.

417Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

10 Dispositions finales

Art. 165 Exécution

1 Les can­tons sont char­gés de l’ex­écu­tion de l’or­don­nance.

1bis Ils doc­u­mentent de man­ière géoréférencée les re­stric­tions et les in­ter­dic­tions auxquelles ils ont sou­mis la nav­ig­a­tion en ap­plic­a­tion de l’art. 3, al. 2, LNI. L’OFT pre­scrit le mod­èle de géodon­nées min­im­al et le mod­èle de re­présent­a­tion min­im­al.418

2 Pour autant que la présente or­don­nance at­tribue cer­taines tâches à la Con­fédéra­tion et qu’il n’ex­iste pas de régle­ment­a­tion par­ticulière, l’OFT agit pour le compte de la Con­fédéra­tion.

3Le DE­TEC peut émettre des in­struc­tions pour l’ex­écu­tion de la présente or­don­nance. Aupara­v­ant, il con­sulte en prin­cipe les can­tons et des spé­cial­istes en la matière.419

418 In­troduit par le ch. I de l’O du 1er mai 2019, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2020 (RO 20191759).

419 In­troduit par le ch. I de l’O du 8 avr. 1998, en vi­gueur depuis le 15 mai 1998 (RO 1998 1476).

Art. 166 Dispositions transitoires

1 Les per­mis de con­duire délivrés av­ant le 1er av­ril 1979 restent val­ables; ils doivent toute­fois être échangés av­ant le 1er av­ril 1989 contre un per­mis de con­duire con­forme à l’an­nexe 5.

2 ...420

3 ...421

4 Les art. 109, al. 1, et 121, al. 1, modi­fiés le 1er jan­vi­er 1992, ne s’ap­pli­quent qu’aux bat­eaux dont la première mise en ser­vice a eu lieu après le 1er jan­vi­er 1992. Dès que les moteurs sont re­m­placés, ces art­icles s’ap­pli­quent aux ba­teaux qui, le 31 décembre 1991, étaient au bénéfice d’un per­mis de nav­ig­a­tion vala­ble.422

5 L’art. 144, al. 5, ne s’ap­plique qu’aux en­gins flot­tants com­mandés après le 1er jan­vi­er 1992.423

6 ...424

7 ...425

8 Les per­mis de nav­ig­a­tion pour les rafts, délivrés av­ant l’en­trée en vi­gueur de la modi­fic­a­tion du 8 av­ril 1998, restent val­ables dur­ant quin­ze ans au max­im­um, à compt­er de leur date d’ét­ab­lisse­ment; la sé­cur­ité d’ex­ploit­a­tion des rafts doit cepend­ant être garantie et les con­trôles péri­od­iques doivent être ef­fec­tués.426

9 L’art. 123, al. 3quater et 7, s’ap­plique aux in­stall­a­tions de com­bust­ible des bat­eaux lor­sque ces dernières ont été mises en ser­vice pour la première fois après le 1er jan­vi­er 1999. Il s’ap­plique aus­si aux in­stall­a­tions de com­bust­ible trans­formées après l’en­trée en vi­gueur de la modi­fic­a­tion du 8 av­ril 1998.427

10 La puis­sance propuls­ive in­scrite dans les per­mis de nav­ig­a­tion délivrés après l’en­trée en vi­gueur de la modi­fic­a­tion du 8 av­ril 1998 reste in­changée jusqu’au rem­place­ment du ou des moteurs.428

11 Les per­mis de nav­ig­a­tion des bat­eaux de sport oc­troyés av­ant le 1er mai 2001 selon l’an­cien droit ap­plic­able aux bat­eaux de plais­ance restent val­ables à con­di­tion que les dis­pos­i­tions de l’art. 153 con­cernant l’as­sur­ance ob­lig­atoire soi­ent ob­ser­vées. Un nou­veau per­mis doit être ét­abli dès que les trans­form­a­tions et les rénova­tions tou­chent con­sidér­able­ment la sé­cur­ité. En ce qui con­cerne les trans­form­a­tions ou les rénova­tions, les bat­eaux de sport sont sou­mis aux dis­pos­i­tions du chap. 46.429

12 Les bat­eaux de sport mis pour la première fois sur le marché suisse av­ant le 1er mai 2001 ne doivent pas sat­is­faire aux ex­i­gences du chap. 46 s’ils ne com­portent pas de dé­fauts qui peuvent in­flu­en­cer nég­at­ive­ment l’en­viron­nement, la santé des util­isateurs ou celle d’autres per­sonnes.430

13 Les bat­eaux de sport qui, le 1er mai 2001, sont en con­struc­tion auprès d’un fabri­cant ét­abli en Suisse sont ex­emptés de l’ap­plic­a­tion des dis­pos­i­tions du chap. 46. Ils doivent cepend­ant être en­re­gis­trés av­ant le 1er jan­vi­er 2002 auprès de l’As­so­ci­ation suisse des con­struc­teurs navals431 en in­di­quant le con­struc­teur, le type du bat­eau et le numéro de con­struc­tion. Lors de l’ad­mis­sion tech­nique, il y a lieu de présenter une at­test­a­tion prouv­ant que le bat­eau de sport a été an­non­cé dans les délais à l’As­so­ci­ation suisse des con­struc­teurs navals.432

14 Les bat­eaux qui relèvent du champ d’ap­plic­a­tion de la dir­ect­ive CE et pour les­quels il n’ex­iste aucune at­test­a­tion de con­form­ité au sens de l’art. 148j peuvent être im­ma­tric­ulés comme bat­eaux de plais­ance selon l’an­cien droit jusqu’au 1er jan­vi­er 2002.433

15 Les per­mis de nav­ig­a­tion des bat­eaux ser­vant au trans­port pro­fes­sion­nel de douze per­sonnes au max­im­um restent en vi­gueur jusqu’au 31 décembre 2007 si les con­trôles péri­od­iques pre­scrits ne donnent pas lieu à des con­test­a­tions et si les dis­pos­i­tions de l’art. 153 sur l’as­sur­ance ob­lig­atoire sont re­m­plies. Les nou­veaux per­mis sont délivrés à partir du 1er jan­vi­er 2008. les bat­eaux con­cernés sont sou­mis à une nou­velle in­spec­tion. Les dis­pos­i­tions de l’art. 148, al. 2 et 3, sont ap­plic­ables.434

16 L’art. 143a s’ap­plique à tous les bat­eaux à marchand­ises. Lor­sque la preuve de la sta­bil­ité suf­f­is­ante des bat­eaux à marchand­ises n’est pas ap­portée au sens de l’art. 143a, une telle preuve doit être présentée à l’autor­ité com­pétente jusqu’au 31 décembre 2007 au plus tard. Elle peut ex­i­ger des mesur­es pour améliorer la sta­bi­lité. Les art. 146, al. 2 à 5, 146a et 147 sont ap­plic­ables aux bat­eaux à marchand­ises im­ma­tric­ulés pour la première fois en Suisse après le 1er mai 2001. Pour les bat­eaux à marchand­ises existants, ces art­icles ne sont ap­plic­ables que lor­sque les parties dir­ecte­ment touchées par une trans­form­a­tion ou une rénova­tion sont ad­aptées.435

17 ...436

18 Les cartes et cer­ti­ficats in­ter­na­tionaux de ca­pa­cité qui ont été ét­ab­lis à l’étranger av­ant l’en­trée en vi­gueur de la modi­fic­a­tion du 2 mai 2007437 sont re­con­nus jusqu’à leur échéance. L’autor­ité com­pétente échange, sur de­mande du déten­teur, les cartes et cer­ti­ficats in­ter­na­tionaux de ca­pa­cité délivrés en Suisse contre un cer­ti­ficat in­ter­na­tion­al de con­duc­teur de bat­eau de plais­ance, dans la mesure où les con­di­tions fixées à l’art. 90 sont re­m­plies.438

19 Les bat­eaux à marchand­ises dont il est prouvé qu’ils ont servi à trans­port­er des voy­ageurs à titre pro­fes­sion­nel jusqu’au mo­ment de l’en­trée en vi­gueur de la modi­fic­a­tion du 2 mai 2007 et qui ne sont util­isés qu’oc­ca­sion­nelle­ment pour trans­port­er des marchand­ises peuvent être util­isés pour ef­fec­tuer des trans­ports de voy­ageurs à titre pro­fes­sion­nel jusqu’au 31 décembre 2014, pour autant que les con­trôles péri­od­iques ne donnent pas lieu à des con­test­a­tions et que les dis­pos­i­tions de l’art. 153 con­cernant l’as­sur­ance ob­lig­atoire soi­ent re­m­plies. Les dis­pos­i­tions de l’art. 148, al. 4, s’ap­pli­quent à partir du 1er jan­vi­er 2015.439

20 Les autor­isa­tions oc­troyées au titre de l’art. 74 pour le trans­port de voy­ageurs sur des bat­eaux à marchand­ises sont val­ables jusqu’à leur échéance, mais au plus tard jusqu’au 31 décembre 2010. Passé cette date, elles pour­ront être pro­longées unique­ment si les con­di­tions de l’art. 74 sont re­m­plies. L’autor­ité com­pétente peut oc­troy­er une pro­long­a­tion des per­mis de la catégor­ie né­ces­saire pour les con­duc­teurs de bat­eaux au-delà du 31 décembre 2010 dans des cas ex­cep­tion­nels jus­ti­fiés, mais au plus tard jusqu’au 31 décembre 2011.440

21 Les cols, les coussins et les radeaux de sauvetage ne peuvent être re­m­placés que par des en­gins de sauvetage visés à l’art. 134, al. 1. Ils doivent être re­m­placés d’ici au 31 décembre 2012 au plus tard. Dans cer­tains cas par­ticuli­ers, ce délai peut être pro­longé sur de­mande par l’autor­ité com­pétente jusqu’au 31 décembre 2017.441

22 Les per­mis de nav­ig­a­tion des bat­eaux propulsés par des moteurs à al­lu­mage com­mandé à deux temps et pour lesquels ni une ap­prob­a­tion de type des gaz d’échap­pe­ment ni une déclar­a­tion de con­form­ité n’ont été ét­ablies au sens de l’OEMB442 sont val­ables jusqu’au 31 décembre 2017. À partir du 1er jan­vi­er 2018, seuls les bat­eaux dont les moteurs à al­lu­mage com­mandé à deux temps cor­res­pond­ent aux dis­pos­i­tions de l’OEMB sont autor­isés à cir­culer.443

23 En dérog­a­tion à l’art. 96, al. 1, let. a, et sous réserve des dis­pos­i­tions de l’OEMB, le per­mis de nav­ig­a­tion peut être oc­troyé pour les bat­eaux de plais­ance ou de sport mis sur le marché en Suisse en rais­on de l’ét­ab­lisse­ment en Suisse de leur pro­priétaire ou de leur déten­teur (ef­fets de démén­age­ment), si les con­di­tions suivantes sont re­m­plies:

a.
les bat­eaux de sport con­stru­its av­ant le 1er mai 2001 et les bat­eaux de plais­ance doivent sat­is­faire aux ex­i­gences de con­struc­tion fixées aux sec­tions 41 et 42 pour les bat­eaux de plais­ance. Si, pour un bat­eau de sport au sens de la première phrase, une déclar­a­tion de con­form­ité val­able ain­si que le cer­ti­ficat des con­trôles ef­fec­tués con­formé­ment à l’art. 100, al. 2, sont présentés, les dis­pos­i­tions de la sec­tion 46 sont ap­plic­ables;
b.
les bat­eaux de sport con­stru­its après le 30 av­ril 2001 doivent re­specter les dis­pos­i­tions de la sec­tion 46. Il con­vi­ent not­am­ment de présenter une déclar­a­tion de con­form­ité val­able ain­si qu’une at­test­a­tion selon laquelle les ex­a­mens ont été ef­fec­tués con­formé­ment à l’art. 100, al. 2.444

24 Les per­mis de con­duire des bat­eaux de la catégor­ie B émis jusqu’au 30 novembre 2007 doivent être échangés contre de nou­veaux per­mis d’ici au 31 décembre 2012 au plus tard. In­dépen­dam­ment du champ de valid­ité de la catégor­ie de per­mis B, les nou­velles catégor­ies suivantes seront in­scrites:

a.
jusqu’à 60 per­sonnes, nou­velle catégor­ie B I;
b.
de 60 à 300 per­sonnes, nou­velle catégor­ie B II/1;
c.
plus de 300 per­sonnes, nou­velle catégor­ie B II/2.

Tant que le per­mis n’est pas re­m­placé, son déten­teur est autor­isé à con­duire les bat­eaux de la grandeur qu’il a con­duite jusqu’au 30 novembre 2007. Si le déten­teur d’un per­mis de con­duire des bat­eaux selon l’an­cien droit de­mande à in­scri­re la nou­velle catégor­ie B II/2, il doit cer­ti­fi­er, moy­en­nant l’at­test­a­tion d’une en­tre­prise de nav­ig­a­tion, qu’il a con­duit, en tant que re­spons­able, des bat­eaux de cette grandeur. Une telle at­test­a­tion n’est pas né­ces­saire si l’an­cien per­mis de con­duire des bat­eaux à pas­sagers in­dique déjà que son tit­u­laire est autor­isé à con­duire des bat­eaux de plus de 300 per­sonnes (re­marque de l’autor­ité com­pétente). La valid­ité du per­mis doit être lim­itée aux eaux pour lesquelles l’an­cien per­mis était val­able (art. 81, al. 2).445

420Ab­ro­gé par le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, avec ef­fet au 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

421 Ab­ro­gé par le ch. I de l’O du 9 mars 2001, avec ef­fet au 1er mai 2001 (RO 2001 1089).

422Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

423Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 11 sept. 1991, en vi­gueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

424Ab­ro­gé par le ch. I de l’O du 9 mars 2001, avec ef­fet au 1er mai 2001 (RO 2001 1089).

425In­troduit par le ch. I de l’O du 11 sept. 1991 (RO 1992 219). Ab­ro­gé par le ch. I de l’O du 9 mars 2001, avec ef­fet au 1er mai 2001 (RO 2001 1089).

426 In­troduit par le ch. I de l’O du 8 avr. 1998, en vi­gueur depuis le 15 mai 1998 (RO 1998 1476).

427 In­troduit par le ch. I de l’O du 8 avr. 1998, en vi­gueur depuis le 15 mai 1998 (RO 1998 1476).

428 In­troduit par le ch. I de l’O du 8 avr. 1998, en vi­gueur depuis le 15 mai 1998 (RO 1998 1476).

429 In­troduit par le ch. I de l’O du 9 mars 2001, en vi­gueur depuis le 1er mai 2001 (RO 2001 1089).

430 In­troduit par le ch. I de l’O du 9 mars 2001, en vi­gueur depuis le 1er mai 2001 (RO 2001 1089).

431 As­so­ci­ation suisse des con­struc­teurs navals, Case postale 74, 8117Fäl­landen.

432 In­troduit par le ch. I de l’O du 9 mars 2001, en vi­gueur depuis le 1er mai 2001 (RO 2001 1089).

433 In­troduit par le ch. I de l’O du 9 mars 2001, en vi­gueur depuis le 1er mai 2001 (RO 2001 1089).

434 In­troduit par le ch. I de l’O du 9 mars 2001 (RO 2001 1089). Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du 2 mai 2007, en vi­gueur depuis le 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

435 In­troduit par le ch. I de l’O du 9 mars 2001, en vi­gueur depuis le 1er mai 2001 (RO 2001 1089).

436 In­troduit par le ch. I de l’O du 9 mars 2001 (RO 2001 1089). Ab­ro­gé par le ch. I de l’O du 15 janv. 2014, avec ef­fet au 15 fév. 2016 (RO 2014 261).

437 RO 2007 2275

438 In­troduit par le ch. I de l’O du 2 mai 2007, en vi­gueur depuis le 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

439 In­troduit par le ch. I de l’O du 2 mai 2007, en vi­gueur depuis le 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

440 In­troduit par le ch. I de l’O du 2 mai 2007, en vi­gueur depuis le 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

441 In­troduit par le ch. I de l’O du 2 mai 2007, en vi­gueur depuis le 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

442 [RO 1993 3333, 1997 558, 1999 754an­nexe ch. 7, 2006 4705ch. II 71, 2007 2313, 2008 301. RO 20154401art. 20]. Voir ac­tuelle­ment l’OM­Bat (RS 747.201.3).

443 In­troduit par le ch. I de l’O du 2 mai 2007, en vi­gueur depuis le 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

444 In­troduit par le ch. I de l’O du 2 mai 2007, en vi­gueur depuis le 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

445 In­troduit par le ch. I de l’O du 2 mai 2007, en vi­gueur depuis le 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

Art. 166a Dispositions transitoires de la modification du 18 juin 2008 446

1 Les feux de mât qui ont été posés selon les an­ciennes dis­pos­i­tions de l’art. 18a peuvent rest­er tels quels.

2 Les feux de poupe des bat­eaux de sport et de plais­ance qui ont été posés selon les an­ciennes dis­pos­i­tions de l’art. 18 a peuvent rest­er tels quels.

3 La puis­sance ad­miss­ible des bat­eaux ét­ablie sur la base de la défin­i­tion fig­ur­ant à l’art. 2, let. b, ch. 2, 2e par., selon la ver­sion du 1er décembre 2007447 peut rest­er in­changée.

446 In­troduit par le ch. I de l’O du 18 juin 2008, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2009 (RO 2008 3221).

447 RO 2007 2275

Art. 166b Dispositions transitoires de la modification du 15 janvier 2014 448

1 Les bat­eaux qui ne dis­posent pas de l’équipe­ment suf­f­is­ant pour nav­iguer au radar sont autor­isés à nav­iguer par temps bouché, con­formé­ment au droit en vi­gueur, jusqu’au 15 fév­ri­er 2019.

2 Les con­duc­teurs qui ne sont pas tit­u­laires de la pat­ente radar ou d’une autor­isa­tion of­fi­ci­elle de nav­iguer au radar sont autor­isés à nav­iguer par temps bouché, con­formé­ment au droit en vi­gueur, jusqu’au 15 fév­ri­er 2019.

3 Les con­duc­teurs qui nav­iguaient au radar av­ant l’en­trée en vi­gueur de la modi­fic­a­tion du 15 jan­vi­er 2014 peuvent de­mander av­ant le 15 fév­ri­er 2019 à l’autor­ité com­pétente de leur oc­troy­er sans ex­a­men une autor­isa­tion of­fi­ci­elle de nav­iguer au radar. Une con­firm­a­tion écrite de l’em­ployeur doit être jointe à la de­mande. Il doit ap­par­oir de cette con­firm­a­tion que le con­duc­teur a ef­fec­tué un temps de nav­ig­a­tion au radar d’au moins 50 jours.

4 Les con­duc­teurs qui ont suivi un cours de nav­ig­a­tion au radar et qui ont réussi un ex­a­men théorique et pratique en la matière av­ant l’en­trée en vi­gueur de la modi­fic­a­tion du 15 jan­vi­er 2014 peuvent de­mander, dans les deux ans qui suivent l’en­trée en vi­gueur de la présente modi­fic­a­tion, à l’autor­ité com­pétente de leur délivrer une pat­ente radar. Une at­test­a­tion de form­a­tion et de la réus­site des ex­a­mens doit être jointe à la de­mande. La pat­ente est oc­troyée si le cours de nav­ig­a­tion au radar et les ex­a­mens sat­is­font à des ex­i­gences au moins équi­val­entes à celles de la dir­ect­ive de l’OFT (art. 88a, al. 2).

5 D’ici au 15 fév­ri­er 2019, les can­tons véri­fi­ent si leur ter­ritoire in­clut des plans d’eau qui, pour des rais­ons de sé­cur­ité, doivent être sig­nalés par des réflec­teurs radar (art. 39, al. 2) con­formé­ment à la let. G.4 de l’an­nexe 4, ch. I, et procèdent à la pose des sig­naux le cas échéant.

6 Sur les rafts, les gi­lets de sauvetage util­isés selon le droit en vi­gueur peuvent con­tin­uer à être util­isés.

7 Les aides à la flot­tais­on util­isées selon le droit en vi­gueur (SN EN 393:1994) peuvent con­tin­uer à être util­isées.

448 In­troduit par le ch. I de l’O du 15 janv. 2014, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2014 (RO 2014 261).

Art. 166c Dispositions transitoires de la modification du 14 octobre 2015 449

1 Les en­tre­prises qui ex­ploit­ent les bat­eaux visés à l’art. 148, al. 4, doivent ét­ab­lir un plan d’ur­gence con­formé­ment à l’art. 148, al. 5, dans les trois ans qui suivent l’en­trée en vi­gueur de la modi­fic­a­tion du 14 oc­tobre 2015.

2 Les bat­eaux ad­mis à la nav­ig­a­tion dont les feux sont con­formes au droit ac­tuel peuvent con­tin­uer d’être ex­ploités.

3 Les bat­eaux ad­mis à la nav­ig­a­tion dont les émis­sions son­ores d’ex­ploit­a­tion re­spectent les dis­pos­i­tions ac­tuelles peuvent con­tin­uer d’être ex­ploités.

4 Les déclar­a­tions de con­form­ité des bat­eaux de sport ad­mis à la nav­ig­a­tion, qui ont été ét­ablies en vertu de la dir­ect­ive 94/25/CE450, con­ser­vent leur valid­ité tant que le bat­eau de sport ne fait pas l’ob­jet d’une trans­form­a­tion im­port­ante au sens de l’art. 2, al. 1, let. d, ch. 5.

5 Les bat­eaux de sport qui ont été mis sur le marché ou mis en ex­ploit­a­tion en Suisse ou dans l’UE av­ant le 18 jan­vi­er 2017 con­formé­ment aux an­ciennes dis­pos­i­tions de la présente or­don­nance peuvent con­tin­uer à être mis à dis­pos­i­tion sur le marché en Suisse. Ils peuvent aus­si être mis en ex­ploit­a­tion en Suisse si les con­di­tions d’oc­troi du per­mis de nav­ig­a­tion men­tion­nées à l’art. 96 sont re­m­plies.

6 Les radars et les in­dic­ateurs de vitesse de gir­a­tion qui sat­is­font à la dir­ect­ive 96/98/CE451 et qui sont déjà in­stallés à bord au mo­ment de l’en­trée en vi­gueur des modi­fic­a­tions de la présente or­don­nance du 14 oc­tobre 2015 peuvent con­tin­uer à être util­isés jusqu’à leur re­m­place­ment.

7 Les radars et les in­dic­ateurs de vitesse de gir­a­tion qui sat­is­font à la dir­ect­ive 96/98/CE peuvent être in­stallés à bord de bat­eaux jusqu’au 15 fév­ri­er 2017.

8 Les pro­priétaires ou les déten­teurs des bat­eaux à moteur ont jusqu’au 15 fév­ri­er 2021 pour véri­fi­er si les dis­pos­i­tions de l’art. 132, al. 3bis, re­l­at­ives à la dis­pos­i­tion des aver­tis­seurs son­ores sont re­spectées. Si les dis­pos­i­tions ne sont pas re­spectées, le pro­priétaire ou le déten­teur doit avoir pris jusqu’à cette date des mesur­es ap­pro­priées afin de re­specter les dis­pos­i­tions.

9 Les per­mis de con­duc­teurs de bat­eau et les per­mis de nav­ig­a­tion qui ont été délivrés en vertu de l’an­cien droit restent val­ables. Ils doivent être échangés contre un per­mis régi par le nou­veau droit lors de modi­fic­a­tions qui né­ces­sit­ent une muta­tion.

449 In­troduit par le ch. I de l’O du 14 oct. 2015, en vi­gueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

450 Dir­ect­ive 94/25/CE du Par­le­ment européen et du Con­seil du 16 juin 1994, con­cernant le rap­proche­ment des dis­pos­i­tions lé­gis­lat­ives, régle­mentaires et ad­min­is­trat­ives des États membres re­l­at­ives aux bat­eaux de plais­ance, JO L 164 du 30.6.1994, p. 15; modi­fiée en derni­er lieu par la dir­ect­ive 2003/44/CE du Par­le­ment européen et du Con­seil du 16 juin 2003, JO L 214 du 26.8.2003, p. 18.

451 Dir­ect­ive 96/98/CE du Con­seil du 20 décembre 1996, re­l­at­ive aux équipe­ments mar­ins, JO L 46 du 17.2.1997, p. 25.

Art. 166d Dispositions transitoires de la modification du 1er mai 2019 452

1 Les rafts ad­mis à la nav­ig­a­tion peuvent con­tin­uer d’être util­isés à moins que les con­trôles péri­od­iques donnent lieu à des ob­ser­va­tions qui im­posent la ré­voca­tion du per­mis de nav­ig­a­tion.

2 Les rafts sou­mis au champ d’ap­plic­a­tion de la dir­ect­ive 2013/53/UE453 et pour lesquels la déclar­a­tion de con­form­ité visée à l’art. 148j n’est pas ét­ablie peuvent être im­ma­tric­ulés d’ici au 1er jan­vi­er 2025en tant que bat­eau de plais­ance selon l’an­cien droit.

3 Les en­gins de sauvetage pouv­ant être jetés à l’eau visés à l’art. 134, al. 5, dont la drisse de rap­pel n’est pas flot­tante doivent être équipés d’une drisse de rap­pel flot­tante ou re­m­placés in­té­grale­ment av­ant le prochain con­trôle péri­od­ique, mais au plus tard d’ici au 1er jan­vi­er 2022.

4 Les pre­scrip­tions d’ex­ploit­a­tion visées à l’art. 142e doivent être édictées d’ici au 1er jan­vi­er 2022.

5 D’ici au 1er jan­vi­er 2025, les bat­eaux de sport et de plais­ance déjà mis en ex­ploi­ta­tion et équipés de moteurs hors-bord d’une puis­sance supérieure à 25 kW doivent être équipés d’un ex­tinc­teur con­forme à la norme SN EN ISO 9094, 2018, Petits navires – pro­tec­tion contre l’in­cen­die454 (an­nexe 15). Le post-équipe­ment d’ex­tinc­teurs fixes sur les bat­eaux de sport et de plais­ance à moteur in-bord n’est pas exigé.

452 In­troduit par le ch. I de l’O du 1er mai 2019, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2020 (RO 20191759).

453 Cf. note de bas de page de l’art. 2, al. 1, let. a, ch. 15.

454 La norme peut être con­sultée gra­tu­ite­ment ou ob­tenue contre paiement auprès de l’As­so­ci­ation suisse de nor­m­al­isa­tion (SNV), Sulzer­allee 70, 8404Win­ter­thour; www.snv.ch.

Art. 167 Entrée en vigueur

La présente or­don­nance entre en vi­gueur le 1er av­ril 1979.

Annexe 1 455

455 Introduite par le ch. II al. 1 de l’O du 14 oct. 2015, en vigueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

Équivalence d’expressions

Annexe 1a 457

457Anciennement annexe 1. Mise à jour selon le ch. II de l’O du 11 sept. 1991 (RO 1992 219), le ch. 37 de l’annexe 4 à l’O du 1er nov. 2006 sur les douanes (RO 20071469) et le ch. II de l’O du 14 oct. 2015, en vigueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

Signes distinctifs des bateaux

1. Signes distinctifs des cantons

2. Signes distinctifs de la Confédération

3. Signes distinctifs particuliers

Annexe 2 458

458Mise à jour selon le ch. II des O du 11 sept. 1991 (RO 1992 219), du 18 juin 2008 (RO 2008 3221), le ch. II al. 3 de l’O du 14 oct. 2015 (RO 2015 4351), l’erratum du 4 déc. 2018 (RO 20184561) et le ch. II al. 1 de l’O du 1er mai 2019, en vigueur depuis le 1er janv. 2020 (RO 20191759).

Signalisation visuelle des bateaux

Annexe 3 459

459Mise à jour selon le ch. II de l’O du 11 sept. 1991 (RO 1992 219) et le ch. II al. 3 de l’O du 14 oct. 2015, en vigueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

Signaux sonores des bateaux

A. Signaux généraux

B. Signaux de rencontre

C. Signaux pour l’entrée et la sortie des ports

D. Signaux par temps bouché

E. Signaux de détresse

Annexe 4 460

460Mise à jour selon le ch. II de l’O du 11 sept. 1991 (RO 1992 219), le ch. II al. 2 de l’O du 2 mai 2007 (RO 2007 2275), le ch. II al. 1 de l’O du 15 janv. 2014 (RO 2014 261) et le ch. II al. 3 de l’O du 14 oct. 2015, en vigueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

Signalisation de la voie navigable

Généralités

I. Signaux visuels

A. Signaux d’interdiction

B. Signaux d’obligation

C. Signaux de restriction

D. Signaux de recommandation

E. Signaux d’indication

F. Cartouches et inscriptions additionnels

G. Signalisation des hauts-fonds et d’autres obstacles

H. Signaux d’avis de tempête

II. Signaux sonores

Signaux de balisage

Annexe 5 462

462 Nouvelle teneur selon le ch. I de l’O du DETEC du 29 janv. 2002 (RO 2002 545). Mise à selon le ch. II al. 1 de l’O du 15 janv. 2014 (RO 2014 261) et le ch. II al. 3 de l’O du 14 oct. 2015, en vigueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

Permis de conduire des bateaux

1. Papier du permis, couleur et format

2. Contenu des permis de conduire

3. Dispositions transitoires

Annexe 6 463

463 Nouvelle teneur selon le ch. II al. 3 de l’O du 2 mai 2007 (RO 2007 2275, 2008 3211). Mise à jour selon le ch. II de l’O du 18 juin 2008, en vigueur depuis le 1er janv. 2009 (RO 2008 3221).

Documents internationaux

Annexe 7 464

464 Nouvelle teneur selon le ch. I de l’O du DETEC du 29 janv. 2002 (RO 2002 545). Mise à jour selon le ch. 37 de l’annexe 4 à l’O du 1er nov. 2006 sur les douanes (RO 20071469), le ch. II al. 2 de l’O du 2 mai 2007 (RO 2007 2275) et le ch. II al. 3 de l’O du 14 oct. 2015, en vigueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

Permis de navigation

1. Papier du permis, couleur et format

2. Contenu des permis de navigation

3. Dispositions transitoires

Annexe 8 465

465 Abrogée par le ch. II al. 1 de l’O du 2 mai 2007, avec effet au 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

Annexe 9 466

466 Nouvelle teneur selon le ch. I de l’O du DETEC du 24 oct. 2003 (RO 2003 4211), Mise à jour selon le ch. II al. 3 de l’O du 14 oct. 2015, en vigueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

Documents d’assurance

Attestation d’assurance

Annonce par l’assureur de l’interruption ou de la cessation de l’assurance

Annexe 10 467

467Nouvelle teneur selon le ch. II al. 2 de l’O du 1er mai 2019, en vigueur depuis le 1er janv. 2020 (RO 20191759).

Mesure de l’émission sonore causée par les bateaux motorisés

1. Conditions d’exploitation du bateau

2. Appareils et unités de mesure

3. Lieu de mesure

4. Émissions sonores perturbatrices et influence du vent

5. Parcours de mesure, emplacement du microphone

6. Nombre de mesures et niveau de pression acoustique déterminant

Annexe 11 470

470Mise à jour selon le ch. II de l’O du 11 sept. 1991 (RO 1992 219), le ch. II al. 2 de l’O du 2 mai 2007 (RO 2007 2275) et le ch. II al. 1 de l’O du 1er mai 2019, en vigueur depuis le 1er janv. 2020 (RO 20191759).

Puissance propulsive admissible des bateaux de plaisance

Annexe 12 471

471 Mise à jour selon le ch. II al. 1 de l’O du 9 mars 2001, en vigueur depuis le 1ermai 2001 (RO 2001 1089).

Calcul de la surface vélique

1. Éléments de la surface vélique

2. Triangle du foc

4. Voiles de forme particulière

5. Arrondi des ralingues

Annexe 13 472

472Mise à jour selon le ch. II de l’O du 11 sept. 1991, en vigueur depuis le 1er janv. 1992 (RO 1992 219).

Marques d’enfoncement

Annexe 14 473

473 Mise à jour selon le ch. II al. 2 de l’O du 2 mai 2007, en vigueur depuis le 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

Calcul de franc-bord pour bateaux à marchandises avec tonture et superstructures

Annexe 15 475

475Mise à jour selon le ch. II des O du 11 sept. 1991 (RO 1992 219), du 8 avr. 1998 (RO 1998 1476), le ch. II al. 1 de l’O du 9 mars 2001 (RO 2001 1089), le ch. II al. 2 de l’O du 2 mai 2007 (RO 2007 2275), le ch. II de l’O du 18 juin 2008 (RO 2008 3221), le ch. II al. 1 de l’O du 15 janv. 2014 (RO 2014 261), le ch. II al. 3 de l’O du 14 oct. 2015 (RO 2015 4351), l’erratum du 22 nov. 2016 (RO 2016 4145) et le ch. II al. 1 de l’O du 1er mai 2019, en vigueur depuis le 1er janv. 2020 (RO 20191759).

Équipement minimum

1. Bateaux à rames

2. Bateaux à voile jusqu’à 15 m de surface vélique2

3. Bateaux à voile de plus de 15 m de surface vélique2

4. Bateaux à moteur jusqu’à 30 kW de puissance propulsive

5. Bateaux à moteur de plus de 30 kW de puissance propulsive

6. Bateaux à marchandises et engins flottants motorisés

7. Rafts

8. Bateaux servant au transport professionnel de douze personnes au maximum

Annexe 16 479

479 Introduite par le ch. II de l’O du 11 sept. 1991 (RO 1992 219). Abrogée par le ch. II al. 1 de l’O du 8 avr. 1998, avec effet au 15 mai 1998 (RO 1998 1476).

Annexe 17 480

480Introduite par le ch. II de l’O du 11 sept. 1991 (RO 1992 219). Abrogée par le ch. II al. 4 de l’O du 14 oct. 2015, avec effet au 1er avr. 2017 (RO 2015 4351, 2017 791).

Annexe 18 481

481Introduite par le ch. II de l’O du 11 sept. 1991 (RO 1992 219). Mise à jour selon le ch. II de l’O du 8 avr. 1998 (RO 1998 1476), le ch. II al. 1 de l’O du 9 mars 2001 (RO 2001 1089) et le ch. II al. 2 de l’O du 2 mai 2007, en vigueur depuis le 1er déc. 2007 (RO 2007 2275).

Nombre de personnes admises à bord des bateaux de plaisance et des rafts

Annexe 19 482

482Introduite par le ch. II de l’O du 11 sept. 1991 (RO 1992 219). Mise à jour selon le ch. II al. 2 de l’O du 2 mai 2007 (RO 2007 2275), le ch. II al. 2 de l’O du 15 janv. 2014 (RO 2014 261), le ch. II al. 3 de l’O du 14 oct. 2015 (RO 2015 4351) et le ch. II al. 1 de l’O du 1er mai 2019, en vigueur depuis le 1er janv. 2020 (RO 20191759).

Programme d’examen

A. Programme d’examen pour les permis de conduire de la catégorie A

1 Examen théorique

11 Droit de la navigation

2 Examen pratique

21 Matelotage

22 Sécurité à bord

23 Préparation du bateau pour naviguer

24 Navigation

B. Programme d’examen pour les permis de conduire de la catégorie B

C. Programme d’examen pour les permis de conduire de la catégorie C

1 Examen théorique

11 Droit de la navigation

12 Connaissance des bateaux et des machines

13 Sécurité à bord

14 Navigation

15 Questions de transport et comptabilité

2 Examen pratique

21 Travail dans la timonerie

22 Navigation par temps bouché

23 Matelotage

24 Rôles de bord

D. Programme d’examen pour les permis de conduire de la catégorie D

1 Examen théorique

11 Droit de la navigation

2 Examen pratique

21 Matelotage

22 Sécurité à bord

23 Préparation du bateau pour naviguer

24 Navigation à la voile

Annexes 20 à 26 486

486 Introduites par le ch. II al. 2 de l’O du 9 mars 2001 (RO 2001 1089). Abrogées par le ch. II al. 4 de l’O du 14 oct. 2015, avec effet au 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

Annexe 26a 487

487 Introduite par le ch. II al. 4 de l’O du 2 mai 2007 (RO 2007 2275). Abrogée par le ch. II al. 4 de l’O du 14 oct. 2015, avec effet au 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

Annexes 27 à 31 488

488 Introduites par le ch. II al. 2 de l’O du 9 mars 2001 (RO 2001 1089). Abrogées par le ch. II al. 4 de l’O du 14 oct. 2015, avec effet au 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

Annexe 32 489

489 Introduite par le ch. II al. 2 de l’O du 9 mars 2001 (RO 2001 1089). Nouvelle teneur selon le ch. II al. 3 de l’O du 14 oct. 2015, en vigueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

Programme de contrôle des bateaux de sport

Annexe 33 491

491 Introduite par le ch. II al. 2 de l’O du 9 mars 2001 (RO 2001 1089). Nouvelle teneur le ch. II al. 3 de l’O du 14 oct. 2015, en vigueur depuis le 15 fév. 2016 (RO 2015 4351).

Procès-verbal relatif à l’inspection d’admission

Annexe 34 492

492 Introduite par le ch. II al. 3 de l’O du 15 janv. 2014, en vigueur depuis le 15 fév. 2014 (RO 2014 261).

Exigences auxquelles doivent satisfaire les appareils Satnav et leur installation

1. Exigences auxquelles doivent satisfaire les appareils

2. Installation des appareils