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Code pénal suisse

du 21 décembre 1937 (Etat le 1er mars 2019)

Art. 349d

d. Com­mu­nic­a­tion de don­nées per­son­nelles proven­ant d'un Etat Schen­gen à un Etat tiers ou à un or­gan­isme in­ter­na­tion­al

 

1Les don­nées per­son­nelles trans­mises ou mises à dis­pos­i­tion par un Etat Schen­gen ne peuvent être com­mu­niquées à l'autor­ité com­pétente d'un Etat tiers ou à un or­gan­isme in­ter­na­tion­al que si les con­di­tions suivantes sont réunies:

a.
la com­mu­nic­a­tion est né­ces­saire pour prévenir, con­stater ou pour­suivre une in­frac­tion;
b.
l'Etat Schen­gen qui a trans­mis ou mis à dis­pos­i­tion les don­nées per­son­nelles a don­né son ac­cord préal­able;
c.
les con­di­tions prévues à l'art. 349c sont re­spectées.

2En dérog­a­tion à l'al. 1, let. b, des don­nées per­son­nelles peuvent être com­mu­niquées si, dans le cas d'es­pèce, les con­di­tions suivantes sont réunies:

a.
l'ac­cord préal­able de l'Etat Schen­gen ne peut pas être ob­tenu en temps utile;
b.
la com­mu­nic­a­tion est in­dis­pens­able pour prévenir un danger im­mé­di­at et sérieux pour la sé­cur­ité pub­lique d'un Etat Schen­gen ou d'un Etat tiers ou pour protéger les in­térêts es­sen­tiels d'un Etat Schen­gen.

3L'Etat Schen­gen est in­formé sans délai des com­mu­nic­a­tions ef­fec­tuées en vertu de l'al. 2.


1 In­troduit par le ch. II 2 de la LF du 28 sept. 2018 met­tant en oeuvre la dir­ect­ive (UE) 2016/680 re­l­at­ive à la pro­tec­tion des per­sonnes physiques à l'égard du traite­ment des don­nées à ca­ra­ctère per­son­nel à des fins de préven­tion et de détec­tion des in­frac­tions pénales, d'en­quêtes et de pour­suites en la matière ou d'ex­écu­tion de sanc­tions pénales, en vi­gueur depuis le 1er mars 2019 (RO 2019 625 ; FF 2017 6565).