Loi sur l’asile
(LAsi)

du 26 juin 1998 (État le 1 septembre 2022)er


Open article in different language:  DE  |  IT  |  EN
Art. 102ebis

1 Le SEM peut ex­ploiter des ap­par­eils et des in­stall­a­tions de vidéos­ur­veil­lance à l’in­térieur et à l’ex­térieur des bâ­ti­ments qu’il gère dans le cadre de la procé­dure d’as­ile et en­re­gis­trer des don­nées visuelles et son­ores pour protéger les bi­ens et les per­sonnes, not­am­ment les re­quérants d’as­ile, les col­lab­or­at­eurs du SEM, les col­lab­or­at­eurs char­gés de l’en­cadre­ment ain­si que ceux char­gés de la sé­cur­ité, contre toute forme d’at­teintes.

2 Les en­re­gis­tre­ments visuels et son­ores sont con­ser­vés dur­ant une péri­ode de quatre mois av­ant d’être auto­matique­ment détru­its, à moins qu’ils soi­ent né­ces­saires pour une procé­dure rel­ev­ant du droit pén­al ou une en­quête ad­min­is­trat­ive menée par le SEM.

3 Ils ne peuvent être re­mis qu’aux autor­ités de pour­suite pénale.

4 Lors d’une en­quête ad­min­is­trat­ive ou pénale, les re­spons­ables de la sé­cur­ité du SEM ain­si que leurs supérieurs hiérarchiques peuvent con­sul­ter les en­re­gis­tre­ments.

5 Le Con­seil fédéral règle les mod­al­ités de la vidéos­ur­veil­lance. Il déter­mine not­am­ment quels sont les bâ­ti­ments et les parties de ces bâ­ti­ments qui peuvent être sou­mis à la vidéos­ur­veil­lance, la man­ière dont les en­re­gis­tre­ments doivent être con­ser­vés et protégés des abus, ain­si que le mode de leur re­mise aux autor­ités de pour­suite pénale.

Diese Seite ist durch reCAPTCHA geschützt und die Google Datenschutzrichtlinie und Nutzungsbedingungen gelten.

Feedback
Laden