Loi fédérale
sur les professions médicales universitaires1
(Loi sur les professions médicales, LPMéd)

du 23 juin 2006 (Etat le 1er février 2020)

1∗ Les termes désignant des personnes s’appliquent également aux femmes et aux hommes.


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Art. 10 Médecine vétérinaire

Les per­sonnes ay­ant ter­miné leurs études de mé­de­cine vétérin­aire doivent:

a.
con­naître les struc­tures et les mécan­ismes fonc­tion­nels de base de l’orga­nisme an­im­al né­ces­saires à l’ex­er­cice de leur pro­fes­sion, du niveau molécu­laire à ce­lui de l’or­gan­isme, dans toutes les phases d’évolu­tion et à tous les st­ades com­pris entre la santé et la mal­ad­ie;
b.
pos­séder les con­nais­sances de base sur le com­porte­ment des an­imaux, qu’ils soi­ent en bonne santé ou mal­ad­es, ain­si que sur les ex­i­gences re­quises pour leur garde, leur al­i­ment­a­tion et la man­ière de les traiter, mais aus­si con­naître les ré­per­cus­sions des car­ences sur le bi­en-être et le ren­dement des an­imaux;
c.
maîtriser, dans leur champ d’activ­ité pro­fes­sion­nel, le dia­gnost­ic et le traite­ment des troubles de la santé et des mal­ad­ies fréquents ain­si que des af­fec­tions qui né­ces­sit­ent une in­ter­ven­tion d’ur­gence;
d.
dis­poser de con­nais­sances de base en génétique ain­si qu’en matière d’él­evage et de pro­duc­tion an­i­male, et com­pren­dre les ré­per­cus­sions de l’hérédité et des méthodes de pro­duc­tion sur le bi­en-être et le ren­dement des an­imaux;
e.
être fa­mil­i­ar­isées avec les bases lé­gales et les tâches de l’État dans le do­maine vétérin­aire, en par­ticuli­er avec les prin­cipes de sur­veil­lance et de lutte contre les épi­zo­oties, y com­pris les mal­ad­ies trans­miss­ibles entre les êtres hu­mains et les an­imaux, ain­si qu’avec le con­trôle des den­rées al­i­mentaires d’ori­gine an­i­male et avec les prin­cipes de la pro­tec­tion des an­imaux;
f.
être cap­ables d’util­iser les produits théra­peut­iques de façon pro­fes­sion­nelle, re­spectueuse de l’en­viron­nement et économique;
g.
être cap­ables de résumer et de com­mu­niquer leurs ob­ser­va­tions et leurs in­ter­préta­tions;
h.
re­specter l’in­té­grité des or­gan­ismes vivants et con­naître les con­flits po­ten­tiels entre les différents be­soins de l’an­im­al, de l’être hu­main, de la so­ciété et de l’en­viron­nement, mais aus­si être en mesure d’ap­pli­quer leurs con­nais­sances en étant con­scientes de leurs re­sponsab­il­ités;
i.21
pos­séder des con­nais­sances ap­pro­priées sur les méthodes et les dé­marches théra­peut­iques de la mé­de­cine com­plé­mentaire.

21 In­troduite par le ch. I de la LF du 20 mars 2015, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2016 (RO 2015 5081; FF 2013 5583).

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