Loi fédérale
sur les professions médicales universitaires1
(Loi sur les professions médicales, LPMéd)

1 Les termes désignant des personnes s’appliquent également aux femmes et aux hommes.


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Art. 8 Médecine humaine, médecine dentaire et chiropratique

Les per­sonnes ay­ant ter­miné leurs études de mé­de­cine hu­maine, de mé­de­cine dentaire ou de chiro­pratique doivent:

a.
con­naître les struc­tures et les mécan­ismes fonc­tion­nels de base du corps hu­main né­ces­saires à l’ex­er­cice de leur pro­fes­sion, du niveau molécu­laire à ce­lui de l’or­gan­isme, dans toutes les phases d’évolu­tion et à tous les st­ades com­pris entre la santé et la mal­ad­ie;
b.
maîtriser, dans leur champ d’activ­ité pro­fes­sion­nel, le dia­gnost­ic et le traite­ment des troubles de la santé et des mal­ad­ies fréquents ain­si que des af­fec­tions qui né­ces­sit­ent une in­ter­ven­tion d’ur­gence;
c.12
être cap­ables d’util­iser les produits théra­peuthiques de façon pro­fes­sion­nelle, re­spectueuse de l’en­viron­nement et économique;
d.
re­con­naître les signes cli­niques im­port­ants rel­ev­ant des do­maines pro­fes­sion­nels voisins et ad­apter leur activ­ité aux problèmes plus im­port­ants dont ils relèvent;
e.
être cap­ables de résumer et de com­mu­niquer leurs ob­ser­va­tions et leurs in­ter­préta­tions;
f.
com­pren­dre les problèmes de santé de façon glob­ale et sa­voir iden­ti­fi­er en par­ticuli­er les fac­teurs et les con­séquences de nature physique, psychique, so­ciale, jur­idique, économique, cul­turelle et éco­lo­gique, et en tenir compte dans la résolu­tion des problèmes de santé aux niveaux in­di­viduel et col­lec­tif;
g.13
com­pren­dre les pa­tients en tant qu’in­di­vidus et dans leur en­viron­nement so­cial et ré­pon­dre à leurs préoc­cu­pa­tions ain­si qu’à celles de leurs proches;
h.
œuvrer en faveur de la santé hu­maine en don­nant des con­seils et en pren­ant les mesur­es de préven­tion et de pro­mo­tion né­ces­saires dans leur champ d’activ­ité pro­fes­sion­nel;
i.
re­specter la dig­nité et l’auto­nomie des per­sonnes con­cernées, con­naître les prin­cipes de base de l’éthique, être fa­mil­i­ar­isées avec les différents problèmes éthiques qui se posent dans leur pro­fes­sion et se lais­s­er guider, dans leurs activ­ités pro­fes­sion­nelle et sci­en­ti­fique, par des prin­cipes éthiques vis­ant le bi­en des êtres hu­mains;
j.14
pos­séder des con­nais­sances ap­pro­priées sur les méthodes et les dé­marches théra­peut­iques de la mé­de­cine com­plé­mentaire;
k.15
être fa­mil­i­ar­isées avec les tâches des différents pro­fes­sion­nels du do­maine des soins médi­caux de base et con­naître le rôle cent­ral et la fonc­tion des mé­de­cins de fa­mille.

12 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de la LF du 20 mars 2015, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2016 (RO 2015 5081; FF 2013 5583).

13 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de la LF du 20 mars 2015, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2016 (RO 2015 5081; FF 2013 5583).

14 In­troduite par le ch. I de la LF du 20 mars 2015, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2016 (RO 2015 5081; FF 2013 5583).

15 In­troduite par le ch. I de la LF du 20 mars 2015, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2016 (RO 2015 5081; FF 2013 5583).

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