Loi fédérale
sur le service de l’emploi et la location de services
(LSE)


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Art. 22 Contrat de location de services

1 Le bail­leur de ser­vices doit con­clure un con­trat écrit avec l’en­tre­prise loc­ataire de ser­vices. Il y in­di­quera:

a.
sa propre ad­resse et celle de l’autor­ité qui délivre l’autor­isa­tion;
b.
les qual­i­fic­a­tions pro­fes­sion­nelles du trav­ail­leur et le genre de trav­ail;
c.
le lieu de trav­ail du trav­ail­leur ain­si que le début de l’en­gage­ment;
d.
la durée de l’en­gage­ment ou les délais de con­gé;
e.
l’ho­raire de trav­ail du trav­ail­leur;
f.
le coût de la loc­a­tion de ser­vices, y com­pris les presta­tions so­ciales, les al­loc­a­tions, les in­dem­nités et les presta­tions ac­cessoires.

2 Sont nuls et non avenus les ac­cords qui en­tra­vent ou em­pêchent l’en­tre­prise loc­ataire de ser­vices de con­clure un con­trat de trav­ail avec le trav­ail­leur une fois que le con­trat de loc­a­tion de ser­vices ar­rive à son ter­me.

3 Sont toute­fois ad­miss­ibles les ac­cords selon lesquels le bail­leur de ser­vices peut ex­i­ger de l’en­tre­prise loc­ataire de ser­vices le verse­ment d’une in­dem­nité lor­sque la loc­a­tion de ser­vices a duré moins de trois mois et que le trav­ail­leur a re­pris son activ­ité au sein de l’en­tre­prise loc­ataire de ser­vices moins de trois mois après la fin de la loc­a­tion de ses ser­vices à cette en­tre­prise.

4 L’in­dem­nité at­teindra au max­im­um le mont­ant que l’en­tre­prise loc­ataire de ser­vices aurait eu à pay­er au bail­leur de ser­vices à titre de frais d’ad­min­is­tra­tion et de bénéfice pour un en­gage­ment de trois mois. Le bail­leur de ser­vices doit im­puter sur l’in­dem­nité le mont­ant déjà ver­sé au titre de frais d’ad­min­is­tra­tion et de bénéfice.

5 Si le bail­leur de ser­vices ne pos­sède pas l’autor­isa­tion né­ces­saire, le con­trat de loc­a­tion de ser­vices est nul et non avenu. Dans ce cas, les dis­pos­i­tions du code des ob­lig­a­tions10 con­cernant les act­es il­li­cites et l’en­richisse­ment illé­git­ime sont ap­plic­ables.

BGE

120 IA 89 () from 3. März 1994
Regeste: Art. 2 ÜbBest. BV; Vereinbarkeit der kantonalen Gesetzgebung mit dem Bundesrecht. Art. 8 des Genfer Gesetzes über die Arbeitsvermittlung und den Personalverleih ist mit dem Grundsatz der derogatorischen Kraft des Bundesrechts nicht vereinbar, weil diese Bestimmung von der in Art. 20 des Bundesgesetzes über die Arbeitsvermittlung und den Personalverleih getroffenen Regelung, welche abschliessenden Charakter hat, abweicht (E. 2, 3).

145 III 63 (4A_442/2018) from 24. Januar 2019
Regeste: Art. 75 ATSG; Anwendbarkeit bei der Arbeitsvermittlung? Der Einsatzbetrieb kann sich mangels Arbeitgeberstellung nicht auf das Regressprivileg von Art. 75 ATSG berufen (E. 2).

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