Loi fédérale
régissant la taxe sur la valeur ajoutée1
(Loi sur la TVA, LTVA)

du 12 juin 2009 (État le 1 janvier 2024)er

1∗ Les termes désignant des personnes s’appliquent également aux femmes et aux hommes.


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Art. 21 Prestations exclues du champ de l’impôt

1 Une presta­tion ex­clue du champ de l’im­pôt n’est pas im­pos­able si l’as­sujetti n’a pas op­té pour son im­pos­i­tion en vertu de l’art. 22.

2 Sont ex­clus du champ de l’im­pôt:

1.
le trans­port de bi­ens qui relève des ser­vices réser­vés visés à l’art. 3 de la loi du 30 av­ril 1997 sur la poste25;
2.26
les soins et les traite­ments médi­caux dis­pensés dans le do­maine de la mé­de­cine hu­maine, y com­pris les presta­tions qui leur sont étroite­ment liées, fournis dans des hôpitaux ou d’autres centres de dia­gnost­ic et de traite­ment médi­caux; en re­vanche, la liv­rais­on d’ap­par­eils or­thopédiques et de pro­thèses fab­riqués par l’as­sujetti ou ac­quis par ce­lui-ci est im­pos­able;
3.27
les traite­ments médi­caux dans le do­maine de la mé­de­cine hu­maine dis­pensés par des mé­de­cins, des mé­de­cins-den­tistes, des psy­chothéra­peutes, des chiro­praticiens, des physio­théra­peutes, des na­tur­o­path­es, des sages-femmes, des in­firmi­ers ou des membres de pro­fes­sions ana­logues du sec­teur de la santé, si les prestataires de ces ser­vices sont déten­teurs d’une autor­isa­tion de pratiquer; le Con­seil fédéral règle les mod­al­ités; en re­vanche, la liv­rais­on d’ap­par­eils or­thopédiques ou de pro­thèses fab­riqués par l’as­sujetti ou ac­quis par ce­lui-ci est im­pos­able;
4.
les autres presta­tions de soins fournies par des in­firmi­ers ou par des or­gan­isa­tions d’aide et de soins à dom­i­cile ain­si que dans des homes, pour autant qu’elles soi­ent pre­scrites par un mé­de­cin;
5.
la liv­rais­on d’or­ganes hu­mains par des in­sti­tu­tions médicales re­con­nues ou des hôpitaux, ain­si que la liv­rais­on de sang hu­main com­plet par les tit­u­laires de l’autor­isa­tion exigée à cette fin;
6.
les presta­tions de ser­vices de groupe­ments dont les membres ex­er­cent les pro­fes­sions énumérées au ch. 3, pour autant qu’elles leur soi­ent fac­turées au pro­rata et au prix coûtant, dans l’ex­er­cice dir­ect de leurs activ­ités;
7.
le trans­port de per­sonnes mal­ad­es, blessées ou han­di­capées à l’aide de moy­ens de trans­port spé­ciale­ment amén­agés à cet ef­fet;
8.28
les presta­tions fournies par des in­sti­tu­tions d’aide et de sé­cur­ité so­ciales, par des or­gan­isa­tions d’util­ité pub­lique d’aide et de soins à dom­i­cile (Spi­tex) et par des mais­ons de re­traite, des homes médic­al­isés et des or­gan­ismes ex­ploit­ant des ap­parte­ments protégés;
9.
les presta­tions liées à la pro­tec­tion de l’en­fance et de la jeun­esse fournies par des in­sti­tu­tions amén­agées à cet ef­fet;
10.
les presta­tions étroite­ment liées à la pro­mo­tion de la cul­ture et de la form­a­tion des jeunes fournies par des or­gan­isa­tions d’util­ité pub­lique d’échanges de jeunes; on en­tend par jeunes au sens de la présente dis­pos­i­tion les per­sonnes de moins de 25 ans;
11.
les presta­tions suivantes fournies dans le do­maine de l’édu­ca­tion et de la form­a­tion:29
a.
les presta­tions fournies dans le do­maine de l’édu­ca­tion des en­fants et des jeunes, de l’en­sei­gne­ment, de l’in­struc­tion, de la form­a­tion con­tin­ue et du re­cyc­lage pro­fes­sion­nel, y com­pris l’en­sei­gne­ment dis­pensé par des pro­fes­seurs privés ou des écoles privées,
b.
les cours, con­férences et autres mani­fest­a­tions à ca­ra­ctère sci­en­ti­fique ou di­dactique; l’activ­ité des con­féren­ci­ers est ex­clue du champ de l’im­pôt, que les hon­o­raires soi­ent ver­sés aux con­féren­ci­ers ou à leur em­ployeur,
c.
les ex­a­mens or­gan­isés dans le do­maine de la form­a­tion,
d.
les presta­tions de ser­vices d’or­dre or­gan­isa­tion­nel (y com­pris les presta­tions ac­cessoires qui y sont liées) que les membres d’une in­sti­tu­tion réal­is­ant des opéra­tions ex­clues du champ de l’im­pôt en vertu des let. a à c fourn­is­sent à cette in­sti­tu­tion,
e.
les presta­tions de ser­vices d’or­dre or­gan­isa­tion­nel (y com­pris les presta­tions ac­cessoires qui y sont liées) fournies aux ser­vices de la Con­fédéra­tion, des can­tons et des com­munes qui réalis­ent, à titre onéreux ou à titre gra­tu­it, des opéra­tions ex­clues du champ de l’im­pôt en vertu des let. a à c;
12.
la loc­a­tion de ser­vices as­surée par des in­sti­tu­tions re­li­gieuses ou philo­sophiques sans but luc­rat­if à des fins rel­ev­ant des soins aux mal­ad­es, de l’aide et de la sé­cur­ité so­ciales, de la pro­tec­tion de l’en­fance et de la jeun­esse, de l’édu­ca­tion et de la form­a­tion, ou en­core à des fins ec­clésiales, carit­at­ives ou d’util­ité pub­lique;
13.
les presta­tions que des or­gan­ismes sans but luc­rat­if, pour­suivant des ob­jec­tifs de nature poli­tique, syn­dicale, économique, re­li­gieuse, pat­ri­otique, philo­sophique, phil­an­thro­pique, éco­lo­gique, sport­ive, cul­turelle ou civique, fourn­is­sent à leurs membres, moy­en­nant une cot­isa­tion fixée stat­utaire­ment;
14.
les presta­tions de ser­vices cul­turelles ci-après fournies dir­ecte­ment en présence du pub­lic ou, si elles ne sont pas fournies dir­ecte­ment en présence du pub­lic, les presta­tions de ser­vices cul­turelles ci-après que le pub­lic peut per­ce­voir lors de la re­présent­a­tion:30
a.
mani­fest­a­tions théâtrales, mu­sicales, choré­graph­iques et cinéma­to­graph­iques,
b.31
re­présent­a­tions d’ac­teurs, de mu­si­ciens, de dan­seurs et d’autres ar­tistes ex­écutants et presta­tions des per­sonnes qui par­ti­cipent sur le plan artistique à de tell­es re­présent­a­tions, ain­si que les presta­tions de fo­rains, y com­pris les jeux d’ad­resse ex­ploités par ces derniers,
c.
vis­ites de musées, de galer­ies, de monu­ments, de sites his­toriques ou de jardins bot­a­niques et zo­olo­giques,
d.
presta­tions de ser­vices des bib­lio­thèques, ser­vices d’archives et autres centres de doc­u­ment­a­tion, not­am­ment la pos­sib­il­ité de con­sul­ter des sup­ports de don­nées dans leurs lo­c­aux; par contre, la liv­rais­on de bi­ens (y com­pris la mise à la dis­pos­i­tion de tiers) est im­pos­able;
15.
les contre-presta­tions de­mandées pour les mani­fest­a­tions sport­ives, y com­pris celles qui sont exigées des par­ti­cipants (not­am­ment les fin­ances d’in­scrip­tion), et les presta­tions ac­cessoires in­cluses;
16.32
les presta­tions de ser­vices cul­turelles et la liv­rais­on, par leur créateur, d’œuvres cul­turelles réal­isées par des ar­tistes tels que les écrivains, les com­pos­iteurs, les cinéastes, les ar­tistes-pein­t­res ou les sculpteurs, ain­si que les presta­tions de ser­vices fournies par les éditeurs et les so­ciétés de per­cep­tion en vue de la dif­fu­sion de ces œuvres; cette dis­pos­i­tion s’ap­plique égale­ment aux œuvres dérivées au sens de l’art. 3 de la loi du 9 oc­tobre 1992 sur le droit d’auteur33 qui ont un ca­ra­ctère cul­turel;
17.34
les presta­tions fournies lors de mani­fest­a­tions tell­es que des ventes de bi­en­fais­ance, des marchés aux puces ou des tombolas par des in­sti­tu­tions qui ex­er­cent des activ­ités ex­clues du champ de l’im­pôt dans le do­maine du sport et de la créa­tion cul­turelle sans but luc­rat­if, dans le do­maine des soins aux mal­ad­es, de l’aide et de la sé­cur­ité so­ciales et de la pro­tec­tion de l’en­fance et de la jeun­esse, ou par des or­gan­isa­tions d’util­ité pub­lique d’aide et de soins à dom­i­cile (Spi­tex), des mais­ons de re­traite, des homes médic­al­isés et des or­gan­ismes ex­ploit­ant des ap­parte­ments protégés, pour autant que ces mani­fest­a­tions soi­ent or­gan­isées à leur seul profit dans le but de les sout­enir fin­an­cière­ment; les presta­tions fournies dans le cadre de brocantes or­gan­isées par des in­sti­tu­tions d’aide et de sé­cur­ité so­ciales, ex­clus­ive­ment pour leurs be­soins pro­pres;
18.35
dans le do­maine des as­sur­ances:
a.
les presta­tions d’as­sur­ance et de réas­sur­ance,
b.
les presta­tions d’as­sur­ance so­ciale,
c.
les presta­tions suivantes fournies dans le do­maine des as­sur­ances so­ciales et de la préven­tion:
presta­tions des in­sti­tu­tions d’as­sur­ances so­ciales entre elles
presta­tions des or­ganes d’ex­écu­tion fournies dans le cadre de tâches de préven­tion pre­scrites par la loi
presta­tions des­tinées à la form­a­tion pro­fes­sion­nelle et à la form­a­tion pro­fes­sion­nelle con­tin­ue,
d.
les presta­tions fournies dans le cadre de l’activ­ité des in­ter­mé­di­aires d’as­sur­ance et des courtiers en as­sur­ance;
19.
les opéra­tions suivantes réal­isées dans les do­maines du marché monétaire et du marché des cap­itaux:
a.
l’oc­troi et la né­go­ci­ation de crédits, ain­si que la ges­tion de crédits par ce­lui qui les a oc­troyés,
b.
la né­go­ci­ation et la prise en charge d’en­gage­ments, de cau­tion­ne­ments et d’autres sûretés et garanties, ain­si que la ges­tion de garanties de crédits par ce­lui qui les a oc­troyés,
c.
les opéra­tions sur les dépôts de fonds, comptes cour­ants, paie­ments, vire­ments, créances d’ar­gent, chèques et autres ef­fets de com­merce, y com­pris leur né­go­ci­ation; est par contre im­pos­able le re­couvre­ment de créances sur man­dat du créan­ci­er (opéra­tions d’en­caisse­ment),
d.
les opéra­tions port­ant sur les moy­ens de paiement légaux (valeurs suisses et étrangères tell­es que les de­vises, les bil­lets de banque ou les mon­naies), y com­pris leur né­go­ci­ation; sont par contre im­pos­ables les pièces de col­lec­tion (bil­lets et mon­naies) qui ne sont pas nor­malement util­isées comme moy­en de paiement légal,
e.
les opéra­tions (au comptant et à ter­me), y com­pris la né­go­ci­ation, port­ant sur les papi­ers-valeurs, sur les droits-valeurs et les dérivés ain­si que sur des parts de so­ciétés et d’autres as­so­ci­ations; sont par contre im­pos­ables la garde et la ges­tion de papi­ers-valeurs, de droits-valeurs et dérivés et de parts (not­am­ment les dépôts), y com­pris les place­ments fi­du­ci­aires,
f.36
l’of­fre de parts de place­ments col­lec­tifs au sens de la loi du 23 juin 2006 sur les place­ments col­lec­tifs (LP­CC)37 et la ges­tion de place­ments col­lec­tifs au sens de la LP­CC par des per­sonnes qui les ad­min­is­trent ou qui les gardent, par les dir­ec­tions de fonds, par les banques dé­positaires ain­si que par leurs man­dataires; sont con­sidérées comme man­dataires toutes les per­sonnes physiques ou mor­ales auxquelles ces place­ments col­lec­tifs au sens de la LP­CC ou de la loi fédérale du 15 juin 2018 sur les ét­ab­lisse­ments fin­an­ci­ers38 peuvent déléguer des tâches; l’of­fre de parts et l’ad­min­is­tra­tion de so­ciétés d’in­ves­t­isse­ment à cap­it­al fixe au sens de l’art. 110 LP­CC sont ré­gies par la let. e;
20.
le trans­fert et la con­sti­tu­tion de droits réels sur des im­meubles ain­si que les presta­tions fournies par les com­mun­autés de cop­ro­priétaires par étages à leurs membres, pour autant que ces presta­tions con­sist­ent en la mise à leur dis­pos­i­tion de la pro­priété com­mune à des fins d’us­age, en son en­tre­tien, sa re­mise en état, en d’autres opéra­tions de ges­tion ou en la liv­rais­on de chaleur et de bi­ens ana­logues;
21.
la mise à la dis­pos­i­tion de tiers, à des fins d’us­age ou de jouis­sance, d’im­meubles ou de parts d’im­meubles; sont par contre im­pos­ables:
a.
la loc­a­tion d’ap­parte­ments et de chambres pour l’héberge­ment d’hôtes ain­si que la loc­a­tion de salles dans le sec­teur de l’hô­teller­ie et de la res­taur­a­tion,
b.
la loc­a­tion de places de camp­ing,
c.
la loc­a­tion de places de parc n’ap­par­ten­ant pas au do­maine pub­lic, pour le sta­tion­nement de véhicules, sauf s’il s’agit d’une presta­tion ac­cessoire à une loc­a­tion d’im­meuble ex­clue du champ de l’im­pôt,
d.
la loc­a­tion et l’af­fer­mage de dis­pos­i­tifs et de ma­chines fixés à de­meure et fais­ant partie in­té­grante d’une in­stall­a­tion autre que sport­ive,
e.
la loc­a­tion de casiers et de com­par­ti­ments dans des chambres for­tes,
f.
la loc­a­tion de sur­faces de stands de foires ou d’ex­pos­i­tion et celle de lo­c­aux des­tinés à des foires ou des con­grès;
22.
la liv­rais­on, au max­im­um à leur valeur fa­ciale, de timbres-poste ay­ant valeur d’af­franch­isse­ment sur le ter­ritoire suisse et d’autres timbres of­fi­ciels;
23.39
les opéra­tions réal­isées dans le do­maine des jeux d’ar­gent, pour autant que le produit brut des jeux soit sou­mis à l’im­pôt sur les mais­ons de jeu visé à l’art. 119 de la loi fédérale du 29 septembre 2017 sur les jeux d’ar­gent40 ou que les bénéfices nets réal­isés sur l’ex­ploit­a­tion de ces jeux soi­ent af­fectés in­té­grale­ment à des buts d’util­ité pub­lique au sens de l’art. 125 de la loi pré­citée;
24.
la liv­rais­on de bi­ens mo­biliers d’oc­ca­sion qui ont été util­isés unique­ment dans le cadre d’une des activ­ités que le présent art­icle ex­clut du champ de l’im­pôt;
25.41
...
26.
la vente par les ag­ri­cul­teurs, les syl­vi­cul­teurs et les hor­ti­cul­teurs des produits ag­ri­coles, sylvicoles et hor­ti­coles cul­tivés dans leur propre ex­ploit­a­tion, la vente de bé­tail par les marchands de bé­tail et la vente de lait aux trans­form­ateurs de lait par les centres de col­lecte;
27.
les presta­tions d’or­gan­isa­tions d’util­ité pub­lique vis­ant à promouvoir l’im­age de tiers et les presta­tions de tiers vis­ant à promouvoir l’im­age d’or­gan­isa­tions d’util­ité pub­lique;
28.42
les presta­tions fournies:
a.
entre des unités or­gan­isa­tion­nelles de la même col­lectiv­ité pub­lique,
b.
entre des so­ciétés de droit privé ou de droit pub­lic détenues unique­ment par des col­lectiv­ités pub­liques et les col­lectiv­ités pub­liques qui les dé­tiennent, ou leurs unités or­gan­isa­tion­nelles,
c.
entre des ét­ab­lisse­ments ou fond­a­tions fondés ex­clus­ive­ment par des col­lectiv­ités pub­liques et les col­lectiv­ités pub­liques qui ont par­ti­cipé à leur fond­a­tion, ou leurs unités or­gan­isa­tion­nelles;
28bis.43 la mise à dis­pos­i­tion de per­son­nel entre col­lectiv­ités pub­liques;
29.
l’ex­er­cice de fonc­tions d’ar­bit­rage;
30.44
les presta­tions que se fourn­is­sent entre elles des in­sti­tu­tions de form­a­tion et de recher­che par­ti­cipant à une coopéra­tion dans le do­maine de la form­a­tion et de la recher­che, dans la mesure où les presta­tions sont fournies dans le cadre de la coopéra­tion, que cette coopéra­tion soit as­sujet­tie à la TVA ou non.

3 Sous réserve de l’al. 4, l’ex­clu­sion d’une presta­tion men­tion­née à l’al. 2 est déter­minée ex­clus­ive­ment en fonc­tion de son con­tenu, sans con­sidéra­tion des qual­ités du prestataire ou du des­tinataire.

4 Si une presta­tion rel­ev­ant de l’al. 2 est ex­clue du champ de l’im­pôt en rais­on des qual­ités du prestataire ou du des­tinataire, l’ex­clu­sion ne vaut que pour les presta­tions fournies ou reçues par une per­sonne ay­ant ces qual­ités.

5 Le Con­seil fédéral pré­cise les presta­tions ex­clues du champ de l’im­pôt en ten­ant compte du prin­cipe de la neut­ral­ité de la con­cur­rence.

6 Sont réputées unités or­gan­isa­tion­nelles d’une col­lectiv­ité pub­lique au sens de l’al. 2, ch. 28, les ser­vices de cette col­lectiv­ité, ses so­ciétés de droit privé ou de droit pub­lic, pour autant qu’aucune autre col­lectiv­ité pub­lique ni aucun autre tiers ne dé­tienne de par­ti­cip­a­tion dans la so­ciété, ain­si que ses ét­ab­lisse­ments et fond­a­tions, pour autant que la col­lectiv­ité pub­lique les ait fondés sans la par­ti­cip­a­tion d’autres col­lectiv­ités pub­liques ni d’autres tiers.45

7 Le Con­seil fédéral déter­mine les in­sti­tu­tions de form­a­tion et de recher­che visées à l’al. 2, ch. 30.46

25 [RO 19972452; 20002355an­nexe ch. 23; 20034297; 20062197an­nexe ch. 85; 20075645. RO 2012 4993an­nexe ch. I]. Voir ac­tuelle­ment (RO 2012 4993): l’art. 18 de la LF sur la poste du 17 déc. 2010 (RS 783.0).

26 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de la LF du 30 sept. 2016, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2018 (RO 2017 3575; FF 2015 2467).

27 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de la LF du 30 sept. 2016, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2018 (RO 2017 3575; FF 2015 2467).

28 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de la LF du 30 sept. 2016, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2018 (RO 2017 3575; FF 2015 2467).

29 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de la LF du 30 sept. 2016, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2018 (RO 2017 3575; FF 2015 2467).

30 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de la LF du 30 sept. 2016, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2018 (RO 2017 3575; FF 2015 2467).

31 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de la LF du 30 sept. 2016, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2018 (RO 2017 3575; FF 2015 2467).

32 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de la LF du 30 sept. 2016, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2018 (RO 2017 3575; FF 2015 2467).

33 RS 231.1

34 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de la LF du 30 sept. 2016, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2018 (RO 2017 3575; FF 2015 2467).

35 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de la LF du 30 sept. 2016, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2018 (RO 2017 3575; FF 2015 2467).

36 Nou­velle ten­eur selon l’an­nexe ch. II 8 de la LF du 15 juin 2018 sur les ét­ab­lisse­ments fin­an­ci­ers, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2020 (RO 2018 5247, 2019 4631; FF 2015 8101).

37 RS 951.31

38 RS 954.1

39 Nou­velle ten­eur selon l’an­nexe ch. II 4 de la LF du 29 sept. 2017 sur les jeux d’ar­gent, en vi­gueur depuis le 1erjanv. 2019 (RO 20185103; FF 20157627).

40 RS 935.51

41 Ab­ro­gé par le ch. I de la LF du 30 sept. 2016, avec ef­fet au 1er janv. 2018 (RO 2017 3575; FF 2015 2467).

42 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de la LF du 30 sept. 2016, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2018 (RO 2017 35754857; FF 2015 2467).

43 In­troduit par le ch. I de la LF du 30 sept. 2016, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2018 (RO 2017 3575; FF 2015 2467).

44 In­troduit par le ch. I de la LF du 30 sept. 2016, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2018 (RO 2017 3575; FF 2015 2467).

45 In­troduit par le ch. I de la LF du 30 sept. 2016, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2018 (RO 2017 3575; FF 2015 2467).

46 In­troduit par le ch. I de la LF du 30 sept. 2016, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2018 (RO 2017 3575; FF 2015 2467).

BGE

132 II 353 () from 9. August 2006
Regeste: Art. 18 Ziff. 19 lit. a, Art. 33 Abs. 2 und 6 lit. b, Art. 38 Abs. 1, 2, 4 und 8 MWSTG; Abzug der Vorsteuer auf Investitionen, die durch Darlehen oder Einlagen der Aktionäre finanziert worden sind. Begriff der Nichtumsätze (E. 4.3). Mehrwertsteuerrechtliche Behandlung von Darlehen und Einlagen (E. 6.1-6.4). Kürzung des Vorsteuerabzuges; Unterscheidung zwischen Darlehen und Einlage einerseits und Schenkung andererseits sowie zwischen der Vorsteuer auf den Leistungen (z.B. Beratungsleistungen), welche im Zusammenhang mit dem Darlehen oder der Einlage erbracht wurden, und der Vorsteuer, welche auf den damit finanzierten Waren und Dienstleistungen lastet (E. 7). Vorsteuerabzug: Verwendung für einen geschäftlichen Zweck (E. 8.2); notwendiger Zusammenhang zwischen Eingangs- und Ausgangsleistung, insbesondere zwischen der Investition oder Anschaffung von Produktionsmitteln einerseits und den späteren Umsätzen andererseits (E. 8.3, 8.4 und 10). Ablehnung des Kriteriums, wonach die Unternehmung eine angemessene Rentabilität erreichen muss, damit bei Darlehen oder Einlagen keine Schenkung anzunehmen ist (E. 9).

139 II 346 (2C_1100/2012) from 20. Mai 2013
Regeste: Art. 8, 10 und 45 MWSTG 2009; Ort der Dienstleistung; Mehrwertsteuerpflicht einer ausländischen Gesellschaft, welche auf Begegnungs-Websites via Internet Dienstleistungen erbringt. Bestimmung des Orts von Dienstleistungen (Art. 8 Abs. 1 MWSTG): Grundregel Empfängerortsprinzip (E. 6.3.1); Ausnahme des Erbringerortsprinzips für Dienstleistungen, die typischerweise unmittelbar gegenüber physisch anwesenden Personen erbracht werden (Art. 8 Abs. 2 lit. a MWSTG; E. 6.3.2 und 6.3.3). Keine Anwendung von Art. 8 Abs. 2 lit. a MWSTG auf Dienstleistungen, die ausschliesslich auf Begegnungs-Websites, und ohne dass eine physische Begegnung organisiert wird, angeboten werden (E. 6.3.4-6.4). Grundsatz der Steuerpflicht für Umsätze im Inland (Art. 10 Abs. 1 MWSTG), Ausnahme für Leistungen von Unternehmen mit Sitz im Ausland und Gegenausnahme für "elektronische Dienstleistungen" (Art. 10 Abs. 2 lit. b MWSTG; E. 7.1 und 7.2). Auslegung und Definition des letztgenannten Begriffs namentlich unter dem Gesichtswinkel des EU-Rechts (E. 7.3.1-7.3.5). Anwendung im konkreten Fall (E. 7.4 und 7.5).

140 II 495 (2C_215/2014) from 10. Oktober 2014
Regeste: Art. 18 Abs. 1, Art. 21 Abs. 2 Ziff. 15 und Art. 22 MWSTG; Art. 39 MWSTV; formelle Anforderungen an die rechtsgültige Option für die Versteuerung der von der Mehrwertsteuer ausgenommenen Leistungen (hier: Turnierbeiträge eines Golfclubs). Das Erfordernis, im Fall der Option im objektiven Sinn die Steuer "offen auszuweisen", ist nicht bloss eine Ordnungs-, sondern eine Gültigkeitsvorschrift (Frage des "Ob"; E. 3.2). Auszuweisen sind Bestand und Höhe der Steuer. Die kombinierte Wissens- und Willenserklärung ist auf der jeweiligen Debitorenrechnung anzubringen (Frage des "Wie"; E. 3.3). Vom "Ausweis" zu unterscheiden ist die "Bekanntgabe", das heisst die Deklaration in der Mehrwertsteuerabrechnung (E. 3.4).

141 II 199 (2C_781/2014) from 19. April 2015
Regeste: Art. 3 lit. c und e, Art. 10 Abs. 1 und 2 lit. c, Art. 18 Abs. 2, Art. 28 Abs. 1 und Art. 33 MWSTG; Mehrwertsteuerpflicht einer Stiftung, die ein Kulturzentrum betreibt; Kriterium der nachhaltigen Erzielung von Einnahmen aus Leistungen. Mehrwertsteuerpflichtig ist, wer ein Unternehmen betreibt. Alle im Rahmen der unternehmerischen Tätigkeit angefallenen Vorsteuern können grundsätzlich zum Abzug gebracht werden. Spenden führen nicht zu einer Vorsteuerkürzung (E. 4). Von einer unternehmerischen Tätigkeit kann nicht gesprochen werden, wenn die Tätigkeit praktisch ausschliesslich durch Nicht-Entgelte finanziert wird bzw. allfällige Entgelte bloss einen symbolischen Charakter haben. Entgegen der 25/75-Prozent-Praxis der Eidgenössischen Steuerverwaltung in casu Mehrwertsteuerpflicht einer Stiftung bejaht, die ein Kulturzentrum betreibt und in den streitbetroffenen Jahren Entgelte erzielte, die lediglich 4,4 % bzw. 9,9 % ihres Gesamtaufwandes ausmachten (E. 5).

142 II 488 (2C_1115/2014) from 29. August 2016
Regeste: Art. 130 Abs. 1 BV; Art. 1 Abs. 1 und 2, Art. 10, Art. 28 ff. MWSTG; Art. 58 Abs. 1 lit. b, Art. 59 Abs. 1 DBG; Voraussetzungen des Vorsteuerabzugs (hier: Erwerb von Kunstgegenständen). Der Vorsteuerabzug bedingt neben den formellen Voraussetzungen, dass die steuerpflichtige Person wirtschaftlich mit Vorsteuern belastet ist und diese "im Rahmen der unternehmerischen Tätigkeit" anfallen (E. 2.3). Die Kriterien der "unternehmerischen Tätigkeit" (MWSTG) und der "geschäftsmässigen Begründetheit" (DBG) sind betriebswirtschaftlich geprägt und weitgehend deckungsgleich (E. 3.6). Auch eine Kunstsammlung bildet grundsätzlich einen Bestandteil des Unternehmens im Sinne des Mehrwertsteuerrechts. Bestreitet die Eidgenössische Steuerverwaltung die Abzugsfähigkeit der Vorsteuern, hat sie dies nachzuweisen, wobei unter Würdigung der Gesamtumstände eine qualitative und quantitative Prüfung anzustellen ist (E. 3.7 und 3.8).

144 II 293 (2C_721/2016) from 3. August 2018
Regeste: Mehrwertsteuer auf der Einfuhr eines durch die Erben des Künstlers eingeführten Kunstwerkes; Art. 52, 53 Abs. 1 lit. c und d MWSTG; Vereinbarung vom 22. November 1950 über die Einfuhr von Gegenständen erzieherischen, wissenschaftlichen oder kulturellen Charakters. Anwendbares Recht (E. 2). Auf dem Kunstwerk, einem Originalwerk der Bildhauerei, sind keine Zollabgaben geschuldet; grundsätzlich ist darauf jedoch die Einfuhrsteuer zu erheben. Die Liste der steuerbefreiten Einfuhren ist abschliessend (E. 3). Das strittige Kunstwerk wird nicht öffentlich ausgestellt und fällt somit nicht unter den auf Kunst- und Ausstellungsgegenstände anwendbaren mehrwertsteuerlichen Steuerbefreiungstatbestand (E. 4.1). Voraussetzungen für eine Befreiung von Erbschaftsgut von der Einfuhrsteuer. Das strittige Kunstwerk ist kein Gebrauchsgegenstand (gebrauchtes Erbschaftsgut) im Sinne der Bestimmungen des Zollrechts, auf welche das MWSTG verweist. Eine Voraussetzung für die Steuerbefreiung fehlt somit (E. 4.2). Die Beschwerdeführer können sich, angesichts ihrer Qualifikation als Erben, auch nicht auf die auf Künstlerinnen und Künstler anwendbare Steuerbefreiung berufen (E. 5). Die Erhebung der Einfuhrsteuer auf der Einfuhr des Kunstwerkes verletzt somit unter diesen Umständen die Vereinbarung vom 22. November 1950 über die Einfuhr von Gegenständen erzieherischen, wissenschaftlichen oder kulturellen Charakters nicht (E. 6).

145 II 270 (2C_943/2017) from 17. Juli 2019
Regeste: Art. 21 Abs. 2 Ziff. 19 lit. a-e MWSTG; Steuerausnahme für die "Vermittlung" im Finanzbereich; Bestätigung der Praxisänderung der Eidgenössischen Steuerverwaltung. Die Praxis zum Begriff der "Vermittlung" in Art. 18 Ziff. 19 MWSTG 1999 bzw. Art. 14 Ziff. 15 MWSTV 1994 verlangte abweichend vom alltäglichen Sprachgebrauch und der zivilrechtlichen Betrachtungsweise ein Handeln in direkter Stellvertretung (E. 4.2 und 4.3). Auslegung des Begriffs der "Vermittlung" im neuen Recht (Art. 21 Abs. 2 Ziff. 19 MWSTG). Nach gesetzessystematischer und historischer Auslegung ist die steuerausgenommene "Vermittlung" im Finanzbereich nicht vom Vorliegen einer mehrwertsteuerlichen direkten Stellvertretung abhängig; "Vermittlung" im Sinne von Art. 21 Abs. 2 Ziff. 19 lit. a-e MWSTG liegt vielmehr schon dann vor, wenn eine Person kausal auf den Abschluss eines Vertrages im Bereich des Geld- und Kapitalverkehrs zwischen zwei Parteien hinwirkt, ohne selber Partei des vermittelten Vertrages zu sein und ohne ein Eigeninteresse am Inhalt des Vertrages zu haben. Abgrenzung der so verstandenen "Vermittlung" vom blossen Zuführen von Kunden (E. 4.5.2-4.5.4). Zulässigkeit der Praxisänderung (E. 4.5.5).

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