Ordonnance du DFI
sur les prestations dans l’assurance obligatoire des soins en cas de maladie
(Ordonnance sur les prestations de l’assurance des soins, OPAS)1

1 Nouvelle teneur selon le ch. I de l’O du DFI du 7 oct. 2002, en vigueur depuis le 1er janv. 2003 (RO 2002 3670).


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Art. 8 Prescription ou mandat médical 76

1 Le mé­de­cin déter­mine dans la pre­scrip­tion ou le man­dat médic­al si le pa­tient a be­soin de presta­tions au sens de l’art. 7, al. 2, let. b, ou de soins ai­gus et de trans­ition au sens de l’art. 25a, al. 2, LAMal77. Il peut y déclarer la né­ces­sité de cer­taines presta­tions au sens de l’art. 7, al. 2.78

2 La durée de la pre­scrip­tion ou du man­dat médic­al ne peut dé­pass­er:

a.79
neuf mois pour les presta­tions prévues à l’art. 7, al. 2, let. b;
b.
deux se­maines pour les soins ai­gus et de trans­ition au sens de l’art. 25a, al. 2, LAMal.

3 L’at­test­a­tion médicale qui jus­ti­fie l’al­loc­a­tion pour im­pot­ence grave ou moy­enne ver­sée par l’as­sur­ance-vie­il­lesse et sur­vivants, par l’as­sur­ance-in­valid­ité ou par l’as­sur­ance-ac­ci­dents vaut comme pre­scrip­tion ou man­dat médic­al de durée il­lim­itée en ce qui con­cerne les presta­tions né­ces­sitées par l’im­pot­ence. Lor­sque l’al­loc­a­tion est révisée, l’as­suré doit com­mu­niquer le ré­sultat du réexa­men à l’as­sureur. Une pre­scrip­tion ou un man­dat médic­al doit être ét­abli à la suite de la ré­vi­sion de l’al­loc­a­tion pour im­pot­ent.

4 Dans les cas visés à l’al. 2, let. a, la pre­scrip­tion ou le man­dat médic­al peut être ren­ou­velé.

76Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du DFI du 2 juil. 2019, en vi­gueur depuis le 1er janv. 2020 (RO 2019 2145).

77 RS 832.10

78 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du DFI du 8 mai 2024, en vi­gueur depuis le 1er juil. 2024 (RO 2024 221).

79 Nou­velle ten­eur selon le ch. I de l’O du DFI du 8 mai 2024, en vi­gueur depuis le 1er juil. 2024 (RO 2024 221).

BGE

150 V 281 (9C_169/2023) from 29. Mai 2024
Regeste: a Art. 7 Abs. 1 und 2 sowie Art. 7a Abs. 1 und 3 KLV; anwendbarer Tarif bei Spitexleistungen an pflegebedürftige Personen in einer (kein anerkanntes Pflegeheim darstellenden) stationären Einrichtung. Von einer zugelassenen Spitex-Organisation erbrachte Leistungen gemäss Art. 7 Abs. 2 KLV an pflegebedürftige Personen in einer stationären Einrichtung, die kein anerkanntes Pflegeheim darstellt (z.B. in einem Behindertenheim), sind nicht nach dem Pflegeheimtarif gemäss Art. 7a Abs. 3 KLV, sondern gemäss demjenigen für ambulante Leistungserbringer nach Art. 7a Abs. 1 KLV zu vergüten (E. 5). Dies gilt auch, wenn es sich um sog. In-House-Pflege handelt (E. 7).

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